Ma mère devrait arriver dans une heure, étant en ce moment très nerveuse, j'ai nettoyé l'intégralité du salon, chose que je n'aurais jamais faite en temps normal. Louis m'a regardé faire assit dans le canapé, armé de son carnet et d'un stylo bleu. Mais il s'est néanmoins lever et m'a arrêté lorsque je m'approchais de la cuisine un balai dans la main.
- Stop arrête de tour nettoyer et assied toi sur le canapé avec moi. Attendons que ta mère arrive.
- Je ne suis pas sûre d'y arriver. Je le sens mal, quelque chose de mauvais va se passer.Louis prend mon bras et me fait tomber avec lui sur le canapé, il passe, par la même occasion, un bras autour de mes épaules et me fixe de ses petits yeux bleus azures, ils sont magnifiques et si unique à mon avis.
- Qu'est-ce que tu n'es pas sûre d'arriver, je ne comprends pas.
- Je ne suis pas sûre d'être prête à entendre la vérité.
- Je pensais que c'était ce que tu voulais, c'était le cas hier.
- Oui, mais j'ai peur de ce qu'elle va être, que tout change après ça.
- Tu n'as pas à avoir peur. Quoi qu'il se passe je serai là pour te soutenir comme on avait dit.Je hoche la tête sans rien dire, laissant mes pensées prendre possession de ma tête. Une question en particulier me gêne. Que sommes nous, Louis et moi ? C'est vrai quoi, nous dormons ensemble, nous nous câlinons, nous nous donnons la main, et nous avons été à plusieurs reprises à la limite du baiser. Donc, quelle étiquette nous coller ? Ami proche ? Amant ? Couple ?
- Louis ?
Le brun déplace son bras précédemment posé sur mes épaules pour le déplacer sur mes hanches, ses doigts tracent de petits cercles sur mon ventre à travers le tissu de mon haut.
- Oui ?
- Que sommes nous ?Louis tourne la tête vers moi sans cesser ses petites caresses, mais j'utilise tout ce que je peux pour ne pas croiser son regard.
- Pardon ?
- Quelle étiquette nous coller ?
- Pourquoi tu parles d'étiquette ?Putain, mais quand est-ce qu'il réfléchit ? Je me retourne d'un coup vers lui les sourcils froncer et un coussin entre mes bras et ma poitrine.
- Comment veux tu que je te le demande ? Que représentons nous ? Comment nous définir ? Comment les gens doivent ils nous voir ?
- Je comprends pa-
- Moi non plus je n'arrive pas à comprendre. Nous faisons tout comme le ferai un couple, se tenir la main, se câliner, dormir ensemble, mais nous ne nous embrassons pas comme le ferai les vrais couples. Donc, que sommes nous ?Je fais une pause et c'est en reprenant mon souffle que je me rends compte de tout ce que j'ai dit. Certes, je pensais chaque mot dit à haute voix, mais je ne me pensais pas assez courageuse pour tout lui dire. Je suis un peu fière de moi.
- Nous sommes ce que tu veux.
- C'est pas une réponse ce que tu me dis. Pas celle que j'attendais.Je retourne à ma place d'origine, le regard loin devant moi ignorant Louis, ou du moins, essayant de l'ignorer puisqu'il fait tout pour que son visage soit dans la vision périphérique. Il retire même son bras de ma hanche, c'est pour dire.
- Que veux tu ? Que je t'embrasse avec ardeur ? Que je t'affiche sur mes réseaux en affirmant que tu es la femme de ma vie ? Te demander en mariage et qu'on ait beaucoup d'enfants par la suite ?
- Non, non. Je ne veux rien de tout ça.Malgré que la première proposition soit très tentante.
- Alors, quel est ton souhait ? Dis moi, je le réaliserais si il est dans mes cordes.
Ce que je souhaite ? Je souhaite être avec lui, ce n'est que maintenant que je m'en rends compte. Je déteste quand il se vante du nombre de conquêtes il a eu, oui il l'a déjà fait ce gamin. Je déteste quand il corrige mon orthographe des mots. Je déteste quand il s'enferme dans la chambre pour, je cite : "écrire sans distraction". Malgré tout ça, j'aime ses caresses, j'aime quand il est à proximité de moi, j'aime quand il me parle. Je sais que ce n'est pas normal d'éprouver ça pour un simple ami. Ce n'est pas normal de vouloir qu'il me tienne dans ses bras durant des heures si ce n'est pas l'éternité. Ce n'ait pas normal de regarder son visage le matin quand je me lève la première ou le soir quand je me couche la dernière. Et je suis presque sûre que les amis, même les plus proches, ne rêvent pas de s'embrasser et de passer les doigts dans leurs cheveux, c'est mon cas. Une main se porte à mon bras serrant plus ou moins fortement ce dernier.
- L'écrivaine ?
Je secoue la tête pour essayer d'effacer toutes traces de pensées qui pourraient me faire perdre le contrôle de mes actes et paroles. En revenant de mes pensées, j'entends Clifford aboyé agressivement. En me tournant vers le son, je vois le chien noir assit devant la porte il ne cesse d'aboyer. Je n'y prête pas attention et me tourne de nouveau vers Louis.
- Ça fait cinq minutes que je t'appelle. Où tu étais ?
- Nulle part. Je pensais.
- J'ai vu ça. Tu pensais à moi ou quoi ?Tu ne crois pas si bien dire, Louis.
Il secoue à son tour la tête un petit sourire aux coins des lèvres. Comment peut il encore sourire après notre conversation ? Incroyable ce garçon.
- Ça a sonner à la porte. Ta mère est sûrement en train d'attendre derrière.
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La biographe | l.t
Fiksi PenggemarSoraya, une jeune biographe, se voit, un jour, écrire sur Louis Tomlinson, lui, jeune chanteur. Au fur et à mesure de leur relation, ils apprendront à mieux se connaître jusqu'à même découvrir certaine chose impensable . Terminée le 18/07/2022