Chapitre 42

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Je joue avec les cheveux d'Enzo, en souriant. Il est toujours en train de dormir, blotti contre moi, et je le trouve trop mignon, comme d'habitude.

Depuis que je suis réveillé, je ne fais que lui faire des papouilles. Sauf qu'il finit par gémir doucement et par se réveiller, ce qui me fait grimacer.

- Désolé de t'avoir réveillé, je lui dis.

- Tu peux continuer à jouer avec ma tête ?, me demande-t-il simplement.

Je hoche la tête, sans me détacher de mon sourire, et je continue mes caresses. Pendant ce temps, il dépose de petits baisers sur mon torse.

- T'as bien dormi ?, me demande-t-il.

- Oui et toi ?

- Oui, ça va.

- Je suis content d'avoir dormi avec toi, je lui dis. Ça me change...

Je sens Enzo grimacer dans mon cou, et il me serre fort contre lui.

- Moi aussi, ça m'a manqué de ne plus dormir avec toi.

- Je préfère largement ça à l'hôpital, je soupire.

- Tu m'étonnes... Qu'est-ce que tu veux faire aujourd'hui, du coup ?

- Euh, je ne sais pas...

- Mais t'es enfin dehors, s'exclame-t-il, donc que tu peux faire tout ce que tu veux !

- On ne peut pas faire n'importe quoi non plus, je lui réponds, en souriant.

- Mais si ! Tu veux qu'on aille au parc ?, me propose-t-il.

- Oui, pourquoi pas. On peut demander à Isalis de venir ?

- Bah oui, bien sûr ! Attends, je reviens.

Je souris, et prends mon téléphone pour lui envoyer un message. Je lui demande s'il veut venir au lac avec nous cette aprem, et il me répond directement qu'il est d'accord.

Moi: On se rejoindra la bas ?

Isalis: D'accord ! Mon père m'amenera.

Moi:

Isalis: Je ramène le goûter !

Moi: Mais c'est pas la peine, t'en fais pas !

Isalis: Si si si, et tu te chut.

Je souris encore plus. J'ai de la chance d'avoir des personnes comme Isalis et Enzo autour de moi. D'ailleurs, en parlant du loup, mon petit ami revient dans la chambre avec un bol de lait dans mes mains.

Il fait une tête toute concentrée pour ne pas le faire tomber : il a la langue à moitié sortie.

- T'es mignon, je lui dis.

Il me tend le bol en souriant, et je le remercie en embrassant ses mains.

- J'aime bien préparer ton petit déjeuner, m'avoue-t-il.

- J'aime bien aussi.

Il s'allonge à côté de moi, et je le regarde en fronçant les sourcils.

- Tu ne veux pas déjeuner ?

- Non, j'ai pas faim...

Enzo qui n'a pas faim ? C'est bizarre, vu que d'habitude c'est un estomac sur pattes et qu'il mange tout le temps.

Sourire avec le cœur [BXB]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant