Chapitre 19 : Une histoire de tire

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Big up à Dounia qui comptabilise à elle seule mes 100 vue et qui remplis mes commentaires.

Je regrette de t'avoir mal parlé, pardon bae <3

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Viktor :

Le chemin du retour se faisait dans un silence apaisant. Moy moy plennik avait tourné son visage face à la vitre, la tête posée contre le carreau de verre. Au début, les lumières de Moscou nous avait envelopper de sa chaleur, mais maintenant, le ciel était d'un noir perçant, ne me laissant presque plus aucune visibilité.

Face au portail de ma résidence, j'attendais que mon garde baisse son arme pour nous laisser entrer. La soirée avait été excessivement longue, alors dès que je retirais ma clef de contact, Iris réajusta son manteau et sortit de la voiture.

Comme à toute heure du jour ou de la nuit, des dizaines d'homme était ancré sur les canapés, la télé allumée. Ils me saluèrent d'un hochement de tête avant de reprendre leurs activités.

Toujours silencieuse, seul le son de ses talons m'informa qu'elle était encore derrière moi. Dès le deuxième étage, le silence commençait à étouffer le vacarme de mes hommes. Arriver à destination Iris me dépassa et je la regardais rejoindre sa chambre.

Sans m'en être rendu compte ma poigne, c'était retrouvé sur son poignet. Dans un sursaut, ses yeux d'ambre plongaient dans les miens.

 - T'as fait un bon travail. Bonne nuit.

La, j'avoue que je ne sais pas vraiment à quoi je m'attendais. Mais je devinais que ce n'étaient pas les mots qu'elle attendait quand je la vis détourner le regard, les yeux brillants. Elle ne m'offrit qu'un hochement de tête avant de dérober son bras et de s'enfuir dans sa chambre, me laissant là comme un con.

C'était une gamine de vingt et un an qui venait de faire frôler la mort à une femme pour moi. Alors, ouais, elle était en bonne voie pour avoir mon approbation. Épuisé, je me rendis à mon tour dans ma chambre. En quelques secondes, mes habits avaient trouvé le sol et mon corps, les jets d'eau de la douche.

Le gala de Stanislav aurait lieu dans dix jours. Dans onze, j'aurais mon carnet d'adresses, le nom du chef d'Igor et ma putain de marchandise. Une serviette sur les hanches, mes pensées furent interrompues par des toquements à ma porte.

Évidemment, c'était Dimitri.

 - Tu ne pouvais pas attendre demain hein ?

Il me répondit par un hochement de tête et s'invita dans ma chambre.

 - Tu sais que s'il y a des rumeurs qui disent qu'on baise ensemble ça sera de ta faute ?

 - Pitié ferme ta gueule Viktor et dis moi ce que je veux entendre.

Je souris et attrapai mes vêtements avant de me rendre dans ma douche pour me changer rapidement.

 - La devushka a réussi. On est invité dans dix jours. J'aurais besoin d'une équipe de cinq, histoire d'assurer nos arrières, plus d'une équipe disponible si besoin. Où est-ce que tu en est avec le chemin vers l'Irak ?

 - J'ai parlé à trois passeurs pour le moment et je pense que c'est vraiment solide.

En sortant de la douche, je lui balançais le premier objet qui me tombait sous la main, à savoir un paquet de clopes. Je ne rigolais plus.

-Moy Sokrovitch- -Mon trésor- [Terminé]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant