Ma mère a bien réagit, je pensais qu'elle me ferait un sermon sur le fait d'accepter un entretien avec des personnes que je n'ai jamais vu en vrai, mais elle ne s'est contenter que de me félicitée. Elle a même accepter de m'accompagner à la gare donc, actuellement, je me presse de finir ma valise en enfournant toute mes affaires. Chose faite, je descends dans le salon pour dire aurevoir à Dylan qui lui s'est déplacer pour moi. Quand il me voit descendre comme je peux avec ma lourde valise, il rit au éclat, mais ne bouge pas d'un centimètre pour venir m'aider. C'est finalement ma mère qui vient m'aider désespérée par mon meilleur ami. Lorsque je pose un pied en dehors des escaliers, je me précipite sur Dylan pour lui assimiler un coup à l'arrière de la tête, ce qui a pour effet de l'arrêter de rire.
- Pourquoi tu m'as frappée ?
Il se frotte l'arrière du crâne comme si une blessure mortel s'y trouvait.
- Tu oses vraiment poser la question ?
Il hausse les épaules et se dirige vers ma petite soeur, qui elle lui saute directement dans les bas. A croire qu'elle le préfère lui à moi. Ma mère revient vers nous après avoir déposer ma valise dans le coffre de la voiture.
- Bon Soraya et Dylan. Dites vous aurevoir pendant que je mets Kira dans la voiture. Vous avez cinq minutes, pas plus.
Elle prend Kira par la main et sort de la maison nous laissant seul. Dylan s'approche de moi et me prend dans ses bras avant de prendre la parole.
- Tu vas me manquer, So'.
- Moi aussi, comme toujours.Je lui rends son étreint, les larmes aux bords des yeux. A chaque fois que je repars, le même rituel se déroule.
- T'as intérêt à me tenir au courant pour toute cette histoire de célébrité.
- Évidemment que je le ferais, je sais à quel point tu aimes ça. Je te dirais tout dans les moindres détails pour tes petits soins.Il grogne dans mon épaule. Tandis que moi, pour le faire chier, j'essuie mes larmes sur son t-shirt. Lorsque nous nous séparons, il remarque mon petit présent.
- Sérieusement ? Tu me fais le coup à chaque fois.
- Et je recommence à chaque fois parce que je sais à quel point ça te manquerai sinon.Il souffle en me souriant. Il passe ensuite son bras autour de mon cou et se met à frotter ma tête comme l'on fait avec un chien.
- Dylan, dégage.
Je hurle en me débattant. Il finit par me relâcher et sourit fière de lui devant son "oeuvre". On entend ma mère nous dire qu'il est l'heure de partir. Donc, nous sortons tous les deux, le bras de Dylan sur mon épaule, parfois je me demande si j'ai la tête d'un accoudoir. Il me lâche, je le sais, à contrecoeur pour me laisser entrer dans la voiture. Ma mère démarre en faisant un signe de main à Dylan qu'il lui rend presque immédiatement. Ma mère se retourne ensuite vers moi pour me détailler de haut en bas du regard.
- Dis-moi, il était gros le chat avec lequel tu t'es battu ?
- Pas mal oui, mais il va me manquer.Ma mère me sourit en retour pour me rassurer. Kira, jusqu'à présent, silencieuse, s'exclame.
- Oh non, je l'ai pas vu moi le gros chat.
Ma mère éclate de rire pendant que moi je me contiens pour pouvoir lui expliquer.
- Ne t'inquiète pas Choupette, tu n'as pas ratée grand chose. Il n'était pas très plaisant à regarder.
Je ne peux me retenir plus et suis ma mère dans son fou rire sous le regard d'incompréhension de Kira.
Les pleures et les cris résonnent à la gare. Je traine ma valise derrière moi, la main de ma soeur dans la mienne. Arrivée devant les barrières de sécurité, je me stoppe et me tourne vers Kira en me mettant à sa taille. Elle a déjà les larmes aux yeux et grimace pour les contenir.
- Ne pleure pas Choupette.
Je lui essuies les larmes dévalant ses joues avec mes pouces.
- Je veux pas que tu partes. Je veux que tu restes avec moi.
Je la prends dans mes bras en lui caressant doucement le dos. Et lui chuchote des mots à l'oreille.
- Je reviendrais Choupette, je te le promets.
- Dans combien de jours ?
- Je ne sais pas, mais je jure de t'appeler dès que je peux. Et puis toi aussi, tu m'appelleras si tu as besoin de moi. Tu voleras le téléphone de maman et m'appelleras.
- Mais c'est pas bien de voler.
- Sauf s'il s'agit d'une bonne cause. Moi je suis une bonne cause, par exemple.Elle rigole en reniflant et essuyant ses larmes.
- Tu vas me manquer.
- Moi aussi Choupette, si tu savais à quel point.Je sens une autre paire de bras nous entourer, je tourne la tête et peux apercevoir le visage de ma mère enfouie dans le cou de ma soeur. Souriant faiblement en essayant de retenir mes larmes en vain. La voix féminine de la gare résonne nous indiquant que mon train ne va pas tarder à repartir. A contre coeur, nous nous séparons, les yeux rouges.
- Tu dois y aller, ma chérie. Il ne faut pas que tu rates ton train.
Je hoche la tête et me tourne une nouvelle fois vers Kira pour embrasser sa joue, répétant cette opération pour ma mère. Une fois fait, je me passe les portes de sécurités non sans me retourner plusieurs fois laissant couler d'autres larmes. Et me voilà partis pour quatre heures de voyage.
Ça y est, je suis arrivée à Londres après m'être battu avec ma valise pour la sortir du train. Comme d'habitude, je prends un taxi pour mon immeuble. Arrivée en bas de mon lieu de vie, je paie le taxi et y sors pour rejoindre le hall. Je m'avance en direction de l'ascenseur, avec un peu de chance il s'est fait réparer. J'appuie sur le bouton et... Rien ne se passe. Dommage, l'espoir fait vivre. Je vais devoir me taper quatre étages à la marche. Si avec toutes ces marches mes jambes ne deviennent pas aussi dures que du béton, je ne comprends rien à l'exercice physique.
Je souffle un bon coup arrivée à ma porte. Tout ce que je veux maintenant, c'est de me coucher dans mon lit pour pouvoir me préparer pour mon entretien de demain.
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La biographe | l.t
FanfictionSoraya, une jeune biographe, se voit, un jour, écrire sur Louis Tomlinson, lui, jeune chanteur. Au fur et à mesure de leur relation, ils apprendront à mieux se connaître jusqu'à même découvrir certaine chose impensable . Terminée le 18/07/2022