-Moy Sokrovitch- -Mon trésor- [Terminé]

Chapitre 17 : Le GIPSY

Je sais plus à quel moment je vous avais dit qu'il y aurais des petits chapitres mais Spoiler Alerte : J'ai grave mentis.

lov <3

Viktor :

Il était déjà 19 heures et j'étais debout depuis onze heures de la veille. Bon sang, j'avais qu'une hâte, c'était d'aller dormir. Alors quand mon téléphone affichait le nom d'Alexeï je retenais un sourire.

Je décrochais et approchais le téléphone à mon oreille.

 - Dit moi que t'as une bonne nouvelle.

 - Oui et non. La mauvaise, c'est qu'il n'y a absolument rien dans son bureau. La bonne, c'est que je sais où trouver son carnet. Il est dans sa maison secondaire et il y donnera une réception ce week-end. Faut que tu t'arranges pour y être invité.

Je n'eus que le silence comme réponse. Machinalement, je raccrochai et posai l'appareil sur mon bureau. Les doigts posés sur les yeux, je devais réfléchir rapidement.

Putain, je détestais les plans de dernière minute. Bon il était tant d'utiliser ma nouvelle carte maîtresse, par contre Irina allait me tuer. Je traversais rapidement le couloir jusqu'à sa porte où je toquais rapidement.

Une minute deux puis trois, mais elle ne me répondaient toujours pas. Putain elle ne s'était pas casé quand même. Putain elle ce n'était pas casé quand même.

 - Et ! Pourquoi elle ne répond pas ?!

Trois gars me regardaient avant de me ramener Youris qui arrivait aussitôt.

 - Elle n'est pas avec toi ?

Je lui lançai un regard noir tellement sa question était conne. Je retirais rapidement ma veste de costume et enfonçais la porte avec mon épaule. Le coup me fit cracher un juron. Mes portes étaient beaucoup trop solides.

Bon. En une fraction de seconde, mon M19 se trouvait entre mes mains à envoyer ses charges contre la serrure qui sauta aussitôt.

Un dernier coup de pied et je rentrais dans la chambre où je tombais nez à nez avec moy plennik -ma captive- qui me regardait les yeux ronds, les cheveux gorgés d'eau et ses bras serrant sa petite serviette sur son corps.

Iris :

Après des jours à avoir courus partout, à être empoisonné et être complètement impuissante, j'étais maintenant enfermé dans une chambre à attendre que mon bourreau ait besoin de moi.

À force de rester sur mon lit, j'ai eu l'idée de reprendre le sport. Depuis petite, mon père me forçait à prendre des cours de combat. Chose que j'ai continué à suivre durant ma scolarité et bon sang maintenant je me rendais compte d'à quel point c'était utile.

Mais si je continuais à ne rien faire, mes bases allaient clairement rouiller. Alors il fallait que je m'entretienne. Dans mon orphelinat, c'était le seul moment où je me défouler pour de vrai. À cette époque, j'étais complètement muette et n'avais presque jamais de contact humain. C'est avec ce sport que j'ai pu re tisser des liens avec les autres. Et puis c'était clairement devenu un besoin vital.

Allongé sur mon lit, je le relevais brusquement et fermais davantage mes rideaux, hors de question que quiconque n'assiste à ça. Je m'échauffais rapidement et commençai quelques exercices de hiit puis du renforcement musculaire.