Chapitre 44

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Emawari se réveilla aux environs de neuf heures, et ne le sentit pas près d'elle, après avoir retrouvé ses esprits





Elle se leva de son lit, les yeux fermés, s'étirant avec tout le corps endolori





Elle devrait penser à se faire masser, pour mieux relaxer et décontracter ses muscles





Elle souffla légèrement, avant d'ouvrir les yeux, voyant plus loin, la table remplie de mets et de fruit, mais aucune présence d'Edmon dans les environs.



Elle sortit de son lit, s'étirant encore



- Edmon ? L'appela-t-elle légèrement



- Tu es réveillé... entendit-elle depuis le salon, qui continuait derrière la salle à manger, donc qu'on ne pouvait pas voir depuis le lit



Elle le vit sortir dans un pull ouvert avec un débardeur blanc en dessous et un pantalon ample marron de même couleur que le pull et





- Ce que t'es beau... murmura-t-elle, avant qu'il ne la prenne dans ses bras, la serrant contre lui





- Parle pour toi... dit-il, la faisant rire contre son torse.
Ça va ? Bien dormi ?





- J'ai mal partout, c'est horrible... murmura-t-elle le faisant sourire



- Moi j'ai pu faire du sport ce matin dans ta salle de sport que je ne te savais pas avoir, avec tes gardes. Ils sont venus me chercher

- Vraiment ?

- Oui... dit-il, lui-même surpris



Elle rit légèrement



- Ils t'ont fait visiter ?



- Non, je t'attendais





- D'accord, laisse-moi prendre une douche, puis on déjeunera, et on ira faire cette visite... dit-elle avant qu'il ne la lâche



Elle se retourna en direction de la salle de bain, avant de se souvenir





- Tu peux demander à Monsieur Wood d'appeler Sofhia pour moi ?





- C'est qui ?



- La masseuse... dit-elle



- D'accord vas-y... dit-il avant qu'elle ne reparte, pour cette fois, fermer la porte de la salle de bain, pour une bonne douche chaude





Edmon put récupérer son téléphone et appeler Jine, le sachant au repos





- Monsieur ?



- Toi avec tes « monsieur ». Si toi, tu n'es pas fichu de m'appeler par mon prénom, comment les autres vont le faire ? Aujourd'hui en salle, ils étaient là, « monsieur » les altère, « monsieur » la barre, « monsieur » raaaaa c'était saoulant. Comment je vais m'intégrer si vous continuez avec ça





Il put entendre Jine rire





- C'est vrai, quand on fera les présentations, on en parlera avec eux. Ils sont venus te chercher pour aller faire des étirements ce matin non ?



- Oui, ça m'a surpris agréablement





- C'est moi qui leur ait demandé. Il ne faudrait pas que tu rates des jours, surtout que tu en as à proximité maintenant



- C'est vrai





- Alors, comment allez-vous ?



- Qui vous ?



- Toi et Mademoiselle... dit Jine dans un rire le faisant sourire



- Elle se réveille à peine, sinon ça va. Elle demande à ce que tu appelles la masseuse parce qu'elle a mal partout



- Je m'en doutais un peu. C'est noté, je le ferai



- D'accord, bon repos surtout





- Merci monsieur... dit Jine avant de raccrocher faisant râler Edmon légèrement





Il l'a sûrement fait exprès





Il souffla avant de repartir vers les baies qui dévoilaient les secrets de cette somptueuse demeure, notamment l'intérieur caché des arbres, qui donnait l'impression d'avoir un parc privé, la piscine grandiose à l'arrière de la maison qu'il avait hâte de voir de plus près, le terrain de tennis qu'il voyait plus loin au sens inverse de la piscine et le voisinage.





Il avait bien envie de voir monsieur et Madame London. Ça faisait un moment







Aussi, où résiderait le policier qui le surveillait ? Ce dernier avait décliné l'offre d'Ema qui lui demandait de venir rester avec eux, ne leur disant tout de même pas, où il allait rester.



Il devrait aussi appeler son avocate pour lui dire qu'il était bien arrivé... pensa-t-il





Il regardait tout droit au portail, quand il vit une grande voiture rentrer, luxueuse comme jamais, identique à celle qu'ils avaient pris pour voyager.



Il suivit sa route, jusqu'à voir plus loin, une grande porte qui s'ouvrit aussitôt que la voiture stationna devant, et les voitures qu'il vit à l'intérieur l'abasourdissait à tel point qu'il ne l'entendît pas sortir de la salle de bain.



Emawari le sachant du côté gauche de la pièce, à regarder la cour, ne le dérangea pas et alla plutôt se chercher que mettre pour vite déjeuner, car ça se voyait qu'il l'avait attendu pour le faire



Elle ressortit une dizaine de minutes plus tard dans un grand jogging et un petit pull, laissant voir son beau ventre plat, après avoir séché ses cheveux.



Elle le rejoignit et put le retirer de ses pensées cinq minutes plus tard



- À quoi tu penses ? Entendit Edmon derrière lui, maintenant qu'il était revenu à lui



- Toutes ses voitures derrière cette porte, dans la cour, sont à toi ?





- Techniquement non et oui, mais elles sont aussi en location. Ce sont des SUV floué très grandes, identiques à celle qu'on utilise.
J'en ai fait la publicité et ils m'en ont donné une vingtaine que je loue à des célébrités qui sont en panne ou qui en ont besoin pour une raison précise. En fonction de ça, j'ai pu rembourser la moitié de l'argent. Je les ai eut il y a trois ans maintenant. C'était une sorte de partenariat. Ils ne me poursuivent pas pour rembourser, vu que c'était leur idée.





- Ça... ça me rassure quand même un peu. Dit-il.



- Pourquoi ?



- Ce serait du gaspillage d'avoir toutes ses voitures pour des courses, alors que tu es seule tout de même...





- C'est vrai... dit-elle dans un sourire.
Viens... le petit déjeuner nous attend



Il la suivit en la regardant dans cet habillement, le faisant sourire sournoisement





Il se rapprocha d'elle en collant leurs deux corps la faisant sourire, avant qu'il ne l'arrête pour un baiser dans le cou, la faisant soupirer d'aise, mais il ne continua pas.





- J'ai voulu faire le dur, mais après que l'effet de sport soit passé, j'ai eu tellement froid que je suis allé me mettre un pull... dit-il, la faisant rire



- C'est vrai qu'il fait très froid ici... j'en ai besoin pour garder mes produits en bon état, et je m'y suis habituée. Tu t'y habitueras aussi









Il inspira en l'incitant à continuer sa marche, chose qu'elle fit

Le secret d'Emawari London Où les histoires vivent. Découvrez maintenant