Joyce et Jackson se connaissent depuis qu'ils sont petits, ils ont tout vécu ensemble, se sont toujours soutenus quoiqu'il arrive et ne se sont jamais lachés. Leur amitié que tout le monde voit comme indesctrucitble est pourtant menacée par le passé...
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Ma mère n'organise jamais de repas, tout simplement car elle n'aime pas cuisiner. Alors qu'elle invite la famille Lee pour manger à la maison, c'est qu'il y a quelque chose qui se trame. Elle nous a parlé d'une annonce mais j'ai beau chercher dans chaque recoin de ma tête ce que ça pourrait être, je n'en ai pas la moindre idée.
Jo non plus d'ailleurs, on a essayé de trouver ensemble mais aucune idée ne nous est venue en tête.
D'ailleurs, en parlant d'elle, elle est en train de se maquiller légèrement pour le repas. Elle applique une légère couche de mascara et ajoute du parfum avant de décréter qu'elle est prête.
Elle se retourne vers moi et je la détaille. Elle est sublime habillée ainsi. Son débardeur vert en satin— que j'ai bien failli lui retirer tout à l'heure — épouse divinement bien le haut de son corps. Son pantalon noir également lui va comme un gant.
— T'es tellement belle, Jo.
L'esquisse d'un sourire se dessine sur ses belles lèvres.
Son sourire n'est pas entier et je vois bien qu'elle a l'esprit occupé. Il ne fait aucun doute qu'elle pense sûrement à mon ennemie déclaration d'amour que je lui ai faite il y a quelques minutes. Peut-être que je n'aurais pas dû lui mettre autant la pression, je ne veux pas qu'elle se sente obligée de prendre une décision rapidement.
Au moins en étant direct je suis désormais sûr qu'elle a compris le message.
— Toi aussi t'es beau, Jackson.
Je lui lance un clin d'œil.
— Je sais.
Elle lève les yeux au ciel et je ne peux m'empêcher de m'avancer vers elle pour la prendre dans mes bras. J'aime tellement la sentir contre moi.
Elle me rend brièvement mon étreinte puis s'écarte et me dit :
— On devrait y aller, non ?
Je jette un coup d'œil à ma montre et acquiesce en constatant qu'on a perdu notre avance et qu'on est désormais un peu à la bourre.
— On a qu'à prendre ma voiture, on gagnera du temps par rapport à si on marche.
— Bonne idée.
On sort donc de chez elle et montons dans son Audi qu'elle a eue à Noël.
Sur le chemin, le silence s'installe. Ça ne me dérange pas, la musique en fond comble le vide et c'est agréable.
En arrivant devant chez moi, le stress grimpe en moi à une vitesse affolante. Ma jambe gigote nerveusement et je n'ose pas sortir de la voiture, comme paralysé par l'angoisse.
La douce main de Joyce se pose sur ma cuisse et je tressaille à son contact.
