Le secret d'Emawari London

Chapitre 57

Edmon arrivait dans leur chambre, ouvrant pour les laisser passer, avec un énorme chariot qui leur permettra de prendre les affaires, avant de prendre les devants en ouvrant la porte

Il avait pu remarquer que seulement leur patron l'avait suivi dans la chambre. Les autres étaient restés devant et ce fut un bon geste... pensa-t-il

Il put aider ce dernier à tout mettre dans le chariot, avant de ressortir trente minutes plus tard, refermant derrière lui, cette porte qui ne s'ouvrait pas à tout le monde.

Il put voir monsieur Lawson s'en aller avec le chariot, le temps qu'il referme derrière lui

Il le suivit donc et put voir les hommes de son équipe, récupérer le chariot, l'attendant sûrement, pour découvrir la pièce qu'ils allaient utiliser.

Ils descendirent de ce fait tous, et allèrent au premier étage, où Emawari avait demandé à ce que rien ne reste. Elle utilisait cette pièce comme salle de relaxation, mais avait fini par la mettre dans sa chambre donc, il n'y avait plus rien d'important.

Edmon le leur montra donc, et ces derniers en firent le tour, comme pour se donner une idée

Il vit une des filles s'approcher de lui, alors que les autres étaient partis chercher les appareils, maintenant qu'ils savaient quoi utiliser dans la pièce.

- Vous n'êtes pas obligé de rester, vous savez... Vous devez être occupés... dit-elle d'une petite voix

- J'aimerais bien voir l'avancée de tout ça, si ma présence ne vous gêne pas

- Oh non, pas le moins du monde... en tout cas pas dans ce sens-là... dit-elle dans un sourire, toute rouge le faisant sourire, ayant compris

- Tant mieux.

Elle repartit dans un sourire d'extase, comme si elle venait d'accomplir un exploit, avant qu'il ne voie la deuxième venir, et c'était celle avec les traits asiatiques.

Ça se voyait qu'elle était métissée, parce qu'elle avait un teint un peu bronzé, et des traits américains.

- Bonjour, nous n'avons pas eu le temps de nous présenter. Je suis Sayana Hill

Il prit cette main tendue, respectueusement, lui rendant la politesse

- Edmon Moore, ravi de faire votre connaissance

- Moi encore plus... murmura-t-elle, avant de se donner contenance.
Je m'occupe du second œuvre, et London ne nous a donné aucun modèle. Son agent non plus... avez-vous une idée de ce qu'elle veut ?

- Pas vraiment

- C'est toi la spécialiste en décoration et je ne me souviens pas d'une fois où London a donné une photo à recopier, quand on effectuait ses tâches. Tu connais ses goûts alors mets-toi au travail et CONCENTREZ-VOUS ! Entendit durement Edmon, et c'était leur patron

Elle repartit rapidement, s'excusant dans une petite révérence

- Excusez-les, elles sont sous le charme sûrement, mais travaillent très bien... dit Lawson, faisant sourire Edmon.

- J'espère.
S'il y a quoi que je puisse faire, dite le moi, je n'ai rien à faire de la journée.

- Oh ça tombe bien, si vous pouvez vous mettre à l'angle de la pièce pour déballer tout ça, ça m'inquiètera moins. J'imagine qu'il y a des objets précieux là-dedans, et je voudrais que vous soyez là, pour voir de vous-même, tout ce qu'il se passera.

- D'accord, je vais donc faire monter des chaises

- Une seule chaise pour vous, suffira. Elles peuvent être fainéantes quand elles s'y mettent, alors, faite seulement monter, une pour vous, et ne les laissez pas s'approcher de vous

Il rit légèrement

- C'est noté...

Edmon fit donc monter une chaise et une table pliante, avant de voir Jordy rentrer avec une chaise aussi

Il put le voir saluer tout le monde, avant de venir à lui

- Besoin d'aide non ?

- Juste que tu te mettes en face de moi, ces filles ne se concentrent pas sur leur boulot, elles passent leur temps à me regarder... dit Edmon entraînant le fou rire de Jordy

- Mademoiselle va te tuer

- Je sais, raison pour laquelle tu dois te mettre en face, pour qu'elle ne me voie plus

- Je vais donc faire monter ma chaise parce qu'un, un mètre quatre-vingt ne peut cacher un deux mètres

Edmon rit

- Allez, on s'y met... dit-il en faisant comme ils avaient dit, et ça marcha, il ne les voyait plus.

Ils purent donc déballer tous les cadeaux qu'Emawari avait reçus et étaient épatés par certains, notamment les peintures d'elle.

Une, particulièrement, attira son attention, et il put voir que le dessinateur, avaient laissé ses coordonnés

- Un chanceux... murmura-t-il