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Qu'est-ce que Louis Tomlinson se trouve devant la porte de mon appartement ? Grande question. Question dont je tiens à connaître la réponse.

- Tu t'es perdu ?
- Ouais je crois, je suis venu voir Soraya Jones, mais je me retrouve face à un panda.

Je souffle désespérée, je préfère ignorer sa phrase dite drôle pour passer à un sujet qui m'intéresse plus.

- Pourquoi tu es venu ?
- Je suis venu pour la biographie.
- M. Vines a changer d'avis ?
- Absolument pas, je suis là contre sa volonté.
- Pourquoi ?
- Pourquoi faut-il toujours que tu pose des question inutile ?

Je souffle de nouveau en essayant de fermer ma porte, mais évidemment, il m'arrête.

- Attends, je veux que l'on sorte.
- Pas moi.
- Je m'en fous de ton avis. Prends une veste et suis moi.

En voyant que je ne bouge pas d'un centimètre, Louis prend les devants et entre comme bon lui semble en me passant devant fouillant dans mon salon je ne sais quoi.

- Bordel, mais où sont tes veste ?
- Dans mon dressing ?
- Pas con. Où est ta chambre ?
- J'y vais, fais comme chez toi. 

Je lui lance sarcastiquement en roulant des yeux. Ce qu'il peut être sans gêne celui-là. Je vais donc dans ma chambre, récupère un sweat noir simple. Je profite de ce moment seule pour pouvoir voir les dégâts sur mon visage. Et effectivement, des poches noires se sont logées sous mes yeux contrastant avec ma peau de naturelle blanche. J'avoue que l'idée de rester une semaine sans sortir et avoir pour seule activité un marathon de film cliché n'était pas vraiment la meilleur. Abandonnant le fait de les cacher, je retourne dans le salon. 

En arrivant dans le salon je ne vois pas Louis directement, c'est en me déplaçant dans la cuisine que je le vois avec une photo dans les mains. Plus je me rapproche plus je peux voir distinctement tous les visages sur cette photo. Cette photo a été prise il y a deux ans sur une plage pendant mes vacances en Espagne, sur la photo Kévin me prend par les hanches le sourire aux lèvres tandis que moi je le regarde amoureusement. J'arrache le cadre des mains du brun pour la reposer sur son étage prédestinée, le clichée face contre terre. Suite à mon action Louis tourne son regard vers moi, ses sourcils sont froncés et sa bouche entrouverte s'apprêtant à parler.

- Pourquoi t'as toujours une photo de lui dans tes photos de famille ?

- De qui ? 

Ouais, j'ai préférée nier que d'affronter la vérité, c'est lâche.

- Du gars qui t'as fait pleurer.

Je nie toujours, mais sans rien dire cette fois. Nier n'est peut-être pas une solution, mais c'est la mienne.

- Tu devrai la jeter.

- Je devrai, mais, malheureusement pour toi, ce ne sont pas mes intentions.

- Et pourtant tu devrai.

Je souffle espérant qu'il m'entende pour lui montrer de changer de sujet. Ce qui marche puisqu'il m'attrape le bras et me tire vers la sortie. Après avoir fermer à clef, je me dirige vers les escaliers, mais Louis me tenant toujours le bras m'empêche de bouger. Je n'ai pas le temps de le questionner qu'il me répond sans me regarder.

- Pourquoi on prend pas l'ascenseur ? Il a l'air de fonctionner. 

Je fronce les sourcils et détourne mon regard vers l'ascenseur dont une petite lumière clignote signe qu'elle a été remise en état. En secouant la tête, je lui répond.

- Non, je n'ai pas vraiment confiance en cette ascenseur. 

Je ne lui laisse pas le temps de répondre que je le tire pour descendre les escaliers. Si l'ascenseur fonctionne vraiment cela veut dire que quelqu'un l'a réparer et ce quelqu'un ne peut être M. Anderson puisqu'il a décider de fait toute les réparations lui même, le propriétaire de l'immeuble lui ayant donner champ libre. Et il se trouve que ma confiance envers M. Anderson est équivaut à ma peur des clowns. Tous les clowns sont terrifiants. Donc connaissant M. Anderson, il a dû le piéger pour s'amuser et nous faire rager. Sachant cette information, j'aurai dû y envoyer Louis et attendre qu'il revienne de son séjour dans le monde des horreurs. Je souris en pensant à cette possibilité, mais me fais rapidement réveiller par Louis me secouant par les épaules. Voyant que je suis sortie de mes pensées, il continue son chemin vers la sortie sans attendre que je le suive, ce que je fais sans me prier.

***

Il est 18 heures, nous nous sommes promener toute la journée dans un parc, nous avons discuter de nos enfance , future projet et passion ouais encore, mais cette fois je me souviens d'absolument tout et si M. Vines me permet de reprendre mon rôle d'auteur pour la biographie, je pourrais utiliser toutes ces informations. Malheureusement, nous devons rentrer de notre balade parce que j'ai froid. D'ailleurs Louis ne peut s'empêcher de me faire la leçon. 

- Si tu avais pris ta veste comme je te l'avais demander nous ne serions pas en train de faire demi-tour.

J'ai potentiellement oublier ma veste. mais il m'a tirer vers ma porte aussi, je n'ai pas eu le temps de la prendre.

- Si tu ne m'avais pas presser pour sortir, je ne l'aurais pas oublier. 

- Je ne t'aurais pas presser à sortir si tu n'avais pas mis dix putain de minutes à prendre une veste, surtout si c'est pour l'oublier au final.

Je ne réponds pas. Je sais que j'ai tords, mais, étant de mauvaise langue, je ne veux ni assumer ni m'enfoncer dans ce mensonge. Oui, c'est mal. Le reste chemin du retour se fait dans le silence, un silence pas si gênant que l'on pourrait le croire. Ce silence là est plus léger presque reposant. Mais évidemment, il ne dure puisque Louis le brise. 

- Je vais demander à Matt de te reprend pour écrire. 

- M. Vines ? Pourquoi ?

- Parce qu'à défaut d'être obligé de faire cette biographie j'aimerai choisir l'écrivain qui la fera. 

- Et tu me choisi moi ?

- Ouais et s'il te plaît ne prend pas la grosse tête si non je change direct d'avis.

Je ris en hochant la tête pour accepter sa "condition" ce qui fait sourire Louis. Nous finissons notre trajet devant mon immeuble où nous disons aurevoir et partons tous deux de notre côtés.

La biographe | l.tOù les histoires vivent. Découvrez maintenant