L'annonce

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J'envoie un message à Élise pour la prévenir que je suis bien rentrée. Je me déchausse et vais me débarbouiller.

J'enfile mon minishort rouge à dentelles ainsi que son haut assorti, je me glisse dans le lit tout doucement afin de ne pas réveiller Antoine.

Je ne sais déjà pas ce que je vais lui répondre quand il me demandera comment ma soirée s'est passée.

Je sens ses bras venir entourer ma taille alors que je suis positionnée sur le dos. Et, repensant à la soirée, je me déteste d'être si proche alors que j'en ai embrassé un autre...

Je m'endors sur ce sentiment de colère. Je dois oublier ce baiser, il a une copine et j'ai un copain, point à la ligne.

Je m'endors et Édouard me rejoint vite, reprenant le baiser là où on l'avait laissé.

... Il fait glisser son pouce sur mes lèvres fines et semble perturbé. Il ne bouge pas, et je reprends petit à petit mes esprits.

Merde, merde, merde !!! Qu'est ce que j'ai fait, je panique, je me recule de lui et commence à m'en aller. Je l'écoute jurer dans mon dos puis il me rattrape en prenant ma main.

Il me retourne et je me retrouve face à lui. Je vois son visage à présent, baigné par le faible éclairage au loin. Il paraît en pleine lutte intérieure. Il me fixe de ses yeux couleur miel, il murmure qu'il ne peut pas, plus à lui même qu'à moi.

Il n'est vraiment pas bien. Je me mets alors à caresser sa main qui retient toujours prisonnière la mienne. Je lui transmets tout l'amour que je lui porte à travers ce touché doux et affectueux.

Il baisse les yeux vers nos mains quelques secondes, je crois même entendre son cœur tambouriné. Il relève sa tête et ancre à nouveau son regard dans le mien.

Je n'arrive pas à déchiffrer cette lueur qui brille dans ses yeux. Puis, d'un coup, il m'embrasse, plus sauvagement cette fois avec cette urgence que je ne comprends pas.

Nos langues se mêlent, nos corps se rapprochent aussi prêts qu'ils peuvent l'un de l'autre. Édouard descend ses mains jusqu'à mes fesses, les caresse, les malaxe et je sens mini Éd pointer le bout de son nez.

Je ne tiens plus, je suis alletante, j'ai besoin de plus, je veux ressentir tout ce qu'il ressent à ce moment là. Il éloigne son corps du mien et pose son regard au loin sur la cabane de jardin que Paul et Élise ont construit pour leurs enfants quand ils étaient plus petits.

Il m'attrape la main et m'emmène à l'intérieur. Il referme la porte mais n'allume pas la lumière.

Je prends l'initiative de l'embrasser à nouveau et commence à lui retirer sa chemise, je me décroche de lui pour enlever mon haut, puis il parsème des bisous sur ma peau, de mon cou jusqu'à mes seins, puis s'accroupit pour baisser mon pantalon tout en laissant une nuée de baisers jusqu'à la couture de mon tanga.

Ma main dans ses cheveux, je lui intime de continuer. Il me tient fermement dans le dos et m'allonge sur les poufs géants présents dans la cabane.

Coup de foudre à ParisOù les histoires vivent. Découvrez maintenant