Pour le meilleur et pour le pire

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Élise arrive au bras de son frère, les invités se tournent pour découvrir littéralement une princesse.

Ma sœur ancre son regard dans celui de son bien aimé pendant toute sa progression. Ils sont magnifiques, je vois de l'amour et de la fierté dans les yeux de Paul.

Élise est dos à moi, elle se place face à Paul, je ne vois pas ses émotions, mais je pense qu'elle ressent la même chose à ce moment là.

L'officier demande à tout le monde de s'assoir et commence son speech. Édouard n'arrête pas de me regarder, nous sommes en face, ce n'est pas évident de l'éviter.

Mais il cherche quoi à la fin ? Quand il pose à nouveau le regard sur moi, je le fusille du regard, le menaçant de le castrer s'il continue. Je crois qu'il a compris le message puisqu'il dirige son regard lasse sur sa future femme.

L'agent matrimonial demande à nos amis d'échanger leurs vœux. Leurs discours sont émouvants, je pleure comme une madeleine. Leur amour est tellement fort l'un pour l'autre....

L'officier demande ensuite à Paul s'il veut épouser Élise, pour le meilleur et pour le pire, dans la santé comme dans la maladie, dans le bonheur ou dans la pauvreté.

Paul prend les mains d'Elise, il l'a regarde amoureusement et il souffle un oui, sincère, doux, et son fils lui apporte une magnifique alliance sur un petit coussin.

Il l'a glisse à l'annulaire de ma grande sœur, qui pleure de joie tant ce moment est intense.

L'officier pose la même question à Élise, elle répond un oui avec hâte, sa fille lui apporte également l'anneau. Elle lui passe autour du doigt et l'officier de cérémonie prononce les mots tant attendus :

- Je vous déclare unis, par les liens sacrés du mariage ! Paul, vous pouvez embrasser la mariée.

Tous les invités se lèvent, applaudissent et crient. Le photographe qui mitraille les mariés depuis leur arrivée se concentre à présent sur la foule en délire.

Puis, les mariés se tournent vers nous et viennent nous prendre dans leur bras. Je glisse à ma meilleure amie que je suis fière d'elle. Quand Paul arrive à ma hauteur, je lui dis merci, de rendre ma sœur heureuse. Je lui dis aussi de bien se rappeler ce que je lui ai dit quand ils nous annoncé leurs fiançailles.

Il rigole et me répond qu'il n'a pas oublié, qu'il ne fera jamais souffrir l'amour de sa vie. Je lui souris, reconnaissante.

Nous signons les papiers en tant que témoins. Eliot s'occupe de faire sortir les invités pendant que nous prenons des photos tous les quatre avec les papiers en mains.

Nous sortons et nous créons une haie d'honneur pour les mariés. Ils sortent et nous crions tous, leur jetant du riz, des confetti en forme de cœur et les enfants font des bulles.

Les photos seront magnifiques ! Nous nous promenons dans le parc du château, nous prenons énormément de clichés. Élise s'assoit sur une balançoire accrochée à un arbre et Paul la pousse.

Puis les mariés sont pris debout avec le château derrière eux. J'ai hâte de voir le rendu. Tout le monde à le droit à sa photo avec les amoureux.

Tout se déroule parfaitement bien, je regarde Édouard et je lui souris, pour lui faire comprendre qu'on a réussi, qu'ils sont heureux. Il me rend mon sourire comme s'il avait compris.

Le photographe demande à nous prendre en photos tous les deux, pour les mariés.

J'ai envie d'être chieuse, alors, au lieu de me placer aux côtés d'Édouard et de sourire, je me place sur le côté, lui attrape le cou avec une tête de psychopathe, faisant mine de l'étrangler. Il joue le jeu et prend une tête de victime.

Coup de foudre à ParisOù les histoires vivent. Découvrez maintenant