Je regagne mon foyer, et les filles me sautent dans les bras, je n'ai pas beaucoup été présente aujourd'hui...
Elles me racontent le film, elles sont les reines du spoil. Bon bah, je n'ai plus besoin de le voir.
Antoine joue sur son téléphone dans la chambre, je l'embrasse rapidement et il me demande comment ça a été.
Une nouvelle fois, je ne peux pas lui raconter les détails, je me contente de lui dire que nous avons avancé sur les préparatifs.
Il reprend son jeu et je file à la douche.
Nous mangeons tranquillement devant la télé, avec Antoine, on propose aux filles de regarder Malcolm, on adorait cette série étant plus jeunes et je suis sûre qu'elles vont accrocher sur les bêtises de la fratrie.Pas manqué ! Elles rient aux éclats et c'est communicatif, puisqu'Antoine et moi les rejoignons.
C'est avec légèreté que nous nous couchons.
****
Je me réveille vers 7h00, et pour une fois, j'ai bien dormi. Je me prépare, lève les filles et Antoine puis je pars en direction de Archi'Carré.
Je chante Je m'en vais de Vianney pour adoucir ma voix sur le chemin jusqu'au travail. J'adore cet artiste pour ses reprises, sa voix me transporte mais je n'aime pas forcément ses compos persos, à part celle-là.
Je repense à mon week end de folie et aux attitudes d'Édouard à mon égard. De toutes manières, il ne faut pas que je m'en preoccupe, je suis en couple et lui aussi, je ne souffrirai plus.
Je vais d'ailleurs lui demander qu'on collabore par mail, ça évitera que l'on se voit et je crois que c'est mieux pour ma santé mentale.
J'arrive au bureau et ma collègue m'annonce que le patron veut me voir.
Ton neutre, pas de regard compatissant mais pas de sourire non plus. J'en déduis qu'elle ne connaît pas la raison de cet entretien alors je ne m'attarde pas.Je vais me chercher un café à la machine, allumé mon pc, et file dans le bureau du chef.
Il m'invite à entrer et à m'assoir. J'ai pris le soin d'apporter mon cahier et mon stylo au cas où je doive prendre des notes.
Il a l'air de ne pas savoir par où commencer et je commence à stresser. Veut il me licencier ?
Contre toute attente il prend la parole, et me lance un Vous êtes virée !, mon cœur loupe un battement mais voyant qu'il n'est pas sérieux, je lui réponds également sur le ton de la plaisanterie :
- Très bien, pour quels motifs ?
Il sourit plus reprend un air sérieux. Il me dit qu'en fait ce serait plutôt l'inverse.
Je fronce les sourcils, signe d'incompréhension, il reprend :
- Je n'ai pas beaucoup d'éléments mais tout ce que je sais, c'est que ce chantier assure la pérennité de l'entreprise sur au moins trois générations !
J'écarquille les yeux de surprise et il continue :
- C'est un chantier en Italie, l'entreprise qui nous sollicite veut qu'on s'occupe de tout, avec un budget presque illimité.
Je me mords la lèvre inférieure tout en fronçant les yeux pour réfléchir et lui demande :
- Qu'attendez vous de moi sur ce dossier ?
Il se gratte l'arrière de la tête, gêné et continue :
- C'est vous qui en aurez la gestion, c'est vous qui serez en Italie pour une à deux semaines, c'est vous qui recruterez le personnel, enfin, vous avez compris, ce sera votre dossier.
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Coup de foudre à Paris
Romance"Le coup de foudre est facile à comprendre. Mais c'est quand deux personnes se regardent depuis des années que cela devient un miracle." Sam Levenson Moi, Natacha Castelli, 30 ans, je me suis souvent demandé si le coup de foudre existait ? A quelle...