Chapitre 31

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- Dit, Edmon... parla Emawari en marchant dans les allées avec Edmon et monsieur Wood derrière eux



- Hmm ?



- Que veux-tu faire maintenant ?







À cette question, il resta un moment silencieux, continuant de marcher





Que pouvait-il faire ?



Retourner à l'école pour refaire les bancs ? Avec son ancien nom, c'était impossible, et le nom Moore qu'il portera bientôt sur ses papiers, n'aura aucun diplôme. Il devra donc tout reprendre... ce n'était vraiment pas la meilleure des choses à faire et ce n'était pas comme s'il avait de l'argent pour tout ça





Les miettes que donnait la police lors de la libération ne couvriraient même pas ses repas d'une semaine, à plus forte raison les frais de scolarité.





- Je ne sais pas pour le moment... répondait-il finalement



- Si je peux me permettre monsieur... entendirent les deux, alors qu'ils venaient de tomber sur la salle sport de l'hôtel, le surprenant, mais pas plus que le fait que monsieur Wood intervienne dans cette discutions



Ç'avait aussi surpris Emawari qui se retourna pour le regarder



- Oui ? Répondit Edmon, ouïe



- Ce n'est pas que j'écoute vos conversations, mais j'ai cru entendre quelque chose dont on parle beaucoup avec les autres, du coup, j'aimerais m'entretenir avec vous, après



- Tu peux parler ici, ça ne gêne pas... dit Emawari





- Je... euh





- D'accord, on en reparlera... dit Edmon, voyant que le garde du corps voulait lui parler seul à seul



Emawari ne le comprit pas, se disant qu'ils allaient, comme Edmon l'avait dit, en parler plus tard





- Cette salle est vraiment grande... murmura Edmon en inspectant les lieux, touchants toutes ces machines et voyant les rares hommes qu'il y avait.



Il y avait aussi une femme et un coach qui les avait salués poliment. Il semblait connaître le garde... put-il remarquer



- Alors... ici, c'est la salle de sport... dit Ema en le regardant





- Nooooon ?? Demanda-t-il faussement surpris, entraînant le rire d'Ema



- Arrête... dit-elle entre deux rires, le conduisant par la suite un peu partout et s'il y avait bien quelque chose qu'il aurait voulut essayer, c'était la piscine, mais il devait se rendre à la plage, où ses gardes avaient pris soin de réserver, du coup, il remit ça à plus tard et remonta au penthouse avec elle, pour se changer et y aller



Alors que l'ascenseur s'ouvrait sur le penthouse dix minutes plus tard, il put sentir des petits tirs, comme si on le retenait de derrière et vu qu'Ema était devant lui, ça ne pouvait qu'être monsieur Wood, le rendant confus, avant qu'il ne se souvienne de leur discussion en suspens.



Il inspira donc, alors que Emawari était déjà hors de l'ascenseur.



Ils l'imitèrent donc, et croyant avoir son homme derrière elle comme d'habitude,



Il aime bien faire ça et ça me plaît tellement. Je me sens en sécurité, comme si rien ne peut m'arriver





Elle sentit un froid dans le dos, avant de vouloir se retourner, pour tomber sur lui, qui marchait à grand pas, pour la rattraper.



- Allé vient... dit-elle



- Vas-y, commence, je te rejoins chérie... put-il dire



- Que veux-tu faire ? Pourquoi tu ne viens pas avec moi ?



- J'ai des médicaments à prendre chérie



- Je peux t'attendre





- Je préfère te savoir dans la douche pour mieux m'infiltrer... murmura-t-il à son oreille, la faisant rougir comme pas permis



- Je vois... répondit-elle dans un sourire coquin en s'en allant, lui faisant se mordre les lèvres, alors qu'elle repartait dans sa démarche élégante, remplie de délicatesse et de féminité



Cette femme...

J'ai toujours du mal à croire qu'elle soit mienne.



Il la vit disparaître derrière une porte très loin, le ramenant à lui, avant qu'il ne se retourne pour voir monsieur Wood attendre.



Il revint donc à lui, l'invitant dans le salon





- Alors, de quoi voulez-vous me parler qui nécessite l'absence d'Emawari, monsieur Wood ? Demanda Edmon plus sérieusement





- Comme je l'ai dit, ne pensez pas que j'écoute vos conversations, la preuve, j'ai des oreillettes pour recevoir des informations des autres pour ne pas écouter les conversations quand je suis proche de vous. Ce fut donc par hasard que j'ai entendu madame vous demander ce que vous voudriez faire, maintenant que vous êtes libres.





- Vous savez pour moi ?



- Oui, Monsieur London nous a fait un bref résumé de ce qu'on devait savoir.



- Je vois... et de ce fait ? Que voulez-vous me dire ?



- J'aimerais que vous fassiez partie des gardes rapprochés de madame London.





- Hum ???

Le secret d'Emawari London Où les histoires vivent. Découvrez maintenant