Le secret d'Emawari London

Chapitre 10

- Je peux enfin te prendre dans mes bras... Angèle... put dire Edmon, la voyant de dos

Elle tourna comme en ralentis, pour voir d'où venait cette voix et celui qu'elle vit, la fit fondre en larme, avant qu'elle ne se jette dans ses bras, dans un rire d'enfant, mélangé à des larmes.

Elle luttait pour ne pas s'évanouir et se croyait rêver

Même monsieur London était ému en consolant sa femme qui pleurait de joie, voyant Edmon en pleine forme

- Ce qu'il est devenu géant... dit-elle en larme à son mari qui rit légèrement, alors qu'Emawari pleurait, ne le lâchant plus

Lui aussi ne parlait pas, la serrant contre lui

Personne dans la pièce ne voulut gâcher leur retrouvaille, donc ne parlait, préférant les laisser dans leur cocon

Elle riait et pleurait en même temps, lui touchant le visage, le contemplant. Elle n'arrivait même pas à se retenir.

Plus d'une vingtaine de minutes passèrent avant qu'elle ne se redresse pour mieux le voir et lui sourire

- C'est vrai ? C'est donc réel, je ne rêve pas ? Tu es bien là ? Demanda-t-elle, alors qu'il essuyait ses larmes

- Oui, je pense... dit-il la faisant rire légèrement

Il se tourna pour revenir saluer monsieur et madame London qui purent le prendre dans leur bras, eux aussi émus, surtout Madame London.

- Bienvenue Fiston.

- Merci beaucoup monsieur London. C'est grâce à vous que j'ai eu cette liberté conditionnelle.

- Hum ?? Comment ça ? Demanda Emawari, alors qu'il venait à elle pour un câlin

- Comment ça chéri ? Demanda aussi madame London confuse

- Oh.
Je vous expliquerai une fois à la maison

- Je

- Je suis très content de te voir et de pouvoir te prendre dans mes bras Angèle

Elle fondit encore en larme en le serrant contre lui

- Je crois qu'on devrait les laisser, on a des dossiers à remplir tous les trois... intervint l'avocate en se reprenant, invitant monsieur et madame London à la suivre, ce qu'ils firent, laissant Ema et Edmon

- Je n'arrive pas à croire, tu es vraiment là... Dit-elle d'une petite voix contre sa poitrine, en riant

Elle était dans une euphorie telle qu'elle en tremblait

Il eut un rire de gorge, voyant l'état dans lequel elle se trouvait

- Ce que tu es grand... ce que tu es beau... dit-elle en caressant sa joue, le regardant de haut en bas

Elle fit le tour de son corps en le touchant de partout, le faisant rire légèrement. Elle s'assurait qu'il aille bien

Elle le reniflait telle... telle une amoureuse... on déclarera. Elle riait, le faisait rire avec la tête qu'elle faisait

- J'ai hâte de te voir sans ces artifices.
On rentre ? Demanda-t-il.
Du moins... c'est gênant mais... tu veux bien m'héberger quelque jour ?

Elle pleura encore le faisant rire légèrement

- Je me croirais enceinte si ce n'est que je n'ai pas eut de rapport depuis quatorze ans.

- Si vous me le permettez, on pourra y remédier... dit-il en l'embrassant

Elle ne le lâcha pas et le rattrapa plutôt, approfondissant leur baiser, avant qu'ils ne se séparent, collant leur front.

- Toujours aussi timide dans les baisers Angèle... dit-il, la faisant rire toute rouge

- J'ai à peine eu le temps de profiter qu'on nous a séparés... répondit-elle d'une petite voix

- On s'embrassait depuis mes dix ans.

- Arrêtes... mes parents pourraient t'entendre... dit-elle les yeux ouverts en grand, toute rouge, le faisant rire légèrement

- Alors, pourrais-je squatter chez vous quelque temps demoiselle ?

- Je veux que plus jamais tu ne me quittes... qu'on reste ensemble maintenant et pour toujours.

Il sourit avant de la prendre dans ses bras

- Moi aussi.
J'ai beaucoup de chance de vous avoir... toi et ta famille.

- Ils t'aiment beaucoup, tu sais.
Et moi encore plus.

- Je t'aime encore plus Angèle

- Personne ne m'avait plus appelé ainsi depuis notre séparation.
Ça fait du bien de t'entendre m'appeler ainsi.
C'est le plus beau jour de ma vie... dit-elle contre sa poitrine.
Allez, qu'on file d'ici, vous m'expliquerez comment tout ça est possible. J'ai hâte de te nourrir

- Comment ça ? Demanda-t-il la faisant rire

- Tu es pâle, et n'a pas bonne mine du tout.
Néanmoins, tu restes aussi beau.

- C'est vrai qu'ici, ce n'est pas la maison... dit-il, la faisant sourire tristement

- Je te promets de prendre soin de toi. Je ferai tout pour que tu te retrouves.

- Tu le fais déjà et je ne te dirai jamais assez merci Ema.
Sans toi et tes parents, j'étais sûrement plus de ce monde, je n'aurai rien ni personne à qui me raccrocher, mais vous aviez été là pour moi et êtes toujours là.
Je vous dis déjà merci pour tout

Elle le prit dans ses bras le sachant ému, même si ça ne se lisait pas sur son visage. Sa voix le montrait

- Allons...
Rentrons... Dit-elle en lui tendant la main.

Il la prit automatiquement et elle lui sourit. Elle croyait rêver, tant, c'était beau. Tant, elle sentait son plus grand rêve depuis treize ans se réaliser

Vingt-quatre juin deux mille vingt-deux( 24 juin 2022), le jour où je me suis sentie complète où je commençait à profiter de ma vie d'adulte avec lui... Enfin.

Merci mon Dieu.