(Précision Chaos Walking : Dans le Nouveau Monde, tout les hommes quels qu'ils soient, sont atteint du Bruit. Toutes leurs pensées, des plus futiles au plus intimes sont exposées au grand jour. L'homme devient quelqu'un d'extrêmement dangereux quand tout le monde sait ce qu'il pense. De cette peur masculine, est née la haine envers les femmes que le Bruit n'atteint pas. Toutes les femmes de Prentisstown ont été tuées par les hommes. Mais ont-elle réellement disparues du Nouveau Monde ?)
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Killian m'a demandé d'aller chercher des plantes pour accompagner les bétraves. Comme si ça allait changer quelque chose au goût de merde qu'elles ont. Résultat, c'est bientôt la nuit et je suis perdu dans la forêt.
C'est quand même un avantage qu'ici la nuit sois sous la même lumière que le jour, au moins si un Spackles s'approche, je le verrai.
Je continu de serpenter entre les arbres à la recherche d'une choses familière qui pourrai m'indiquer le chemin à suivre jusqu'a chez moi.
Les heures tournent,je suis de plus en plus fatigué et je sent mes forces me quitter petit à petit. Alors que je marche la tête embrumé, j'entend un bruit de branche craquer. Je me retourne vivement, totalement réveillé par la peur. J'empoigne mon couteau. Mon Bruit devient de plus en plus fort quand plusieurs scénarios désastreux traverse mon esprit. Je me force à le faire taire en imaginant une légère mélodie, mais j'ai vraiment la trouille alors ça marche plus ou moins bien...
Je m'approche d'un gros arbres puis soudainement j'attrape la personne qui se cache derrière. Deux yeux se posent sur moi, des cheveux long, de long cils, et un regard apeuré.
Une fille !
Une fille Une fille ! FILLE Belle Qu'est ce qu'elle fait ici. Les femmes sont dangereuse. DANGEREUSE. Tue la. Tue la ! TUE LA !
Elle essaye de dégagé son bras de ma main, elle a très peur.
Elle a peur. N'est pas peur.
Elle continue de se débattre.
Calme toi. Pourquoi elle ne se calme pas ? Belle.
Mon Bruit lui fait peur.
- Excuse moi, je ne vais pas te faire de mal, calme toi.
Elle a peur.
Je la lâche et elle se calme, elle me fixe à l'affût de mes moindres faits et gestes. Elle fixe l'aura qui entoure ma tête lorsque mon Bruit se manifeste.
- Ce n'est pas dangereux...
Je lui sourit légèrement en tentant de faire un pas vers elle mais elle recule instantanément.
Tod Ewitt. Je m'appel Tod Ewitt. Tu t'appelle comment ? Une fille. Belle. Comment elle s'appelle. Je m'appel Tod Ewitt.
- Je m'appel Tod Ewitt.
Elle à l'air d'avoir faim. Mon sac.
Je sort une pomme de mon sac et lui tend. Elle s'approche doucement puis l'attrape en vitesse avant de reculer encore. Je la fixe puis laisse mon bras retomber le long de mon corp.
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Elle ne parle pas ? Les filles ne parlent pas ? Si, maman parlait.
- Tu t'appelle comment ?
Elle dévore la pomme puis lève une demi-seconde les yeux vers moi.
- Y/N.
Elle parle !
Je sourit en répétant plusieurs fois son nom dans ma tête.
- Je croyais qu'il n'y avais plus aucunne femme sur Terre depuis le Nouveau Monde.
Elle fronce les sourcils puis s'essuie la bouche.
- On est pas sur Terre.
Mes yeux s'écarquille alors que je m'approche d'elle. Elle recule d'un pas, je la questionne du regard alors elle poursuit.
- Mes grands parents venaient de la Terre, ici c'est une autre planète. On est la seconde compagnie à venir récupéré les anciens resté içi.
Le choc me fait reculé, toute ma conception du monde et les paroles du maire s'éffondre. Elle pointe ma tête du doigt avant de demander.
- C'est quoi ça ?
Elle ne sait pas. Bien sûr, elle ne vient pas d'ici.
- Mon Bruit, tout le monde içi l'a.
- Pourquoi je l'ai pas ?
Le maire me l'a dit.
- Les femmes n'en sont pas atteintes.
Elle fronce les sourcils.
- Ou sont les autres femmes ?
- Elles sont devenues dangereuse quand le Bruit est arrivé. Puis elles sont mortes.
- Je suis la seule ?
Oui.
Elle hoche la tête en entendant mes pensées. Un silence s'installe, elle baisse les yeux vers mon sac en voyant plusieurs herbes.
- C'est quoi dans ton sa-
- Tod ?!
Je me tourne en entendant mes oncles me chercher en criant mon nom.
- Y/N il faut que tu te cache...
En me tournant vers elle, plus rien. Elle a disparus. Je me tourne et retourne pour essayer de l'apercevoir mais rien, elle n'est plus là. Je ramasse mon sac, attristé. Mais...je sent que l'on se recroisera rapidement.
