Coup de foudre à Paris

Les invités inattendus

Il va pour me répondre mais la Vipère arrive, l'entraînant sur la piste de danse.

Je regagne ma place et ouvre le bout de papier qu'Ed Sheeran m'a donné. C'est la carte de visite de son manager....

Je souris bêtement, je prends la carte en photo et la range dans ma petite pochette dorée. Je serai capable de la perdre me connaissant...

Les invités s'en vont progressivement au fil de la soirée. Je dis au revoir à une des grand mères de Paul quand Eliot arrive à ma hauteur, paniqué.

Je fais signe à Édouard de me rejoindre mais des hommes cagoulés entre avec des armes à la main. Nous levons tous les mains en l'air. J'ai peur....

D'autres personnes entre derrière eux en costard, je reconnais Massimo et Marissa. Je ne comprends rien, c'est quoi ce bordel ? Ils nous demandent de rester calmes.

Un homme en costard s'avance vers nous, et se présente :

- Bonsoir, je suis Éric Jonat, officier de la brigade d'Interpol. Je suis désolée de gâcher la fête.

Il regarde à présent Édouard qui tient Aurore fermement dans ses bras. Monsieur Jonat s'avance vers eux et reprend :

- Aurore Macchioni, nous avons un mandat d'arrêt international contre vous, pour les faits suivants : Trafic en bande organisée, abus de faiblesse envers la personne d'Édouard Marchese, meurtres en bande organisée et complicité de meurtre sur la personne de Mateo Marchese.

Je n'y comprends rien. Je regarde Élise, Marissa, Clémence et même Édouard qui livre Aurore à Interpol.

Tout en menottant la Vipère, l'officier l'informe de ses droits, et lui dit que sa fille sera placée dans un service de protection de l'enfance, en attendant de rejoindre une famille daccueil.

Les hommes d'Interpol repartent aussi vite quils sont arrivés. S'éloignant de nous, Aurore hurle à Édouard qu'il lui arrivera pareil qu'à son frère.

Je panique, mes enfants, elles sont où ? Antoine me prend dans ses bras et me dit qu'elles sont endormies, la nounou s'en est occupé.

C'en est trop, je n'y comprends rien quand Paul vient enlacer Édouard pour lui dire que c'est terminé.

Je cours vers la sortie, j'ai besoin d'air.
Je m'assois sur les marches du château et Élise, Térésa, Clémence et Maeva me rejoignent.

Je leur demande ce qu'il s'est passé. Elles me regardent toutes, ne comprenant pas elles non plus. J'ai l'impression d'être dans un cauchemar.

Je fume une cigarette rapidement, je l'écrase à la moitié. Il faut qu'on sache ! Nous rentrons alors qu'Edouard est au téléphone.

Les invités sont quasiment tous partis avant que les mecs armés déboulent. J'ai l'impression d'être dans un film.

Les serveurs sont en train de débarrasser les tables, le DJ continue de passer des musiques pour les quelques personnes un peu trop èméchées qui se déchaînent encore sur la piste.

Il raccroche et me regarde arriver à la table en souriant. Mais quel con ! Il vient d'apprendre que sa future femme est une meurtrière et il sourit...

Je le regarde avec mépris, et lui dis :

- C'était quoi ça ? Je pense que l'on a le droit à des explications, non ?

Paul me demande de me calmer et Élise prend ma défense et agresse son mari :

- Ne lui demande pas de se calmer après la scène à laquelle nous venons d'assister !