AC Syndicate: Isolated Files [OS]

Shamelessness [Alternatif]

Ce One-Shot est inspirée de la chanson "Tatoue-moi" de Mozart l'Opéra Rock, comédie musicale. Le fanart en image de chapitre a été retouché. Vous pouvez retrouver l'original sur le deviantart de Nightwasp017.

Bonne lecture!

_________

Ce soir, le Seven Bells était agité par la bonne humeur des Rooks et de leur chef, Jacob Frye. Ils burent de la bière, jouèrent au whist et différents jeux de cartes. Sur une autre victoire, l'Assassin termina sa bière d'une traite avant se frotter la bouche grossièrement. Puis il recula sa chaise et se leva.

– Sur ce, les gars, je vais y aller, déclara-t-il en reprenant son chapeau qui était posé au bord de la table. Je suis attendu, dit-il en mettant son haut-de-forme avant de prendre sa canne.

– Vous nous abandonnez déjà ?

– Tu sais bien qu'il ne faut pas faire attendre une dame, Georgie, plaisanta le chef des Rooks en tapotant l'épaule de son interlocuteur.

Sur ce, en allant vers la sortie du Seven Bells et en faisant glisser sa main sur le haut du dos de George, Jacob salua et remercia Thatcher pour l'accueil. Et toujours dans la plaisanterie, il lui dit de bien surveiller ses canailles.

– Bonne soirée avec ta bourgeoise ! Pas trop de bêtises, hein.

– Enfin Thatcher, tu me connais, s'offusqua-t-il en marchant à reculons, les bras levés.

Il ouvrit la porte avec son dos et disparut dans l'obscurité de la rue après s'être retourné.

– Ah Jacob... Tu seras toujours un filou, soupira Thatcher amusé.

Dehors, l'Assassin marcha sur les pavés mouillés de la ville, la canne par-dessus l'épaule. La bonne humeur avait pris possession de lui. Il voulait partager ça avec sa chère Victoria, qu'il avait hâte de retrouver.

La bourgeoise attendait depuis une petite heure dans la cachette que lui avait indiqué Jacob quelques jours auparavant. En faisant nerveusement les cents pas, le rongeant les ongles, elle ressassa la dispute avec son mari, Thomas Cameron. Leur querelle avait été si forte, qu'elle se souvint encore parfaitement du ton et des mots qui avaient été dit. Ces poignards qu'avaient été les propos de l'héritier Templier avait blessé le cœur et l'âme de la jeune femme. Elle était tellement concentrée sur la dispute avec son mari, qu'elle ne fit pas attention qu'elle n'était plus seule. Un individu venait d'arriver, posant discrètement sa canne-épée sur un petit meuble à l'entrée. Une voix douce appel le nom de la brune, chassant alors la voix hurlante de Thomas de son esprit. Victoria se tourna, non sans sursauter, vers la provenance celle de l'homme qui avait dit son nom. Elle se sécha les yeux, ne voulant pas montrer qu'elle pleurait, mais c'était un geste vain.

– Je ne t'attendais plus.

– Cela fait longtemps que tu es là ? s'inquiéta-t-il en prenant les bras de la brune. Tu es arrivé plus tôt que prévu.