Sourire avec le cœur [BXB]

Chapitre 11

Moi: Normalement, j'ai tout pris...

Isalis: Enfin ! Ton maillot aussi, tu l'as ?

Moi: Oui, il est sur moi !

Isalis: Ok, alors ça devrait être bon. Heureusement que j'étais là pour t'aider.

Moi: Oui. XD
Moi: Qu'est-ce que je ferais sans toi...

Isalis: Rien du tout, parce que je suis indispensable à ta vie. ^^

Moi: C'est tellement vrai. ♡

Isalis: Aller, profite bien, et tu me raconteras tout.

Moi: Oui ! :)

Isalis: ♡

Moi: ♡

Isalis: ♡

Moi: ♡
Moi: ♡
Moi: ♡
Moi: ♡

Isalis: Mais arrête ! XD

Je rigole, et met mon téléphone dans ma poche. Pauvre Enzo, ça fait dix minutes qu'il m'attend en bas de chez moi, mais je n'avais pas encore préparé mes affaires. Heureusement qu'Isalis était là pour m'aider dans l'urgence.

J'enfile mon sac à dos et descends, puis vais rejoindre mon ami après avoir fait un bisou à ma sœur et à ma mère.

- Bah enfin, s'exclame-t-il en me voyant arriver, t'es long !

- Désolé, mais je n'étais pas prêt. Bon, on y va ?

Enzo hoche la tête en souriant, et il écarte les bras.

- Est-ce que je peux quand même avoir un petit câlin...?, me demande-t-il.

Je m'avance pour le serrer contre moi, puis il met son sac sur son ventre et me fait monter sur son dos. J'avais oublié qu'il devait me porter pour aller là-bas. Au moins, je n'aurais pas mal au genou.

Il marche tranquillement jusqu'au lac, et on parle tous les deux de tout et de rien. Je ne sais pas pourquoi, mais j'aime bien être sur son dos. Je me rappelle que quand j'étais petit, mon père me portait sur ses épaules. Mais là, ça n'a rien à voir. Parce que déjà, même si je ne me souviens plus de l'odeur de mon père, je suis sûr qu'il sentait pas aussi bon. Et en plus, bah... C'est Enzo, et pas mon père.

- Je n'ai pas été trop lourd ?, je lui demande, quand on arrive au parc.

- Non, pas du tout, me répond-il en souriant.

- Pourtant, t'es trempé de sueur.

- C'est pas grave, au moins, tu n'as pas mal au genou. C'est le plus important.

Il se dirige vers le même endroit que la dernière fois, sous les arbres, et il me dépose par terre. Il sort de son sac un drap de bain, qu'il étale par terre.

- Je n'avais pas de couverture, m'explique-t-il, mais on peut se poser dessus.

On s'asseoit face à face, et il se met à jouer nerveusement avec ses doigts.

- Qu'est-ce qu'il y a ?

- Rien, marmonne-t-il, j'ai juste peur que ce soit gênant et que tu t'ennuies, avec moi...