- Néanmoins, j'ai beaucoup trop de question sans réponse... entendit Emawari, la faisant sourire
- Je sais bébé.
Mange le temps que je prenne une douche, et on va parler d'accord ?
J'ai aussi beaucoup de chose à te dire... dit-elle et il lui sourit en signe d'approbation, avant qu'ils ne s'embrassent, et qu'elle ne s'en aille.Il la regardait partir et ses déhanchés... Elle avait une allure de reine. Elle respirait le luxe à un point tel, que quand on la regardait, on se surprenait à savoir combien elle coûterait si elle avait été un objet précieux.
Des personnes fortunées devaient lui courir après... se dit-il tristement
- N'oublie pas de prendre les médicaments que papa a laissés. Trois précisément.
Il dit que ça se prend avant le repas, et qu'après ça, tu devras faire beaucoup de sport... revint-elle dire le retirant de ses pensées.
Il l'a écrit tout en bas du mot qu'ils m'ont laisséIl put voir la grande boîte de médocs près des mets couverts, et l'a pris.
- D'accord, je les prends en même temps... dit-il avant qu'elle s'en aille toute souriante.
Il prit les fameux médicaments après une petite lecture, et les avala avec juste un peu d'eau comme l'était dit sur la boîte, et attendit cinq minutes plus tard avant de commencer à petit déjeuner. Pour un petit déjeuner, c'était très copieux. Depuis le temps qu'il rêvait de gaufre et de croissant, il était servi.
Il y en avait tellement.
Il mangea encore et encore, ayant l'impression de ne jamais être rassasié. Comme si à chaque fois qu'il mangeait, son estomac s'allongeait, ou se creusait pour lui permettre d'ingurgiter, plus de pain et de café au lait.
Tout était succulent. Il en faisait encore et encore, et mangeait sans pouvoir s'arrêter.
C'était comme s'il reprenait réellement des forces. Ils mangeaient maintenant à sa faim, après treize ans.
Ce fut une heure plus tard, qu'il termina le petit déjeuner, le surprenant lui-même
- Jine monte avec le déjeuner... entendit-il derrière lui, alors qu'il s'essuyait les lèvres
- Désolé, je me suis laissé emporter... dit-il un peu gêné
- Je suis très heureuse de te savoir retrouver ton appétit.
Si ça ne tenait qu'à moi, tu passerais tout ton temps à manger pour reprendre des forces et essayer de savourer tous ces nouveaux mets.
Je veux te voir manger à t'étouffer même s'il le faut. Ça me rassurera... dit-elle le faisant sourire.
Moi, perso, une pomme à cette heure me suffit... dit-elle en piochant dans le panier à fruit- Une pomme ???
- Oui, je commence par ça en attendant le déjeuner. Tu penses bien que pour garder cette ligne, il me faut faire beaucoup de sacrifice... dit-elle alors qu'il se levait.
- C'est vrai... tu.
Tu es si parfaite physiquement.
Rien de trop. C'est même effrayant... dit-il, la faisant rire légèrement, alors qu'ils s'asseyaient dans l'un des canapés.Elle sentait si bon
Il s'assit près d'elle avant qu'elle ne lui sourie toute rouge, se pelotant à lui
- J'ai l'impression que je n'aurai jamais assez de câlin pour rattraper toutes ces années perdues... murmura-t-elle, le menton contre son torse, à le regarder de ses splendides pupilles bleues
- C'est une fausse impression, je te rassure... dit-il sérieusement, la faisant sourire toute heureuse
Il la regardait tellement bien. Elle se perdait dans cet océan doré. Il était d'une beauté.
S'il n'avait pas été en prison, c'est sûr qu'il aurait été pris pour faire mannequin toutes ces années.
On peut y remédier, mais non. Trop de fille dans cette industrie et plus espiègle et sournoise, tu meurs
Aussi, elles sont d'une beauté
Non, pas le mannequinat.
- À quoi tu penses ? Demanda-t-il près de ses lèvres la faisant sourire
- À ce que tu pourrais faire si tu te décidais à travailler.
Tu y as pensé ? Demanda-t-elle en se pinçant les lèvres- Je ne vais pas pouvoir faire grande chose avec ce passé.
Néanmoins, je trouverai.Elle lui sourit amoureusement
- Tu sais, tu peux aussi ne rien faire si tu veux.
J'ai assez d'argent pour prendre soin de nous, et même de nos dix-sept enfants.- T'es folle !? Dit-il la faisant rire
- C'est vrai quoi... dit-elle dans un fou rire le faisant rire légèrement.
Tu n'as pas idée de comment j'ai percé dans la mode.- C'est bien ce que je veux savoir maintenant. Qui es-tu devenue réellement, à tel point d'avoir des gardes du corps et d'être aussi riche vu où on se trouve. Tes postures sont dignes de celle des plus grandes reines de beauté. Tu as des manières qui semblent avoir fusionné à jamais avec toi et ça en jette plus que de raison.
Elle eut un fou rire.
- Il faut savoir déjà que quand t'es partie, un an plus tard après avoir quitté notre quartier d'enfance pour la Californie, j'ai auditionné dans cette ville, connue pour regorger de star, en tant que mannequin.
Cette audition était pour les mannequins ayant de l'expérience.
Je n'en avais pourtant pas, j'étais en master un de droit comme tu le sais, et j'y suis allée.
J'ai été prise grâce à toi.- N'abuse pas, j'étais en prison princesse... dit-il la faisant rire encore
- Oui, et c'est justement parce que tu y étais, que j'ai pu avoir cette expression qui m'a permise d'être là où je suis maintenant
- Hum ?
VOUS LISEZ
Le secret d'Emawari London
RomanceEmawari, grand mannequin très prisée, est source d'inspiration pour nombreuses filles, notamment celles passionnées par la mode. Autant une source d'admiration, elle est aussi très enviée par certaines, surtout dans le métier, étant le chouchou de...