AC Syndicate: Isolated Files [OS]

By the Order of the Creed [Crossover]

[AC Syndicate / Peaky Blinders – 5/5]

Tous les deux restèrent silencieux dans le salons, se fixant l'un l'autre. Aucun d'eux ne surent vraiment ce que pensait l'autre. Impossible de se déchiffrer. Mais il était sûr qu'à l'issu de cette rencontre, la nouvelle serveuse du Garrison allait jouer carte sur table. Elle allait enfin révélé ce qu'il avait toujours soupçonné chez elle: pour qui ou pour quoi elle travaillait ? Et pourquoi elle s'intéressait aux Peaky Blinders.

– Je m'attendais à un peu plus de reconnaissance, fit-elle remarquer en regardant en l'air. Comme me rendre ma bague, donna-t-elle comme exemple en reposant les yeux sur lui.

Thomas ne réagissait pas plus. Continuant à observer la femme qui se tenait devant lui. Le silence perdurait malgré ses propos, elle fit les cents pas devant lui et continua en voulant parler implicitement des Templiers:

– Sans parler de leurs supérieurs que vous avez renforcés avec vos méfaits, et qu'ils ont décidé de vous éliminer parce que vous étiez trop instable. Parce qu'à tout moment, vous leur tourneriez le dos, ce qui risquait de compromettre leur projet.  D'ailleurs, ils avaient promis vos Peaky Blinders à cette mafia italienne une fois que vous seriez éliminés.

Elle s'arrêta devant lui, les mains derrière le dos. Elle garda sa bonne humeur sur le visage.

– Mais il faut croire que vous êtes plus exigeant que je ne l'avais prévu, avoua-t-elle.

L'homme aux yeux bleus avait assimilé toutes les informations qu'elle lui donnait. Il était satisfait de voir qu'elle était aussi sincère qu'il l'avait senti lors de l'échange silencieux au quartier général du gang. 

– Oh! Et de rien pour John. Ce fut un plaisir de l'avoir sauvé. Même si, pour me remercier, il a pointé son pistolet sur moi.

Il finit par se lever, mettant sa main libre dans la poche de son pantalon. Il détourna la table basse pour s'approcher d'elle, montrant la bague à hauteur de visage.

– Vous n'auriez pas fait tout cela pour récupérer votre bague, pas vrai ?

À travers ces mots, Thomas sous-entendit qu'il savait qu'elle avait fait exprès de laisser le bijou à la vue d'Arthur, qu'il savait qu'elles les espionnaient. Amy était satisfaite de voir qu'il était aussi intelligent que sa réputation le disait. Ces stratégies qu'ils avaient tout deux déjoués, mais poursuivant le jeu malgré tout... voilà qui était très intéressant, voire même attirant. Et cette proximité n'arrangeait guère les choses. Mais peut-être une prochaine fois. Ce n'était pas le moment de flancher. 

– J'espère que vous avez assez de whisky pour ce soir, monsieur Shelby. Car nous allons beaucoup parler.

Elle leva sa main à la même hauteur que la sienne pour récupérer la bague. Il laissa le bout des doigts de la femme effleurer les siens pour récupérer sa bague. Puis il se tourna pour prendre son verre et se diriger vers le buffet. Il sortit un deuxième verre, tout en l'invitant à retirer son manteau et l'attirail qu'elle portait au bras. Un gantelet aussi ingénieux qu'étrange qui attirait sa curiosité. Mais l'heure n'était pas à ça. Il versa le whisky dans les deux verres et les posa sur la table basse tandis qu'elle se débarrassa et posa ses affaires sur une chaise. Le verre d'Amy était en face de celui de Thomas. Par cet emplacement, c'était ainsi qu'il lui montrait qu'elle devait s'installer là. Elle se plia à sa volonté.

Une fois installée, elle claqua sa bague sur la table, gardant le bout de ses doigts dessus. Thomas regarda le symbole qu'elle voulait lui montrer à travers ce geste. Puis elle retira sa main pour s'enfoncer dans le canapé, verre de whisky dans l'autre main.

– Ceci, monsieur Shelby...

– Thomas, corrigea-t-il. Il semble que nous allons passer la soirée ensemble, alors autant nous appeler par nos prénoms.