L'enveloppe

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Térésa et Fabien nous sourient. Je me détache d'Antoine et m'installe vers eux.

La table imposante qui sépare la cuisine du séjour est remplie de boissons, de fruits, de vérines en tout genre et plein d'autres choses encore.

Il y a de quoi nourrir tout un régiment. Je m'approche de Térésa alors que Fabien et Antoine parlent de leurs théories farfelues sur l'empereur Palpatine.

Térésa est subjuguée par la beauté de cette villa. Et encore, nous n'avons pas tout visité ! Édouard et Aurore arrivent en même temps que Clémence et Maeva.

Nous discutons entre filles, et Aurore se joint à nous. Elle nous explique la demande en fiançailles d'Édouard. Je vois dans ses yeux à ce moment là, qu'elle veut me faire du mal. Elle a un regard sadique. Elle fait flipper !

Je prends sur moi, et je joue l'indifférence. Je ne rentrerai pas dans son jeu. Nous lui disons félicitations et le couple star de ce week end descend les marches.

Ils nous sourient sincèrement et je pense qu'ils ont déjà testé leur lit ou peut être même leur baignoire vu leur zenitude, les coquins !

Je prends plaisir à voir Élise heureuse. Ils nous ont préparé un petit discours, Paul prend la parole :

- Avec Élise, nous n'avons pas les mots. Cet endroit dépasse tous nos rêves et nos attentes. Nous tenions à vous remercier, tous, de votre présence, et de partager notre bonheur.

Les larmes me montent aux yeux, je serre la main de ma sœur qui se tient juste à côté de moi.

Élise poursuit :

- Je voudrai aussi remercier du fond du cœur Édouard et Natacha pour leur travail acharné afin de faire de ces instants les plus beaux de notre vie.

Nein, nein, nein, situation d'urgence ! Je pleure comme une madeleine...
Heureusement que je ne m'étais pas maquillée !

Paul poursuit :

- C'est pourquoi, je voudrai que nous trinquions à notre amitié et à ce week end, bien que nous ne sachions pas avec Élise, ce que Natacha et Edouard nous ont réservé.

Nous levons tous nos verres et Édouard annonce à l'attention de Paul qu'il ne saura rien !

C'est dans la bonne humeur que nous grignotons, je fais en sorte de ne pas être trop proche de la Vipère Junior pour ne pas l'écouter parler de "Son Edouard".

Antonio, l'homme à la cicatrice sur la joue nous invite à visiter l'extérieur. C'est merveilleux, de hautes colonnes nous indiquent le chemin. Des amphores sont posées ici et là au milieu des palmiers, des petits gravillons blancs viennent compléter ce décor majestueux.

Nous arrivons vers la piscine, plusieurs bassins arrondis se chevauchent avec une cascade au fond. On se croirait dans un lagon. Il y a des plantes qui rejoignent l'eau bleu turquoise. Quelques statues grecques prennent place autour des bassins. Des roseaux et autres arbustes, tous aussi gracieux les uns que les autres, prennent place dans ce décor idyllique.

Un petit pont en bois permet de traverser le plus petit bassin. Édouard nous apprend que c'est une piscine naturelle qui s'auto-alimente.

Je tire le bras de ma sœur et lui dit discrètement que je veux ça, si un jour je suis riche. Elle rigole me demandant de redescendre sur Terre. La rabat-joie !

Nous sommes tous en extase. Même Paul et Élise. Édouard a vraiment bien géré ce week end. Il regarde sa montre et nous annonce que l'heure est venue de commencer les festivités.

Je regagne ma chambre pour prendre mon porte monnaie en vitesse. Toutes les filles suivent la dame, je crois qu'elle s'appelle Filipa, de ce que j'ai entendu.

Coup de foudre à ParisOù les histoires vivent. Découvrez maintenant