Chapitre 24

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Je m'attendais à ce qu'il s'arrête suite à cette intrusion mais non. Il m'attrape par les cuisses et me rapproche encore plus de lui et alors je ne m'y attendais pas, ses lèvres s'emparent des miennes dans un baiser passionné, voir brutal. Ses mains repassent sous mon top et cette fois ci saisissent pleinement mes seins. Je rêve où il se sert de moi pour choquer cette femme.

... : Kevin je te parle! Kevin mais qu'est-ce que tu fous? Merde écoute quand je te parle.

Il s'arrête subitement et frappe l'oreiller, tout près de ma tête. La colère se lit clairement sur son visage. Je ne sais pas trop si je dois me cacher ou autre mais là j'ai vraiment honte. Je suis en dessous lui et tant mieux parce qu'il me couvre. Mais d'où je suis je peux clairement observer cette femme. La ressemblance entre Kyllian et elle est frappante... Je n'avais jamais vraiment remarqué, mais Kyllian est un peu métissé si on regarde bien. Je sais pas si c'est la climatisation qui lui donne ce teint café lacté crémeux... mais qu'est-ce que je raconte ?

Il se redresse et s'assoit au bord du lit, dos à moi et face à la dame. Le regard qu'il lui lance est plus que haineux. Je n'ai jamais vu autant de colère chez une personne.

La dame : tu m'explique ? Elle c'est qui?

Kyllian : qu'est-ce que tu veux ?

La dame : Jeannot est occupé. Je voulais que tu m'accompagne acheter...

Kyllian : soit tu y vas toute seule, soit tu attends qu'il se libère. Dans les deux cas tu dégages d'ici.

Rheee douceur papa, na waity? Cette femme pourrait clairement avoir l'âge de sa mère... Attendez... mais nooon.

La dame : surveille ta façon de me parler.

Kyllian : et toi contrôle la façon dont tu empiètes sur mon espace personnel.

La dame : tu crois que c'est parce que tu mesures six mètres, que tu as la voix grave et des poils au menton et parce que tu ramènes je ne sais quel type de fille à la maison que tu as le droit de me parler...

Kyllian : premièrement, si j'ai réussi à suffisamment grandir pour avoir la voix grave, les poils au menton, au pubis, où tu veux, ce n'était pas grâce à toi. Et deuxièmement, la prochaine fois que tu parles d'elle en utilisant n'importe quel ton ou mot et dérivé insultant, tu pourras définitivement oublier la première fois où tu as donné la vie. Maintenant si tu veux bien libérer ma chambre qui n'est pas un moulin, j'ai des choses à faire.

Je regarde la dame, fin sa mère, j'en suis sûre, et des larmes se sont clairement formées au coin de ses yeux. Elle referme brutalement la porte avant que celles-ci ci n'aient le temps de couler. Kyllian s'allonge furieusement à côté de moi. Je disais que j'étais enfant gâtée ? Je retire. Je retire pardon ! Moi je parle comme ça à mère, le temps d'aligner trois mots j'aurais fait un aller-retour-aller en enfer en first class!

Il se lève et se dirige vers une autre porte de sa chambre et y entre. J'entends de l'eau couler... la douche intégrée... la vie de luxe guys!

Il ressort quelques minutes plus tard, serviette autour des hanches et se dirige vers mon fond de commerce... si je vole ses habits il va même remarquer? Il en ressort torse nu, vêtu uniquement de son jogging... gris. L'affaire de jogging que je vois partout là... il se réinstalle à côté de moi.

Kyllian : bon on en était où ? Voilà... c'est quoi ton problème ?

— c'était qui? Ta mère ? Et pourquoi tu lui parles comme ça? Je n'ai aucun droit de te donner des leçons, je sais, mais quand même, on parle d...

Et si on jouait...Où les histoires vivent. Découvrez maintenant