Je te Promets

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- Mes amis, Élise, Paul, le mariage est une étape importante, et aujourd'hui, vous avez franchi le pas. Il n'y a pas de recette précise pour faire perdurer ce jour, seulement quelques ingrédients sont indispensables.

Beaucoup de communication et d'écoute, une pincée de folie, deux cuillères à soupe de compromis, un zeste d'attentions quotidiennes, et pour finir, vous saupoudrez le tout avec de l'amour, fort et intense.

Alors je ne suis pas bon cuisinier, mais je sais que vous, vous y arriverez ! Je vous souhaite beaucoup de bonheur, je vous aime.

La salle applaudit, Élise pleure, du coup je pleure aussi. Paul est ému et prend son meilleur ami dans ses bras.

Merde, c'est à mon tour, je n'ai rien préparé, je n'ai pas eu le temps... tant pis, je me lance.

- Élise, Paul, ma famille. Vous deux, ça a été l'évidence, vos regards se sont trouvés, vos âmes se sont synchronisées et vos cœurs se sont accorder pour battre à l'unisson.

Le destin fait bien les choses parfois, mais aujourd'hui, il a scellé votre amour pour qu'il dure toujours. Vous incarnez la force.

Je suis fière de vous, fière de vous voir heureux et amoureux comme au premier jour. Je vous souhaite de continuer votre route, toujours dans la même direction. Soyez heureux ! Je vous aime profondément.

Élise pleure encore, alors du coup, je me remets à chialer. Et bien, heureusement que nous avons du maquillage Waterproof.

Quelques autres prennent la parole et tous ont les mots justes pour décrire le mariage.

Je me perds dans mes pensées quand je me rappelle que moi, je n'aurai jamais le droit au bonheur.

Les entrées arrivent et nous mangeons dans la bonne humeur. Élise porte un toast à son mari, puis à moi pour me souhaiter une nouvelle fois un joyeux anniversaire.

Je n'aime pas être au centre de l'attention, comme toujours, et je m'enfonce un peu plus sur ma chaise.

Ce sont les mariés qui doivent être mis à l'honneur, pas moi. Je remercie Élise timidement. Édouard m'appelle et me demande de le suivre.

Nous arrivons vers les cuisines et il me tend un paquet tout sourire. Je le dévisage et il me demande de l'ouvrir, impatient.

J'ouvre la boîte et tombe sur la Georgette dorée qu'il avait acheté soit disant pour sa sœur à Montmartre. En fait, c'était pour moi ?

Des larmes d'incompréhension et de colère s'échappent de mes yeux. Je le regarde et je me mets à lui hurler dessus :

- Il manque un point que vous n'avez pas validé pour remporter votre jeu débile avec Aurore, c'est ça ? Vous n'êtes qu'un connard fini, j'ai honte de vous aimer, honte que mon cœur ait choisi un menteur, un manipulateur... je lui jète le bracelet dessus et m'en vais.

Il me rattrape par le bras et il me fait face à nouveau en me répondant :

- Je vous demande d'être patiente, bientot, vous comprendrez pourquoi j'ai agit ainsi. Et à ce moment là, je pourrai répondre à votre première question que vous m'avez posé chez Élise et Paul.

Je vous dirai qu'à présent, oui, je suis heureux. S'il vous plaît, acceptez ce cadeau. Vous l'apprécierez avec le temps.

Je souffle, il m'exaspère.... je lui arrache des mains et je négocie :

- Je veux bien accepter votre cadeau, mais à une condition. Je veux que vous arrêtiez de vous conduire comme ça avec moi. De faire semblant d'éprouver des sentiments pour moi. Vous me faites souffrir délibérément....

Coup de foudre à ParisOù les histoires vivent. Découvrez maintenant