Chapitre 5

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Emawari London s'était faite un nom dans le monde de la mode et était très prisée des médias pour son corps svelte, sa taille et ses beaux traits

Elle avait un fan club de plus de cinquante millions de personnes, mixtes, qui aspiraient à devenir comme London. C'était ce qu'elle savait officiellement, ayant vu leur compte sur les réseaux sociaux et recevant leur message en masse.


Elle ne les influençait pas seulement avec ses atouts, mais son expression dure, froide, mystérieuse, brisée et perdue, poussait tous ceux qui la voyait, à vouloir la bichonner, vouloir la connaître, l'aider le plus que possible, car elle semblait comme manquer d'affection.


À chaque apparition qu'elle faisait, son expression était toujours aussi dure, malgré les messages de soutien de ses fans qui ne savaient pas ce qu'elle avait, mais savaient qu'il y avait quelque chose derrière cette expression.



On ne l'avait jamais vu rire. À part sur des photos d'enfants sinon, juste parfois, elle esquissait un minisourire, rien de plus. Et ce fut cette expression qui lui fit même avoir sa place dans le monde de la mode

Quand les grands de cette industrie lors d'un casting, son tout premier, l'avaient vu, ils avaient été frappés par sa prestance, mais aussi par ses expressions dures, renfermées et sa confiance en elle.

C'était un casting pour un événement tellement grand, que les nouvelles dans cette industrie n'avait osé postuler, alors qu'elle, n'avait pas hésité. C'était justement parce que l'évènement était grand, qu'elle avait postulé. Elle avait le regard si sévère, qu'ils s'étaient demandés si elle avait été forcée d'être là, mais elle avait dit que c'était son plus grand rêve, et que cette expression faciale, s'était collée à elle, après des situations difficiles.

Ces derniers avaient donc compris que ce n'était pas une expression qui s'éclipserait du jour au lendemain, mais qui serait là pour un bon moment et dans le monde de la mode, surtout du mannequinat, c'était un trésor.



On ne le disait pas, mais un mannequin qui souriait faisait moins d'effet qu'un mannequin serein, qui ne souriait pas.

Ils étaient tant entourés de mystère, qu'ils suscitèrent l'intérêt de tous et quoi de mieux pour cette industrie, que l'intéressement des autres.

Emawari London faisait ainsi partie des rares mannequins qu'on traitait parfois d'agélaste, même si c'était abusé et était encore une des très rares à l'être, et à être sublime en plus... dixit un grand styliste



Elle avait donc débuté dans le monde de la mode à ses vingt-deux ans, et ne s'était plus arrêtée

Aujourd'hui c'était la fashion Week Paris et elle avait fait le déplacement depuis les États-Unis, pour Paris, résidant dans l'un des hôtels les plus grands et luxueux du pays. Bien qu'elle n'était du genre à profiter de la vie, elle devait se soumettre à sa classe sociale

- Nous sommes garés à l'arrière madame... entendit-elle d'un de ses gardes du corps qu'elle suivit, alors que les réceptionnistes se cachaient pour prendre des photos.

Elle pouvait très bien le voir et le sentir. Elle était habituée

Elle voulait juste que ça finisse pour repartir aux États-Unis. Au moins là-bas, même si elle était loin de lui, elle se savait dans le même pays que lui

Il ne lui restait que quinze jours avant de le voir à nouveau

Elle avait pu avoir la signature du capitaine de l'équipe de France qu'il lui avait demandé en plaisantant quand elle lui avait dit qu'elle partait en France pour le défilé le mois dernier.

Le secret d'Emawari London Où les histoires vivent. Découvrez maintenant