Le portes de l'ascenseur s'ouvrent enfin sur Dylan avec un pied de biche à la main et le concierge avec les mains sur les hanches. L'un a le sourire collé au visage tandis que l'autre fusille Louis du regard. Je vous laisse devinez lequel fusille Louis du regard. Je ne prends d'ailleurs pas le temps de me retourner vers ce dernier que je sors de la cabine de l'enfer pour rejoindre la porte de mon appart Dylan à mes trousses.
- Pourquoi il est là lui ? Il sourit d'où ? Il t'a suivi ? Il t'a fait du mal ? Physiquement ou moralement ? Est-ce qu'il a abusé de toi dans l'ascenseur ? Si oui, je lui défonce la gueule.
Je me retourne d'un coup vers Dylan lui retirant son pied de biche des mains et le courant dans ses questions ne les supportant plus.
- Bordel Dylan, arrête avec tes questions à la con. Louis ne m'a rien fait, il m'a seulement raccompagné.
- Je pense que tu es assez grande pour rentrer seule chez toi et quand bien même tu as besoin que l'on te raccompagne, il peut partir d'ici maintenant que tu es bien rentrée.Je regarde Louis derrière Dylan, il est en train de discuter avec le concierge. Même si je n'entends pas leur discussion et que je n'en prête absolument pas mon attention, je reste à regarder le brun aux yeux azure. Louis tourne son regard vers le mien, mais rapidement je tourne le mien vers Dylan dans le but de fuir.
- Je vais lui parler.
- Dépêche toi, il faut qu'on aille voir ton père.
- Oui oui, ne t'inquiète pas. Je fais vite.Je m'approche du concierge et de Louis en laissant quand même un bon mètre entre moi et eux. Louis me remarque et coupe rapidement sa conversion avec M. Anderson, ce dernier par avec un demi-sourire coller sur le visage et le pied de biche qu'il m'a littéralement arraché des mains quelques secondes plus tôt.
- L'écrivaine.
- Louis, et bien... Je voulais te remercier de m'avoir raccompagnée.Louis rit à ma phrase comme si j'avais dit la chose la plus drôle au monde et se rapproche plus de ma personne laissant entre nous une dizaine de centimètres.
- Tu me remercis donc de nous avoir bloqué dans un ascenseur pendant vingt longues minutes ?
Je ris à mon tour me rendant compte que je me suis mal exprimée.
- Non je ne te remercis pas pour ça, mais malgré le fait que nous sommes restés bloquer, nous avons pu parler de nous sans artifice et j'ai bien aimé.
- Moi aussi j'ai bien aimé, l'écrivaine.
- Soraya !Dylan cri devant la porte de mon appart en tapotant sa montre de son index.
- C'est donc lui Dylan, il n'a pas l'air heureux de me voir avec toi.
- Non, il ne l'est pas vraiment.Je ris en observant ses yeux hypnotisant. Dylan continue d'hurler comme un vieux fou.
- Il faut vraiment que j'y aille là.
- Ouais, à cause de ton père.Je perds mon sourire en entendant ce dernier mot.
- L'écrivaine, si tu veux vraiment que je te raconte mon histoire avec honnêteté, il va falloir qu'on fasse un marché.
- Quel marché ?
- Si je te raconte mon histoire tu fais de même avec ton histoire.
- Très bien.
- Bouge toi, Soraya !
- On se revoit quand on partira dans ta maison familiale ?
- Ouais, c'est ça. Je viendrai te chercher devant ton immeuble. T'as intérêt à être prête à temps.Je hoche la tête le sourire scotché aux lèvres. Mais le silence s'installe rapidement entre nous et ne savant pas quoi faire pour nous sortir de ce silence qui n'a rien d'apaisant, je me jette sur lui pour le prendre dans mes bras. Louis est, au départ, tendu comme si il ne s'attendait pas à mon geste, mais ensuite entoure ses bras autour de mes hanches le plaquant contre son torse. Collée à lui je peux sentir son parfum et c'est une chose exquise. Louis enfuit son visage dans mes cheveux et me chuchote à l'oreille.
- Je veux tout savoir de toi.
Je n'ai pas le temps de faire quoi que ce soit d'autre que Louis se décroche de moi, prend une de mes joues dans sa main droite et m'embrasse ma joue libre. Puis part sans un seul autre mot. Tandis que moi je reste au milieu du couloir, les joues rouges. Dylan m'attrape le bras me tirant dans l'appart sans se soucier de mon état.
***
Nous sommes arrivés à l'hôpital. Quel endroit est plus sinistre que celui-là ? De nombreuses personnes meurent dans les chambres. Et lorsque la place est libre et que l'ancien propriétaire n'est plus de ce monde, la chambre change très vite de propriétaire comme si c'était normal et habituel. Je trouve ça horrible et inhumain. Dylan me prend délicatement le bras pour m'inciter à avancer ce que je fais. Mais lorsque nous passons les portes de l'hôpital, tous les regards des gens qui attendent que l'on les prenne en charge se tourne vers nous. Ignorant ces regards curieux, nous avançons à l'accueil ou la secrétaire nous accueil avec un sourire triste et timide.
- Toujours la même chambre ?
- Oui, toujours la même.Elle hoche la tête en même temps que de nous répondre, le téléphone à la main. Nous allons donc prendre les escaliers pour nous rendre dans la chambre de mon paternel. Devant la porte, la boule dans mon ventre ne fait que croître tellement que je n'ose pas ouvrir la porte de la chambre même encouragée par Dylan. C'est lorsque j'entends mon meilleur ami m'encourager une autre et dernière fois que je décide d'entrer dans la chambre tombant sur mon père. Il est relié à des machines qui font à elles seules un bruit atroce. Un masque est accroché à sa bouche lui donnant de l'oxygène. Mon pauvre père a le corps immobile et semble très lourd, comme à son habitude.
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La biographe | l.t
Fiksi PenggemarSoraya, une jeune biographe, se voit, un jour, écrire sur Louis Tomlinson, lui, jeune chanteur. Au fur et à mesure de leur relation, ils apprendront à mieux se connaître jusqu'à même découvrir certaine chose impensable . Terminée le 18/07/2022