Chapitre 56

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- Vous voulez qu'on aille quelque part, ou on rentre directement ? Avait entendu Edmon de la part de Jordy, le retirant de ses pensées







- Si tu pouvais arrêter de me vouvoyer, ça aidera... et oui, rentrons





- Vous savez, on ne vous vouvoie pas seulement parce que vous êtes le copain de mademoiselle, mais parce que vous imposez tant le respect...
Si vous remarquez, il n'y a que Jine qui est à l'aise quand il vous tutoie. Sûrement parce qu'il est plus vieux. Moi, je ferai petit à petit si vous voulez.





Edmon sourit, comme pour accepter







- Pour tout vous dire... j'ai l'impression que vous pourrez me broyer la tête si je dis un mot déplacé.








Edmon eut un rire de gorge sans relever son point de vue, les cinq minutes d'après, avant de dire





- Je te comprends, mais je fais partie des vôtres maintenant, alors faite un effort, je ne suis pas méchant, sérieusement... dit-il d'une voix douce, faisant rire légèrement Jordy







- Les autres l'affirment et j'ai bien vu que vous ne nous regardez pas de haut, pourtant, ce serait légitime de le faire, vu qui vous êtes









- Qui suis-je ? Demanda Edmon en croisant les pieds, le regardant, maintenant intéressé, faisant rire Jordy, qui essayait d'être concentré sur la route





- Bah le copain de London... si seulement vous savez combien vous pourrez vous faire en donnant des interviews.
Même pas ça, juste dire et prouver que vous êtes son copain, vous verrez les portes s'ouvrir comme ça !
Moi, quand j'ai rejoint sa garde, je l'ai dit à tous mes amis, ils ne m'ont pas cru.
Après, on connaît les géants qui protègent London, c'est minimum un mètre quatre-vingt-dix, alors que moi, je fais à peine un mètre quatre-vingt-cinq.
J'ai dû prendre une photo d'elle pour le prouver, avec mon propre téléphone et ils n'en revenaient pas.
En un rien de temps, j'ai reçu des appels de nombreux éditeurs, voulant des interviews, parce que les autres étaient plus fermés à la conversation que moi.
Après, je suis le dernier garde recruté, si on ne vous compte pas bien sûr.
Ils se sont dits que j'étais une proie plus facile, vu que j'ai vingt-cinq.
Comparé à Jine et les autres, je suis le plus jeune.
Ce qu'ils ne savent pas, c'est que dans notre contrat, c'est bien stipulé qu'on ne devrait parler, en aucun cas, de London. Surtout pas à la presse.
Tout ce qu'on voyait et entendait étaient pour nous, et ne devraient jamais sortir d'ici.





- Comme ça tu prends Emawari en photo... revient Edmon, faisant buguer Jordy, qui voyait qu'il avait trop parlé






- Euh, je l'ai tout de suite supprimé bien sûr, je ne l'ai donné à personne, et c'était dans la voiture, elle était à l'arrière et... je






- Calme-toi, je rigole, il n'y a pas de quoi s'enflammer.
Elle a des milliers de photos sur le net, ce n'est pas une photo saine qui va être tabou... dit Edmon dans un sourire, rassurant Jordy.








- Oui, elle est très célèbre Mademoiselle.
Ça m'a permis de choper beaucoup de meuf... et même des gars









- Heinnnnnn !?







Il partit dans un fou rire, alors qu'Edmon le regardait, ahuri






- Je rigole... dit-il, alors qu'Edmon redescendait







- Ne me fait pas peur comme ça mec... dit-il, faisant rire encore Jordy, alors qu'ils n'étaient plus loin.
Le jour où ils sauront de ma bouche, que je suis le copain d'Ema, ce sera la veille de notre mariage... dit-il, faisant sourire Jordy.




Le secret d'Emawari London Où les histoires vivent. Découvrez maintenant