Le secret d'Emawari London

Chapitre 40

Emawari dans la chambre, énervée et triste, sortait de la salle de bain quand elle avait entendu ce grondement, puis le noir total. C'était sombre. Elle avait peur et ne put que crier quand elle entendit quelque chose tomber

Alors qu'elle paniquait vu que ses yeux ne s'étaient pas encore habitués à la noirceur de la pièce, elle entendit sa porte s'ouvrir avant de l'entendre.

- Ema... murmura-t-il en venant à elle, alors qu'elle tremblait à ne plus vouloir s'arrêter.
Je suis là, ça va... murmura-t-il, alors qu'elle le serrait dans ses bras, se cachant contre son torse, ne voulant pas voir tout ça.
Elle ne te fait pas de cadeau dame Nature.
Déjà que tu as peur du noir, elle emmène ta deuxième phobie pour un featuring... dit-il, la faisant rire légèrement, avant que les lumières ne reviennent.
C'est ce qu'il se passe quand tu te fâches contre moi... dit-il la faisant grogner, avant qu'elle ne se détache de lui.

Elle souffla, dans son peignoir, avant qu'il n'aille s'asseoir sur le lit, l'intimant de venir, chose qu'elle fit.

Elle s'assit à une bonne distance qu'il réduit vite, collant leurs deux cuisses, la faisant encore sourire

- Je ne veux pas te savoir fâchée contre moi. La vie est bien trop courte pour que tu te fâches ainsi à chaque fois et sachant que je ne suis pas en liberté totale, pourquoi on ne profite pas tout simplement du temps présent. Ça ne fait même pas une semaine que je suis sortie et tu me parles déjà de m'ouvrir un restaurant... donne-moi du temps, et laisse-moi profiter de cette vie présente avec toi. Après, on pourra parler de tout ça. Pourquoi pas chez toi quand on y sera... hum ?

Elle sourit

- C'est vrai... je suis désolée. On fera donc ça ... dit-elle toute souriante, le faisant sourire, avant qu'il ne lui vole un baiser qu'elle approfondit, en passant ses pieds par-dessus sa cuisse, pour se retrouver à califourchon sur lui, le faisant soupirer d'aise.

Il lui caressa les fesses en perdant ses lèvres dans son cou, alors qu'elle se mordait les lèvres sensuellement, les mains dans ses doux cheveux.

- Ça m'a tellement manqué, que maintenant que je peux te toucher, j'ai l'impression de rêver... murmura-t-il dans son cou, la faisant rire légèrement

- C'est vrai que je ne savais pas que j'aurai droit à tout ça, maintenant... mais vu que tu es là, je ne peux qu'être heureuse et comblée...

Il sourit en la renversant sur le lit, défaisant son peignoir avec une telle aisance, qu'elle se surprit à se demander depuis quand il avait des gestes si doux et il comprit

- J'ai eu cette douceur dans mes gestes en prison. Quand il fallait retirer le couteau de la poche d'un prisonnier, voler une cigarette, ou retirer des menottes à un policier sans qu'il ne le sache.

- Vraiment ??????

- Oui... répondit-il dans un rire de gorge.
Au début, on m'attrapait toujours, mais ce n'étaient pas des trucs sérieux. Du genre, prendre une cigarette dans la poche de prisonnier et autres. C'était entre nous, ça n'allait nulle part. Ils croyaient que je plaisantais jusqu'au jour où j'ai pris un téléphone, sans qu'ils ne s'en aperçoivent et je l'ai jeté dans les toilettes. Je l'ai fait en tenant compte des caméras de surveillance, des yeux de tous, et du temps

- Hein ??

- Il s'est passé beaucoup de chose en prison, je te raconterai à chaque fois, ne t'inquiètes pas... dit-il, la faisant rire légèrement

- Mais ils n'ont jamais su que c'était toi !?

- Jamais vu qu'ils retrouvaient toujours. Moi, je faisait ça pour plaisanter... pour rire et faire passer le temps... dit-il avant qu'elle ne gémisse lourdement, ne comprenant pas.

Elle comprit, que quand elle le vit en dessous, sourire aux lèvres, dans une position qu'elle n'aurait jamais cru prendre un jour, tant, c'était osé.

- Edmon...

- Je t'avais dit que je te dévorerais... tiens-toi bien, yummy peach... dit-il avant de la dévorer, la faisant gémir lourdement, attrapant les bois du lit pour se contrôler