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Honnêtement, le repas était incroyable par contre je ne prendrai plus jamais de vin. M. Evans m'a ramener chez moi à 22 heures trente, plus tôt que je ne le pensais. Tout le repas, il ne m'a parlé que du travail et M. Vines et M. Tomlinson bla bla bla. Je suis légèrement déçu, j'avoue. En rentrant, l'entièreté de chez moi était éteint et Dylan avait disparu. J'allais lui envoyer un message, mais je me stoppe que je trouve un petit message poser sur la table de la cuisine. Je le prends et le lis.

'Pour la folle,

Je ne sais pas à quelle heure tu es rentré. Mais si c'est le matin à 10 heures, je te félicite, tu as enfin réussi à passer une soirée entière avec un homme. Mais si c'est le contraire, je suis simplement soulagé, je ne veux pas que ma soeur aille chez n'importe qui. Bref, je suis sortie voir une fille, je ne rentrerai sûrement pas ce soir, mais demain dans l'après-midi.

De la part de ton ami le plus précieux, Dylan

PS: Cette fille n'est rien de plus qu'un amie, ne t'inquiète pas'

Bon bah je suis seule, même si j'ai l'habitude, je ne m'attendais pas à rentrer si tôt ce soir. Peut-être qu'Olivia a raison, il est peut-être marié et père de quatre enfants, je n'ai vraiment pas envie de devenir belle-mère a 27 ans. Dans la soirée, j'ai reçu plusieurs messages d'Olivia que j'ai préféré ignorer sur le moment, soyons réalistes je n'allais pas lui répondre alors que je mange avec M. Evans. Je décide donc de l'appeler maintenant. Elle répond à la deuxième tonalité.

- Soraya ! Dis-moi tout. Ses enfants sont gentils, pas trop moches ? Attends non, ne me dis rien, j'arrive tu me diras tout en direct.

Et elle raccroche. Bon bah j'ai plus qu'à l'attendre. Quoi que je n'ai pas à attendre très longtemps puisque les coups sur la porte retentissent déjà. Bordel elle est rapide. Je vais donc ouvrir la porte et rencontre, sans une once de surprise, Olivia. Dès que la porte s'ouvre, elle se précipite à l'intérieur pour aller se poser sur mon canapé. Assise sur le canapé, elle me regarde un grand sourire plaquer sur le visage et tapote la place à ses côtés. Sincèrement, si je ne la connaissais pas, j'aurais eu peur. Mais comme Olivia est Olivia, j'obéis à sa demande.

- Aller Soraya, raconte moi tout, je veux tous détails de vos conversations.
- Nos conversations ? Ça va être très rapide puisqu'il n'y en a qu'une.
- Comment ça qu'une ?
- Qu'une conversation.
- Non, mais cette partie de ta phrase je l'ai compris. Seulement, je ne comprends pas pourquoi tu dis qu'il n'y en a qu'une. Ce n'était pas censé se passer comme ça.
- Faut croire que rien ne s'est passé comme il fallait.
- Quelle a été votre seule conversation ?
- Nous avons discutés du travail, seulement et uniquement du travail.
- Quoi, mais il ne t'a rien dit d'autre ? Question personnelle ? Anecdote amusante ? Blague gênante ?

Je remues la tête de gauche à droite sans émettre le moindre sourire concentrer à fixer le sol.

- Compliments sur ta tenu ?

Cette fois j'arrête de bouge la tête pour la relever vers elle.

- Si, il m'a dit que j'étais belle dans ma robe. Mais je pense plutôt que c'était par politesse qu'une technique de séduction.
- Arg, je suis désolée ma belle, je pensais vraiment qu'avec cette robe tu réussirais à pécho ton petit vieu- je veux dire ton prince charmant.

J'ignore sa petite "faute" et m'étale sur le canapé en étoile pour essayer de trouver une réponse au pourquoi il n'a rien tenté.

- Peut-être que tu as raison. Peut-être qu'il est marié et père de famille. Peut-être que je me suis méprise sur ses intentions. Peut-être que depuis tout ce temps, il ne me voyait que comme une écrivaine débutant dans le métier. Peut-être que c'est pour ça qu'il m'a contacté, il avait pitié.
- Et tu sais qui peut répondre à tes 'peut-être' ?
- M. Evans ?
- Je pensais plus à Louis ou son manager, mais si toi ça ne te dérange pas d'aller voir le gars qui n'arrête pas de te donner de faux espoirs et de lui demander directement, sans aucun tact ; 'Salut, ça fait des semaines voire des mois, que je me questionne sur votre vie sentimentale. Donc, pouvez vous me dire clairement si vous êtes marié donc ne cherchez rien, si vous êtes marié, mais êtes en manque ou si vous êtes célibataire et refuser simplement le fait de tester quelque chose avec une personne dont l'âge est inferieur au vôtre.' Franchement, je ne pense pas que ça le fasse vraiment.

- Bon d'accord, je demanderai à quelqu'un d'autre.
- Bien.

La tête maintenant bien plus légère grâce à Olivia, une autre question vient prendre le dessus sur notre précédente conversation.

- Comment t'as fais pour arriver si vite ?
- Oh, j'étais en bas de ta rue, je n'ai eu cas courir comme jamais pour venir.
- Pourquoi t'as couru ?
- J'avais hâte de savoir, même si maintenant j'ai de la peine.

Outch.

- Mais attends, pourquoi tu étais en bas de ma rue ?

Olivia ne répond pas tout de suite, elle semble elle-même essayer de savoir pourquoi elle se trouvait à cet endroit. Puis d'un coup, ses yeux s'ouvrent pour former deux grandes soucoupes, sa bouche forme un 'o' et ses mains viennent attraper ses cheveux de manière agressive. Elle se relève d'un bond et se poste devant moi ses yeux me scrutant alertés.

- Bordel de merde, je devais rendre visite à ma grand-mère.

Je regarde l'heure, ça fait quand même une heure qu'elle est ici. Je ne pense pas qu'elle puisse rendre visite à sa grand-mère, l'ehpad étant déjà bien fermer.

- Olivia tu as loupée l'heure de visite de trois heures.
- Vraiment, ça ferme à 20 heures ? Oh merde, j'ai plus qu'à aller appeler ma grand-mère pour m'excuser. Désolée Soraya, je dois y aller.
- Pas de problème, rentre bien.

Nous nous faisons un câlin comme au-revoir puis elle part fermant la porte derrière elle. Je secoue la tête le sourire aux lèvres, Olivia ne peut s'empêcher d'oublier des choses, c'est comme ça, c'est elle. N'ayant pas l'envie de dormir, je me réfugie dans mon fabuleux canapé et lance un nouveau film à l'eau de rose prenant, évidemment avec moi, un pot de glace à la vanille.

***

On toque à ma porte, naturellement, je me redresse de mon canapé, pose mon pot et vais ouvrir à cette personne qui commence à frapper de plus en plus fort. Je pense que c'est Olivia, elle a sûrement oublié quelque chose vue comment elle est partie très vite presque en courant. J'ouvre la porte, m'appuyant sur cette dernière pour soutenir mon poids.

- Olivia, qu'est-ce que tu as encore oubl- Louis !?

La biographe | l.tOù les histoires vivent. Découvrez maintenant