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Je me lance dans des recherches, mais cette fois ce n'est pas sur Louis, mais sur M. Evans. J'en ai assez de ne rien savoir de lui. Il doit bien avoir des choses écrit sur lui sur internet. Comme le nombre d'enfant qu'il a ou bien en quelle année il s'est marié ? Alors, tapons son nom dans la barre de recherche... Bon, je tombe directement sur le compte Instagram d'un Benjamin Evans. C'est très probablement lui.

En entrant dans son compte, je commence à faire glisser vers le bas toutes ses photos. À ce moment là, on ne m'appelle plus Soraya Jones, mais Sherlock Holmes. Je fais défiler les photos jusqu'à tomber sur un cliché intéressant. C'est en premier plan M. Evans tenant dans ses bras une petite fille. Outch, c'est mal parti.

Sur la suivante, c'est une jeune femme qui est prise en photo et en défilant de plus en plus les cliché je remarque que cette jeune femme se trouve sur le quart des photos. J'ai bien l'impression qu'il a des enfants et une femme, mais n'ayant pas vu d'alliance à son doigt, j'en déduis qu'ils ne se sont pas marié. Mais ils ont quand même des enfants bordel.

Putain, je peux oublier l'idée que quelque chose se passe entre lui et moi. Même si il tente quoi que ce soit, je refuserai par solidarité entre femme pour sa copine et surtout par principe.

***

J'entends mon portable sonner, c'est donc sans attendre que je réponds.

- Oui ?
- Ma chérie ! Ça faisait longtemps.
- Maman, ça fait exactement quatres jours.
- C'est bien ce que je disais ça fait une éternité.

Je ris de son abus. Quatre jours est loin d'être une éternité c'est même rien en y repensant, mais je suis quand même contente d'entendre sa voix. Depuis quelques jours je me sens très seule. Depuis qu'Olivia a quitté mon appartement la dernière fois que nous avons parlés de Louis. Personne n'est venu me rendre visite, ils sont tous occupés, ça doit faire trois jours.

- Comment tu vas depuis cette éternité ?
- Très bien ma chérie, depuis ces quatre jours interminables j'ai eu le temps de regarder les vidéos de toi et le brun qui ne te lâche pas d'une semelle et ai eu le temps de lire le trois quarts des rumeurs sur ces vidéos. Qui aurai put penser qu'il y avait tant de rumeur sur internet ?

Bordel, mais combien y a t'il de vidéo de nous ? Je n'ose même pas penser au nombre de rumeurs et histoires écrites.

- Et bien à défauts d'avoir lu des choses fausses, j'espère que ça t'as divertis.
- Oh si tu savais. C'est très amusant de lit ce genre de choses.
- C'est Raya ? Raya !

Oh ma petite Kira. Qu'est-ce qu'elle me manque. Elle fait partie des raisons pour lesquelles je déteste quitter Sheffield, elle et ma mère bien sûre. Même si avant Kevin était lui aussi une de mes raisons, aujourd'hui, j'essaye de ne plus y penser.

Merci Louis de m'avoir obligé à retirer toutes les photos de lui de mon appartement.

- Choupette !

J'entends le téléphone changer de main et la petite voix enfantine de ma soeur résonne dans l'appareil.

- Raya ! C'est comment Londres ? Il est comment le monsieur qui t'aime ? Il est beau au moins ? Il est gentil ? Est-ce qu'il est drôle ? Il a l'air de beaucoup t'aimer sur la vidéo de vous. Je pourrais le rencontrer un jour ? Il a des animaux ? Si oui, quel genre d'animaux ? Ils sont gros ? Est-ce qu'il-
- Kira, stoppe ! Tu poses trop de questions à la fois.
- Pardon, c'est juste que lui a l'air gentil par rapport à Kevin donc je voulais savoir ce que ça faisant.

Alors ça, tu peux pas savoir à quel point il est gentil, mais aussi à quel point il peut être chiant en même temps. Pas facile tous les jours.

- Je sais Choupette et je te promets que tu le rencontreras un jour. Promesse de grande soeur.

Je lève ma main en l'air comme signe de promesse comme si elle pouvait le voir. Je l'entends rire de l'autre côté de l'appareil. Et j'espère de tout mon coeur que j'arriverai à tenir cette promesse dans le cas contraire cela brisera nos deux coeurs.

- Ma Choupette, tu peux redonner le téléphone à maman ?
- Tout de suite, mais avant dis moi quand est-ce que l'on pourras de nouveau se voir ?
- Je ne sais pas ma Choupette. Je travaille beaucoup et n'aurais pas le temps de faire un aller-retour de Londres à Sheffied dans les mois qui suivent.
- Oh, d'accord... Promets moi que s'appellera plus souvent dans ce cas.
- Je te promets ça aussi Choupette.

Le téléphone change de nouveau pour se retrouver finalement dans les mains de sa propriétaire de base.

- Ma chérie ?
- Maman, tu penses que tu peux prendre l'avion ou la voiture pour me rejoindre avec Kira ?
- Non, je ne peux pas ma chérie, je travaille et mes prochaines vacances assez long pour ce genre de voyage sont dans cinq mois.

Je grimage et laisse, sans m'en rendre compte, une larme coule sur la joue gauche.

- Soraya ?
- C'est dur maman... Malgré que mes amis soient présents la plupart du temps pour m'épauler, je n'y arrive plus, je me sens triste dès qu'ils s'en vont.
- Ma chérie, je suis désolée, je peux peut-être voir avec des collègues si elles veulent bien me remplacer pour au moins un mois.
- Non maman, je préfère que tu travailles pour les besoins de toi et Kira que tu me rejoins à cause de mes caprices.
- Ma chérie, ce n'est pas un caprice ce que tu as. C'est que tu n'arrives plus à supporter la solitude. Dylan m'a dit qu'il était parti de chez toi et il est désolé. Je sais que c'est dur pour toi depuis que ton père est-

Je la coupe rapidement.

- Le dis pas, s'il-te-plaît, ne le dis pas.
- Je ne dis rien. Ne t'inquiètes pas ma chérie, je vais trouver une solution pour ta solitude. Je te rappelle demain avec une solution a ton problème. Bisous je t'aime ma fille.
- Moi aussi maman.

Je sèche mes larmes en me couchant dans mon lit le visage enfouis dans l'oreiller.

La biographe | l.tOù les histoires vivent. Découvrez maintenant