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Hier soir, M. Evans m'a raccompagné chez moi, dans sa limousine bien entendu, il a même eue le courage de monter toutes ces marches pour me dire au revoir devant chez moi. J'avoue que je l'aime bien, il est gentil, gentleman, beau et fait vraiment de son mieux pour m'aider contrairement à ce Louis. Malgré le fait que j'étais vraiment fan de lui quand j'avais 17 ans, aujourd'hui il est loin d'être le Tommo de 2012 toujours blagueur, joyeux et bagarreur. Il a certes vieilli, mais aussi devenu plus têtu et visiblement moins joyeux. Je ne sais pas ce qu'il s'est passé pour qu'il soit aussi terne, mais je vais forcément le découvrir en écrivant sur lui, s'il accepte bien sûre.

Aujourd'hui, je n'ai rien à faire à part attendre les instructions de M. Evans, donc pour passer le temps je vais faire des recherches plus approfondi sur le grand Louis Tomlinson. Pendant mes petites recherches, mon téléphone sonne m'indiquant qu'un message vient d'arriver, étant de la part de M. Evans, je l'ouvre sans plus tarder.

"M. Tomlinson a finalement accepté le projet vous vous verrez dans deux semaines pour une interview seul à seul. Il vous demande seulement de ne pas écrire sur son époque dans les One Direction, ceci est ça seule condition. Acceptez-vous de continuer tout en sachant cette condition ?"

Ne pas parler de son groupe ? Cela va être compliqué de ne pas en parler puisque ça fait partit de lui et de son passé, mais je n'ai pas vraiment le choix. Je ne compte vraiment pas refuser ce projet pour une condition aussi légère, je n'aurai qu'à parler de sa vie privée, de ses activités en dehors de la musique et surtout de sa future carrière solo. J'accepte donc sans vraiment peser le pour et le contre. Je repose mon portable par la suite et reprends mon activité jusqu'à ce que l'envie de sortir me prenne. Je suis donc mon envie et sors de mon appartement fermant derrière moi. Je descends les nombreuses marches de mon immeuble et me dirige vers un petit parc pour me balader. Je trouve en banc seul et en profite donc pour m'y poser quelques minutes. Pour passer le temps j'envoie un message à Dylan.

"Salut mon débile préféré, comment tu vas ?"

La réponse est presque immédiate, ce fou ne se décolle jamais de son portable.

"Salut la folle, je vais bien et toi ? La grande ville ?"

Je continue de lui écrire pendant 20 minutes jusqu'à ce que l'on m'interrompe.

- Les jeunes et leurs portables, quelle histoire.

Je me retourne vers cette voix et suis surprise de trouver mon sujet d'écriture aka Louis Tomlinson debout devant moi.

- Pardon ?
- Ca fait 15 minutes que je te vois sourire comme un débile devant ton portable.
- Et alors, je ne vois pas en quoi cela vous regarde. Et puis, je ne vous permets pas de me traiter de "débile".
- Ca me regarde parce que je ne veux pas que la fille qui va écrire sur moi soit une accro à son portable. Et si toi tu ne me le permets pas, moi je me le permets.
- Je ne suis pas accro à mon portable, j'écris simplement à mes amis.
- Ouais donc ça reviens à ce que j'ai dit, les jeunes et leurs portables c'est une histoire.

Je souffle un bon coup, cette conversation n'a pas de sens.

- Que vouliez vous au juste ?
- Absolument rien.
- Alors, pourquoi me parler ?
- Oh pardon, je ne voulais pas te déranger dans ton tête à tête avec précieux portable.

Il dit ça ironiquement ce qui m'agace encore plus. Je souffle en rangeant mon portable dans ma poche de jean. Je me lève par la suite et pars sans lui dire un mot de plus. Malheureusement, il a décidé de me suivre sans s'arrêter de parler.

- Wouah la jeunesse d'aujourd'hui se vexe tellement rapidement. C'est fou que Matt ai accepté qu'une enfant aussi jeune que toi fasse ma biographie. Je ne pensais pas que l'on recrutait les enfants. Tu as fait quoi comme études ? As tu au moins passée ton brevet ? Parce que j'ai pas tellement envie de tout t'apprendre. C'est quand même toi qui seras censée de tout écrire comme une grande personne. J'espère que tu ne feras pas de bêtises.

Il parle trop pour ne rien dire d'intéressant ce qui fait monter la colère en moi. Je me retourne d'un coup pour lui faire face les sourcils froncer et le visage d'un rouge surement flamboyant.

- Je ne suis plus une enfant. Je n'ai plus 15 ans et mieux encore, j'en ai 27. J'ai donc mon brevet, mon bac et tout ce qu'il faut pour vous satisfaire. Pendant cette période d'écriture qui sera, je l'espère de tout coeur, rapide, vous n'aurez rien à m'apprendre. Ce ne sera pas ma première biographie et je ne ferais par conséquent aucune "bêtises" comme vous le dites.

J'avoue ne plus avoir d'air dans les poumons après lui avoir balancé tout ça, mais je pense qu'il ne l'ouvrira plus pour un petit moment. Donc, voyant qu'il ne me répond pas et qu'il ne fait que de me fixer dans les yeux, la bouche entrouverte, je me retourne et me remets à marcher plus rapidement essayant tout de même de lui fuir. Mais le malheur a vraiment décidé de ne pas me laisser tranquille puisque le moulin à paroles revient à la charge courant littéralement derrière moi.

- Attends, mais t'es vieille en faite. Je te voyais clairement plus jeune genre 18 19 ans pas plus. T'as fais de la chirurgie ? Ou non je sais t'utilise une de ces crèmes pour la peau. Je devrai moi aussi essayer un jour. Oh et puis tu devrais arrêter de froncer les sourcils, ça fait des rides et ce serait dommage pour toi.

Il est à présent à mes côtés et ne s'arrête pas de parler. D'un coup, il se retourne vers moi et m'arrête en me prenant par les épaules. Il me regarde fixement dans les yeux avant de s'exclamer les plus sérieux possible.

- Attends, attends faut que je te dise un truc.

Nerveuse de son air sérieux je me mordille la lèvre inférieure et le regarde dans les yeux attendant la suite.

La biographe | l.tOù les histoires vivent. Découvrez maintenant