Le secret d'Emawari London

Chapitre 9

Emawari venait d'atterrir en Louisiane, où Edmon était incarcéré

Il était dans l'une des plus grandes prisons des États-Unis. C'était là que son avocate vivait heureusement, tandis qu'elle, était à quatre heures de là, à Atherton, néanmoins, elle ne ratait aucune visite.

- Maître Richerson a dit qu'on la trouvera déjà là-bas... put dire Emawari à ses parents qui fit simplement oui de la tête

- D'habitude, tu y vas avec elle non ? Demanda sa mère une fois dans la voiture

- Oui, je pense qu'elle avait un truc à faire avant. Depuis ce matin, elle était injoignable et disait avoir des paperasses à remplir

- Concernant Edmon ?

- Oui, je pense. Elle ne m'a pas donné plus d'information

- Je vois

- Il va être vraiment heureux de vous voir... dit-elle émue, faisant sourire son père, tandis que sa mère était tout émue aussi

- Si ça ne tenait qu'à moi, on viendrait tout le temps avec toi, mais avec ces voyages et le fait de vouloir vous laisser vous retrouver un peu, on a peu de temps pour le voir

- Mais le peu que vous faites lui fait beaucoup plaisir, je peux vous l'assurer

- À chaque fois que je le vois, il devient homme mon petit Donovan

- On ne devrait plus l'appeler ainsi chérie... put dire monsieur London

- Oui, je le pense aussi.
Il ne doit plus porter le nom de ces personnes

- C'est vrai, mais ça reste quand même ses parents... non ?

- Oui, on ne peut pas le changer, mais je préférerais qu'on ne l'appelle que par son prénom.
Le nom des Donovan a été associé à des actes terroristes qui lui sont inconnus et l'a emmené en prison

- D'accord bébé, on fait comme vous voulez.

Elle entendit son téléphone sonner et pris l'appel en s'excusant auprès de ses parents. C'était son patron

Elle échangea un peu plus de cinq minutes avec lui, avant de raccrocher, pour mieux se concentrer sur ce qu'elle avait à faire ici.

Elle allait y penser après... s'était-elle dite

Elle put passer son temps à rêvasser un peu dans la voiture, tandis que sa mère lisait et son père passait des coups de fil au bureau.

Ils purent arriver devant la prison deux heures et demie plus tard

- C'est Richerson non ? Se demanda Ema en sortant de la voiture, voyant l'avocate devant le post de police

Avec ses parents, elle put la rejoindre et elle semblait les attendre

- Bonjour monsieur et madame London.
Mademoiselle... dit cette dernière après les avoir pris dans ses bras

- Ça faisait quand même longtemps... put dire Madame London toute souriante

- Oui, mademoiselle me disait que vous étiez en voyage... put dire l'avocate en les invitant à rentrer

- Oui, on était un peu en détente... répondit madame London, la faisant rire légèrement

- Il le faut souvent.

- Je confirme... répondit Monsieur London, les faisant sourire, tandis que Emawari tentait de réprimer son stresse dans cette belle ambiance

- Alors, on ira vous déclarer, et on ira le voir.
Il sera très heureux de vous revoir

- Je suis toute surexcitée de le revoir, ce bonhomme.
Je n'imagine même pas toi chérie... dit Madame London en serrant les mains de sa fille contre les siennes, avant de les embrasser, la faisant sourire.

Ils se dirigèrent tous à la première caisse où ils purent décliner leur identité, s'autoproclamant amis et proches du détenu, ce qui était acceptable, vu qu'ils étaient les seuls à venir le voir, surtout Ema qui était connue, pour toujours venir depuis son incarcération.

Heureusement qu'ils n'avaient pas fait le rapprochement entre elle et le grand Mannequin Emawari London.

- Allez donc en salle 13, installez-vous, nous allons le prévenir... put dire la policière en enregistrant et vérifiant les courses qu'avait faites Emawari pour lui

Elle passa devant, accompagnée par l'avocate qui les conduisait dans la salle de visite. Elle se poussa pour laisser passer Emawari

Elle put entrer dans la pièce avec ses parents et

- C'est moi ou ce n'est pas une salle de visite... demanda Ema à l'avocate qui lui sourit

Cette salle n'avait vraiment rien à voir avec la salle de visite. Celle où elle voyait Edmon était séparée par des baies et ce n'était que par appel qu'ils s'entendaient, pouvant se voir sans se toucher, pourtant, celle où elle se trouvait avec ses parents, était une salle des plus libres, sans baies pour séparer.

- On a pu obtenir une liberté conditionnelle pour Monsieur Donovan.

Dès cette phrase, elle entendit la porte s'ouvrir puis se refermer, avant d'entendre

- Je peux enfin te prendre dans mes bras... Angèle