3 - His fear

4.3K 171 115
                                    


Il est 3h du matin quand je me réveille

Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.




Il est 3h du matin quand je me réveille. Je tente de me rendormir pour les quelques heures de sommeil qu'il me reste, afin d'être un minimum éveillé pour les cours qui m'attendent aujourd'hui. Mais mes yeux s'ouvrent brusquement quand je ne sens plus la présence de Jackson à mes côtés. Je glisse mes mains partout sur le lit, les draps sont froids à la place où il était quelques heures plus tôt en allant se coucher.

Je me relève difficilement du lit en me frottant les yeux.

Instantanément, le froid de la pièce me fait frissonner. J'avance vers le placard de Jackson et attrape un de ses sweats. Je l'enfile et sors le plus discrètement possible de la pièce, encore à moitié endormie.

En passant devant la chambre de Stéphanie, je ralentis pour faire le moins de bruit possible. Sa porte a beau être fermée, on ne sait jamais, cette femme entend tous les bruits possibles, même quand elle dort.

Une fois cette étape franchis, j'ouvre délicatement la porte et quand je la referme enfin, je me détends et marche plus sereinement et plus rapidement.

Les escaliers qui mènent au toit se dressent devant moi et j'y grimpe sans hésiter.

Arrivée en haut, j'ouvre doucement la porte qui conduit directement à l'extérieur.

La silhouette de Jackson attire directement mon attention, quand je pousse la porte pour la fermer, elle grince et mon meilleur ami se retourne vers moi d'un coup en sursautant.

Je lâche un rire.

— T'es là depuis longtemps ?

— Une heure, je crois.

Je hoche la tête puis le rejoins et m'empresse de me glisser entre la rambarde et lui, me collant à son corps pour que sa chaleur corporelle me réchauffe un peu. Aussitôt ses bras m'enlacent et comme ça, tous les deux face à la ville, je me sens bien et en sécurité.

— Jo, j'ai repensé à l'article que Marie nous a montré, murmure-t-il à un moment.

Je fronce les sourcils mais il ne peut pas le voir. Je ne réponds pas et le laisse continuer.

— On devrait essayer de faire changer les choses.

Mon étonnement est difficile à cacher et je me retourne vers lui.

— C'est-à-dire ?

— On pourrait participer à des manifestations.

Je réfléchis un instant.

— Les manifestations c'est bien, mais c'est basique. Je veux bien t'aider à faire changer les choses, mais je pense qu'il faudrait quelque chose de plus... original ? Quelque chose qui se démarque. Il y a pleins de moyens de défendre une cause, mais si c'est toujours de la même façon, ça attire moins l'œil et ça parait moins important que si c'est quelque chose de nouveau, quelque chose de très peu vu.

Just On NightOù les histoires vivent. Découvrez maintenant