40

11 2 0
                                    

- Comprends moi ma chérie. J'étais seule.
- Tu l'as dit à Kira ?
- Bien sûre que non.
- Quand tu rentreras, tu lui diras.
- Hors de question, elle ne le supportera pas.
- Non, moi je n'ai pas supporté grandir dans le mensonge, alors je ne veux pas que Kira subisse le même sort. Si toi, tu n'as pas le courage de lui avouer, je le ferai à ta place.

Ma mère a la tête baissée, elle a honte et elle a de quoi. Nous restons quelques secondes qui me semblent d'interminables heures à ne rien faire et ne rien dire. Louis prend la parole en me rapprochant de lui passant un bras autour de mon ventre.

- Il faut que nous allions travailler, l'écrivaine.

Ma mère relève la tête regardant uniquement Louis.

- De toutes façons il faut que je rentre.

Elle se lève du canapé et se dirige très rapidement vers la porte.

- Au revoir, jeune homme prenez soin de ma fille et toi, ma chérie, essaye de me comprendre et de me pardonner. Je tenterai de mon côté d'en parler à Kira.

Elle part sans ajouter un autre mot.

***

- Qu'est-ce qu'on fait maintenant.

Nous sommes assit dans le canapé l'un sur l'autre dans silence, Clifford à nos pieds.

- Je ne sais pas.
- Tu vas lui pardonner ?
- Je ne sais pas.
- Tu vas réellement lui dire à Kira ?
- Je ne sais pas.
- Arrête de dire ça.

Silence. Louis ne dit plus rien. Mais pas pour longtemps puisqu'il reprend derechef.

- Tu veux regarder un film ?

Je ne dis rien. Louis me colle à son torse grâce à son bras loger sur ma taille.

- Je sais que c'est difficile, Soraya, mais tu dois aller de l'avant. Je ne te demande pas d'oublier ou de lui pardonner, mais seulement ne pas me faire payer.

Il a raison, en me comportant de cette façon je lui fais subir quelque chose dont il ne devrait pas du tout subir en temps normal. Je me tourne dont vers le brun.

- Je suis désolée, tu as raison tu ne devrais pas tout subir.

Louis hoche la tête sans me quitter des yeux.

- Je suis d'accord pour un film.

Mettant mes problèmes de côté je souris à Louis, sourire qu'il me rend. Ce dernier lance un film et je me blottis dans ses bras comme à mon habitude.

***

- L'écrivaine réveil toi.

Je grogne en me blottissant davantage dans les bras de Louis.

- Lève toi qu'on mange quelque chose.
- J'ai pas envie de bouger.

Je murmure à moitié endormi. Louis rit en me serrant plus dans ses bras.

- Je sais et moi non plus je ne veux pas bouger, mais j'ai aussi très faim.

Je grogne et fini par me redresser laissant la possibilité à Louis de se lever, mais il ne le fait pas. Au contraire, il profite du fait que je sois dos à lui pour coller son torse à mon dos et poser sa tête sur mon épaule ses bras entourent mes hanches. Bizarre pour des amis, mais habituelle pour nous.

La biographe | l.tOù les histoires vivent. Découvrez maintenant