Chapitre 62

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- Une chose est sûre, tu ne vas pas chômer... dit Emawari, le faisant rire légèrement, alors qu'ils se couchaient.
Tu as passé une belle journée avec maman et papa ?





- Oui, j'étais bien occupé et on ne m'a laissé aucun répit... dit-il en montrant ses doigts manucurés, entraînant le fou rire d'Emawari





- Heureusement que c'est une couleur transparente.
Au moins, elle te laissera pour un moment... dit-elle le faisant rire





- Et toi ? Comment c'était ? Tu as pu terminer ?





- Oui, il ne me reste qu'un rendez-vous demain dans la soirée pour terminer tout ici et partir sereinement





- Diner avec qui ? Ceux avec qui tu travailles ?







- Euh oui, quelque chose du genre...





- Hum ?





- J'ai pu voir la salle que M. Lawson et son équipe a réaménagé et c'est splendide. Je l'ai appelé pour le féliciter, il était tout heureux





- Tu as vu les peintures ??







- Oui, c'est hyper réaliste, j'avais l'impression d'être en face de moi-même, en chaire et en os. Les lettres, les bijoux, tout était là, joliment mis en avant, spécifiquement. Je n'ai pas tout vu, mais j'ai eu une vision d'ensemble et c'est grave bien. C'est vraiment devenu une salle d'art et j'ai fait comme j'ai dit, j'ai pris une photo devant, ce matin. Je la publierai une fois en Corée.





- Pourquoi pas maintenant ?





- C'est pour le suspens. Ils se demanderont où sont réellement les cadeaux et pourquoi pour la première fois que je poste, c'est en Corée alors que leur présent est censé être en Californie... dit-elle dans un sourire espiègle le faisant rire.





- Je vois





- Quand est-ce que tu commences ?







- Commence quoi ?







- Tout ce que tu as à faire... les rendez-vous, les cours, et autres





- Une fois que tu seras partie...





- Donc dans trois jours ?





- Oui, je vais commencer par prendre les rendez-vous pour la réunion anonyme, y aller rapidement pour m'en débarrasser, et ensuite l'hôpital comme l'a dit le docteur, puis appeler le chef pour les cours de cuisine. En même temps, j'apprendrai à conduire et prendrai les renseignements sur comment je pourrai passer l'examen du bac pour l'avoir vite et faire la formation pour la gestion d'une entreprise.
J'irai voir les parents pour aller avec eux et avoir une petite idée de l'ambiance qui y règnent et me formera auprès d'eux







Elle lui sourit fièrement, avant de sauter à son cou, dans le lit







- Tu es tellement beau quand tu parles affaire comme ça. Ça se voit que tu feras un excellent businessman... dit-elle en lui volant un baiser le faisant sourire









- Tu penses ? Avec mon passé je







- Laisse tout ça derrière, tu as beaucoup à gagner maintenant, et ça n'attends que toi... dit-elle toute souriante avant qu'il ne lui sourie, lui embrassant le front.







- Je pourrai prendre soin de toi comme tu le mérites







- Tu le fais déjà bébé, et ça me suffit amplement. Tel que tu parles, il ne faudrait pas qu'une fois totalement accomplie, nos moments de câlin se transforment en cadeau et que tu n'aies plus de temps pour moi, on est d'accord ?





Il sourit, avant de la serrer dans ses bras





- C'est d'accord bébé...





- En plus, la carte bancaire d'hier, tu dois la garder. Tu as pu voir qu'il y avait déjà du liquide, je l'ai fait pour que tu la gardes sur toi. Il y a autant d'argent qu'il ne t'est permis de penser et c'est ce qu'on peut dépenser sans s'inquiéter





- Ema





- Laisse-moi finir bébé.
Pour tout ce que tu auras à faire, tu auras besoin de ça, parce que je n'ai rien avancé comme liquide là-bas, du coup, tu le paieras toi-même une fois là-bas. Que ce soit pour les rendez-vous et les cours, et je ne serai pas là pendant trois mois, profite pour t'amuser aussi, tu en as besoin



Il ne répondit rien, la faisant sourire





Elle monta sur lui, le faisant sourire légèrement





- Embrasse-moi... dit-elle, et comme demandé, il fondit sur ses lèvres, la ramenant à lui, la touchant de partout, alors qu'elle lui retirait ses vêtements





- On peut ?





Elle fit oui de la tête le faisant sourire grandement





- Il y avait qu'à dire depuis Ema ! Dit-il en la retournant, la faisant rire à pleine dent, alors qu'il fondait dans son cou

Le secret d'Emawari London Où les histoires vivent. Découvrez maintenant