AC Syndicate: Isolated Files [OS]

The French Kid

Reprise d'un chapitre d'une fanfiction d'un ami VictorDecrombecque où ma chère Victoria Reid apparaît. Je l'écris d'ailleurs de son point de vue. Je précise au passage qu'Aramis Belcourt n'apparaîtra pas dans Assassin's Creed: Victory, ni dans sa version alternative. Quelques détails seront modifiés. 

Londres, 28 Juin 1880

Il commença à se faire tard, et il était temps pour Victoria de retourner chez elle après une visite de courtoisie chez son ami et ancien amant, Jacob Frye. Cela lui avait fait du bien de parler de choses et d'autres. Ils avaient eu si peu l'occasion de se voir en dehors des missions. Il était si occupé avec les initiés et son rôle de père. Les choses n'étaient pas faciles pour lui depuis la mort de sa femme lors d'une mission en Inde. Et ce soir, il avait su qu'il pouvait compter sur Victoria s'il avait besoin d'aide. Après s'être salués cordialement, la brune quitta l'appartement de son mentor.

Par envie et aussi pour s'aérer l'esprit, Victoria passa par les toits pour aller chez elle. Et il fallait reconnaître que le chemin serait plus rapide pour rentrer chez elle, dans le quartier de Whitechapel. Elle vivait à l'extrémité Nord-Est du borough alors que Jacob y vivait en plein centre. Sur son chemin, après avoir utilisé son grapin pour rejoindre la toiture suivante, elle se permit de faire une pause. C'est alors qu'elle entendit une voix d'homme, et même plusieurs, dont un qui semblait être français... Instinctivement, elle s'approcha du bord du toit et s'accroupit, capuche sur la tête. Elle observa la rue qui se trouvait juste en bas.

– Attends, attends ! demanda l'un des hommes. Tu causes bien toi. T'es pas d'ici ?

– Non, je viens de France, répondit l'autre avec une certaine fierté dans sa voix.

La brune leva un sourcil et sourit en coin sans quitter des yeux ledit Français. Cela aurait fait un point si deviner sa provenance devait être un jeu. Elle secoua légèrement la tête pour effacer son air satisfait et se concentrer à nouveau sur ce qui se passait.

– Tiens ! Un Français ! s'exclama l'individu que sembla reconnaître Victoria. C'est si rare de voir quelqu'un maîtriser notre langue, complimenta-t-il l'air moqueur en se tournant vers ses compagnons.

– Si vous me permettez, messieurs, j'aimerais m'en aller. J'ai à faire.

Celui qui dérangeait le Français fit mine d'être surpris et déçu par son empressement. Il fit même semblant d'être offusqué, la main sur le cœur.

– Mais pourquoi mon ami, demanda-t-il faussement triste. Nous venons à peine de nous rencontrer, signala-t-il les bras grand ouverts comme pour l'inviter à une accolade. D'ailleurs, reprit-il, qu'est-ce que c'est que cette chaîne sur ton veston ? (il pointa du bout de sa canne ce qu'il regardait) Est-ce un objet de grande valeur ?

– Tiens, tiens... marmonna Victoria tandis que le Français refusa avec sarcasme de répondre à la question. Il y avait longtemps que je n'avais pas vu cette fouine de Murfee la Balafre.

– Je veux voir ! exigea-t-il en haussant le ton.

D'un geste de la main et en appelant un de ses hommes, Murfee la Balafre ordonna à ce qu'on prenne de force l'objet dissimulé dans le veston. C'est alors qu'une bagarre commença. La brune voulut intervenir immédiatement, elle avait même fait jaillir la lame de son gantelet, mais elle ne fit rien. En effet, elle vit que le jeune homme arrivait à se défendre, et plutôt bien. Cela lui rappela même la période où elle faisait partie des Rooks. Mais le Français finit par faiblir. Il se fit même prendre par la gorge comme s'il n'était rien et fut lancé violemment contre un mur. Le jeune homme ne pouvait pas se remettre aussi facilement d'un tel choc. Il était étonnant qu'il bouge encore. Le malabar s'approcha de lui, prêt à lui rendre le coup de grâce. Il était temps d'agir pour Victoria tandis que le jeune essaya de se traîner à terre pour reculer, dans l'espoir vain de lui échapper.