Les dauphins

29 3 0
                                    

J'ouvre les yeux et me dépêche de me lever, les autres doivent déjà être en bas en train de déjeuner.

Je saute sous la douche cascade, et enfile un débardeur, un short en jeans et des baskets. J'ai mis mon maillot de bain dessous même si je ne pense pas me baigner.

Je descends et je dis bonjour à tout le monde. Je m'assois et me sert un grand café. Faut ce qui faut !

Élise me demande si j'ai passé une bonne nuit. Je lui souris et lui dit que la journée d'hier m'a crevée.

Édouard relève la tête vers moi avec son éternel sourire en coin. Je rougis et baisse les yeux sur mon café.

Le bus nous attend devant l'entrée du domaine et nous dépose au port de Saint Tropez.

Nous montons dans un Yacht digne des films, genre grosse production hollywoodienne. L'intérieur est luxueux, du bois vernis et du cuir blanc. Nous rentrons sur un grand salon.

Le capitaine nous salue, il a l'air d'avoir la trentaine, il s'appelle Steeve. Il nous fait visiter les trois chambres qui se situent dans un couloir derrière le salon. De l'autre côté, une cuisine énorme et équipée dernier cri apparaît.

A l'extérieur, il y a une grande plage à l'avant du bateau avec des transats. Après le poste de pilotage, à l'arrière, il y a un coin repas et une piscine de quatre mètres par quatre. C'est impressionnant !

Steeve nous invite à rejoindre la table pour le repas de bienvenue. Il met de la musique et démarre l'engin. Direction la côte Vermeille. Si on a de la chance, nous verrons les dauphins.

Une dame sort nous dire bonjour, elle s'appelle Eliane, je jurerai que c'est la mère du capitaine, vu la ressemblance.

Elle nous informe que si nous avons besoin de quoi que ce soit, il ne faut pas hésiter à la solliciter. Nous la remercions et nous nous installons. Nous sommes tous émerveillés par la beauté de ce Yacht.

Le plus impressionnant, c'est la vitesse à laquelle il navigue. Nous voyons la côte au loin.

Éliane arrive avec un carnet et nous propose deux entrées : huîtres ou carpaccio de bœuf. Nous choisissons et elle repart en cuisine.

Je m'écarte pour aller fumer, j'appuie mes coudes sur la rambarde en métal étincelant. Édouard me rejoint. Je lui dis qu'il ferait bien d'arrêter de me rejoindre tout le temps, de peur que sa fiancée ne veuille encore me griffer.

Il rigole à gorge déployée et j'en fais de même. Il m'assure que tout est sous contrôle de ce côté là.

Je change de sujet et je lui demande si tout le monde a payé sa part, question subtile pour savoir s'il a accepté mon argent à son insu...

Il m'informe que oui, tout le monde sauf Paul et Élise. Et moi, je rajoute.
Il sourit et me dit qu'il ne veut pas de mon argent, que c'est avec plaisir qu'il m'offre le séjour.

Je le remercie, espérant être convainquante. Je finis ma cigarette et je vois Eliane arriver avec les assiettes. Je remarque qu'Edouard a prit le carpaccio, il n'aime peut être pas les huîtres...

Hummm, les entrées sont un régale. J'en profite pour détailler mes amis autour de la table.

Élise et Paul semblent plus amoureux que jamais, ce week end les a beaucoup rapprochés. Térésa et Fabien parlent de leur fils avec le couple dont-je-ne-veux-pas-prononcer-le-nom. Je vois de la fierté dans leurs yeux quand ils parlent de lui. C'est aussi un couple qui s'aime beaucoup, bien qu'ils soient moins démonstratifs. Ou peut être une dispute récente, je ne sais pas.

Coup de foudre à ParisOù les histoires vivent. Découvrez maintenant