AC Syndicate: Isolated Files [OS]

The Creed's Peace

(image de chapitre par moi-même)

Au manoir Kenway, dans le bureau, les jumeaux Frye et leur amie Victoria Reid était autour d'une grande table avec un plan de bâtiment et de ses alentours sous les yeux. Ils tentèrent d'élaborer un stratagème pour entrer dans l'immeuble presque impossible d'accès tant les lieux étaient bien gardés. C'était une mission importante pour la Confrérie mais aussi pour la ville.

– Et si on mettait des Rooks ici et là en renfort et au niveau des toits, suggéra Victoria. Ils se débarrasseraient des Blighters sur les toits et nous couvriraient pour notre sortie.

– Le problème, Vic c'est que nous ne pouvons nous permettre de venir nombreux, contra Evie bien qu'elle trouvait l'idée plutôt bonne. Nous devons nous faire le plus discret possible.

– Les Rooks n'ont qu'à nous rejoindre plus tard. Vic et moi, on se chargerait des Blighters, et après cela, on te rejoindrait...

Le frère Frye ne put finir sa phrase, la porte du bureau se fit violemment ouvrir. Il s'agissait du jeune Jack, essoufflé et affolé.

– Jacob ! Evie ! Vic ! C'est... C'est Lorry. Elle a... elle a encore fait des siennes.

Les jumeaux Frye levèrent les yeux, l'une retenant un soupir l'autre ne se gênant pas pour le relâcher. Quant à Victoria, la colère commença à monter. Ladite Lorry était une bonne Assassin en tant que tel, mais parfois, ses excès d'arrogance et ses problèmes d'ego étaient une vraie plaie et avait déjà failli compromettre la Confrérie à plusieurs reprise en faisant du zèle. Même le sergent Abberline avait déjà réprimander les Frye et les Assassins pour les bavures de cette femme. Chaque coin de ville où elle agissait, il y avait une chance sur deux d'avoir des dommages collatéraux, et pas des moindres. Cela avait agacé et énervé les jumeaux Frye, ainsi que d'autres Assassins qui avaient travaillé avec elle. Victoria regarda les jumeaux:

– Je vais m'occuper d'elle, déclara-t-elle d'une voix sombre avant de se tourner vers Jack. Où est-elle ?

– À la gare de Whitechapel. Suis-moi, Vic.

Le fils adoptif de Jacob se mit à courir et l'amie des Frye le suivit. Ils prirent une voiture et se mirent en route. Jack expliqua alors à Victoria ce qui s'était passé. Plus elle en entendait, plus son sang était en train de bouillir dans ses veines. Elle n'avait jamais porté Lorry dans son coeur, et elle n'avait pas compris pourquoi elle avait été recrutée — et aucun des jumeaux Frye ne s'en était chargé.

– Qu'est-ce que tu comptes faire ?

– En finir avec elle, une bonne fois pour toute, gamin. 

En faisant une énième fois du zèle, Lorry avait provoqué un petit embouteillage quelques mètres plus loin de la gare. Les travailleurs et les autres citoyens hurlaient de colère. La rue était devenue une arène après qu'une voiture se soit renversée. Victoria descendit de la sienne, sortant déjà sa canne de son manteau. Jack quitta aussi l'hippomobile mais la brune se tourna vers lui d'un geste de la main, il s'arrêta net.

– Va chercher des Rooks pour disperser la foule.

Quelque peu déçu de ne pas aider l'amie des Frye, le jeune adolescent obéit à son ordre. Il retourna sur ses pas et partit à la recherche des Rooks. Victoria se faufila entre hommes et femmes mécontents que la police avait du mal à contrôler. L'un des agents reconnut l'Assassin et la regarda méchamment.

– Oui je sais, soupira-t-elle lassée. Gérez la foule en attendant les Rooks en renfort.

Elle ne laissa pas parler le policier qu'elle continua à avancer et se trouva dans l'arène improvisée. D'un geste lent, elle mit sa canne au-dessus de son épaule. Lorry était en train de s'acharner sur un homme qui avait osé se frotter à elle. Il n'avait rien fait de plus que défendre un autre qui l'avait insulté pour avoir causé tout ce merdier. Victoria s'arrêta à quelques mètres d'elle.