Epilogue

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Un mois plus tard...

Je me réveille en hurlant. Déjà que c'est lundi, j'ouvre les yeux en étant en colère. Mon réveil sonne, je l'éteins rapidement et mon chéri me prend dans ses bras. Il me demande tendrement :

- Encore ce même cauchemar ?

Je lui dis que oui. Il m'embrasse tendrement le front, j'aime tellement quand il fait ça, je me sens protégée.

Je fais le même cauchemar depuis le mariage d'Elise et Paul. Je suis enfermée dans une pièce sans fenêtre. Il n'y a qu'une table, une chaise et une arme à feu, un Magnum je crois...

Une voix grave au loin me demande de me mettre au travail. Je me bande alors les yeux. Je n'ai pas peur dans mon cauchemar, je suis plutôt en colère.

La voix grave m'annonce douze secondes et l'homme me crie dessus, me disant que je ne suis pas assez rapide, que je ne suis pas digne de notre famille. Le cauchemar se termine toujours comme ça et je me réveille en hurlant. C'est trop flou pour que je comprenne quoi que ce soit....

J'embrasse Édouard et file sous la douche. Nous avons acheté un appartement pas très loin de nos meilleurs amis dans le quartier de Saint Germain des Prés.

En fait, c'est un loft. Nous arrivons sur une pièce à vivre énorme et fonctionnelle. L'appartement possède une terrasse grandiose, avec piscine et coin jacuzzi.

Il y a aussi quatre chambres à l'étage, une pour sa fille Juliette, issue de sa première union, avant celle-dont-on-ne-veux-plus prononcer le nom, une pour Alice et une pour Amanda. Édouard et moi avons une suite parentale au même niveau que notre pièce à vivre. Nous avons aussi un garage double au rez-de-chaussée.

L'appartement est sublime. Je m'y sent chez moi, d'autant plus qu'il m'appartient à parts égales avec l'homme de ma vie.

Avec les salaires que nous nous faisons à Tool's Time, notre banquier n'a pas hésité une seule seconde.

Nous n'avons pas les filles cette semaine alors je sors de la douche nue pour récupérer mes affaires dans notre chambre.

Édouard me regarde intensément, il s'approche et commence à me caresser. Je le repousse à contre cœur, nous allons être en retard au travail.

Il grogne et file sous la douche à son tour. Il n'est clairement pas du matin, à part pour faire des câlins !

L'idée me prend de lui cacher ses vêtements qu'il a soigneusement préparé sur le lit.

Je les prends avec moi et me dirige dans la cuisine pour me préparer un café.

Édouard sort de la douche et il me demande de la chambre si je n'ai pas vu ses vêtements.

Je réponds que non, la plus convaincante possible. Perdu ! Il arrive nu dans le séjour et c'est à mon tour d'avoir envie de lui.

Il s'approche de moi tel un félin, il va pour m'embrasser mais il dévie sa tête au dernier moment derrière mon dos pour récupérer ses affaires.

Je pouffe de rire, il se fout de ma gueule en me disant que je ne sais pas mentir... il me nargue en plus.

Je fais semblant de bouder et me concentre sur mon café pour ne pas exploser de rire. Il part en rigolant.

Il ne m'avait pas menti, il m'aime sincèrement et je me sens comblée. Nous sommes enfin heureux.

Nos filles nous demandent sans cesse quand est ce que l'on se marie. On est pas spécialement pressés pour notre part. Nous en avons discuté et nous nous laissons un peu de temps. Nous sommes débordés au travail, souvent en déplacement. On préfère attendre que ça se calme un peu.

Nous arrivons à Tool's Time, nous faisons notre rapport hebdomadaire à Paul.
Tout roule à Naples, la Responsable du site, Alena, gère à la perfection. Le chiffre d'affaires est déjà en hausse. C'est formidable.

Nous partons dans deux jours à Marseille pour faire le point avec les artisans. Nous irons aussi dans l'entreprise concurrente pour les espionner, se faisant passer pour un couple qui rénove leur maison.

Paul sourit à l'idée. Oui, j'use de tous les stratagèmes pour qu'on puisse se faire une place...

Édouard reçoit un appel, il s'excuse et sort pour décrocher. Je continue de montrer les photos de la construction Marseillaise à Paul.

Édouard revient, le teint blême. Il s'assoit. Je m'inquiète, je lui demande si ça va, il me répond que l'on a un problème. Il demande à Paul de rester.

Il s'explique :

- Je viens d'avoir un appel de Massimo, il sait par ses hommes que le Parrain de Venise, accessoirement le père d'Aurore est à notre recherche.

Je le regarde stupéfaite. Comment c'est possible ?

Édouard me regarde aussi surpris que Paul et moi. Il nous dit :

- Massimo m'a expliqué que, vu que mon père est en prison, son successeur est désigné d'office. Et vu que je suis le dernier du nom, je suis le parrain de Naples.

Ma bouche forme un O. Merde, ça sent pas bon... Je lui demande ce que Massimo a appris plus en détails.

- Pas grand chose, seulement, le père Macchioni se serait allié à d'autres villes italiennes et il veut notre peau, à cause de l'arrestation d'Aurore....

Paul s'inquiète mais Édouard le rassure en lui disant que son nom ne semble pas sur la liste....

Putain, fais chier, j'ai du mal à y croire. Je commence à paniquer, me rendant compte de la gravité de la situation.

La mafia italienne veut notre peau....

Histoire à suivre dans le Tome 2.

A très vite,

Liana.

Coup de foudre à ParisOù les histoires vivent. Découvrez maintenant