Et c'est avec un immense plaisir que je vous annonce que non-seulement on a dépasser les 100 pages, mais EN PLUS on a attend un nouveau record puisque ce chapitre fait plus de : 4 350 mots !
Bref, on a dead ça !
Alban :
Une journée s'était écoulée depuis la rencontre du chef et de la fille. Douché, je regardais les flocons de neige qui tombaient en silence sur Vladivostok, une ville à l'ouest de la Russie.
Aujourd'hui avait lieu une réunion entre tous les capo de la bratva. L'organisation n'étant pas hiérarchisée en pyramide, mais en filiale demandait à ce que les chefs des différentes branches se réunissent pour pouvoir échanger les informations au grand chef.
Viktor qui était le capo de la branche du trafic d'armes était alors convié avec ses lieutenants. Dimitri, Mikhaïl et une place vacante après la mort de Constantin. C'est pour ça que j'étais là. On attribuait toujours une place devant l'ensemble des chefs pour montrer l'importance d'un statut.
Est-ce que Viktor allait me l'attribuer ? Probablement. Enfin, j'espère, ça m'était crucial.
Je finissais ma première clope de la journée que j'écraserais dans le cendrier. Aujourd'hui allait être une grosse journée. J'enfilais rapidement mon costume et j'avoue ne pas pouvoir m'empêcher de penser à la devushka qui devait encore attendre dans la cave. J'avais pu vérifier son identité grâce à ses empreintes digitales et j'avais tout rapporté à Viktor.
Elle avait réellement vingt-un ans, bientôt vingt-deux et était dans une école de commerce international. Elle s'était foutu dans une belle galère mais une partie de moi voulais vraiment la voir partir de ce monde. C'était idiot. Dans ce monde millieu valait ne pas avoir de cœur, c'est ce que Vladimir, le bras droit de Fiodor, avait de cesse de répéter à Viktor. Mais moi ça m'était étrangé.
Cela faisait presque sept ans que je travaillais pour lui. Voir des gens sombrer n'était pas une grande première seulement, c'était juste différent pour elle.
Je quittais mes pensées après qu'on ait asséné un énorme coup contre ma porte. Je jetais un dernier regard sur la vue que cet hôtel cinq étoiles pouvait m'offrir et chaussa mes chaussures.
- Et ba, t'en as pris du temps.
Je dévisageais Alexeï qui pour une fois était parfaitement soigné. Il avait lui aussi remplacé son jogging contre un costume et avait arrangé ses boucles en coiffure italienne.
- Où est Viktor ?
- Surement, avec sa meilleure copine, elles ont dû faire une soirée pyjama.
Il sourit et engagea la marche jusqu'au restaurant. Je comprends parfaitement pourquoi Dimitri le détestait, honnêtement je l'avais haï aussi à notre première rencontre. Je souriais face a sa remarque et le suivis.
Face à l'entrée de l'hôtel, je retrouvais mon chef en pleine conversation avec Vladimir. Il était le seul avec qui il ne se permettait jamais d'être présomptueux. Ce qui était compréhensible. Vladimir était une légende, il avait cassé plus de genoux que toute sa génération. Lorsque j'apparus, il s'arrêtait de parler et je fus submergé par leur regard.
Qu'on le veuille ou non, c'est deux la dégageait une prestance à couper le souffle. Vladimir avait été le mentor de Viktor, cette relation était bien plus fusionnelle qu'une relation paternelle parce qu'un père lègue un caractère physique, une couleur de cheveux... Vladimir, c'était son charisme et sa puissance de feu qu'il lui avait transmis.
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-Moy Sokrovitch- -Mon trésor- [Terminé]
ActionUne livraison, Un service rendu. Un échange de prisonnier, Une évasion. Ce fut les seules conditions pour qu'elle se retrouve mêlé à une histoire de trafique d'arme. Au cœur du règlement de la Brata, Iris va vite se sentir immergé. Ou pire... et si...