Chapitre 20 : Trois nuits

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Hey guuyyss !

J'espère que vous allez bien on se retrouve aujourd'hui pour un nouveau chapitre !

 En se moment je vous cache pas que j'ai absolument paaas le temps d'écrire donc c'est un peu la galère. Mais bon pour me faire pardonner voici un Looooong chapitre.

...




Iris :

Le temps passait et tout semblait beaucoup trop calme. ça faisait une semaine que je me levais, déjeunais, passait le temps à ne rien faire en attendant patiemment l'heure où je pouvais voir Alban pour m'entraîner.

Bizarrement, nous deux, ça marchait. Il rendait mon séjour ici presque normal. Debout, je regardais le ciel à travers la fenêtre, essayant de déchiffrer l'heure. Vous vous doutez bien que je n'ai pas le droit à mon téléphone.

Pour tout vous dire, j'avais même oublié quel jour on était. Mais à quoi bon le savoir ? De toute façon, la seule date que j'attendais avec une boule au ventre était celle de ce fameux gala. Le soir où tout se jouera. Après ça, j'avais peur que Viktor s'en prenne à moi. J'avais sa promesse, mais je n'étais qu'une pionne dans son plan, et les pions finissaient beaucoup trop souvent six pieds sous terre.

Humm. D'après mon estimation, il devait être treize heures. Mais j'avoue que le concerto que jouait mon ventre m'avait un peu aidé à trouver. Malgré mes jours ici, mes entraînements, et ma chambre digne d'une princesse. J'avais un peu trop tendance à oublier que je n'étais qu'une prisonnière dans une prison dorée. Et que mes gardes avaient trop tendance à oublier que même les captives devais se nourrir. Alors il leur arrivait de m'oublier. C'est ce qui était arrivé hier et avant hier soir. Sans compter ce matin. Alors autant vous dire que j'attendais mon plat avec impatience. Enfin, si on ne m'oubliait pas encore.

Mais par chance, on toqua à ma porte et je m'y précipitais presque pour aller ouvrir.

Je remerciais l'homme et me rendis au seul endroit, près de la fenêtre qui n'était pas recouvert de tapis pour y déposer mon repas.

Mon sang se glaça. Vous n'êtes pas idiot. Vous avez deviné.

Des nouilles étaient face à moi, une soupe miso. Et deux beignets de la chance. Aussitôt, je bondis de ma place tel un diablotin dans sa boite pour courir tout autour de ma chambre, fouillant chaque tiroir que je trouvais. Putain, ou est ce que j'avais foutu le dernier mot ? J'avais été tellement en colère et il s'est passé tellement de trucs que je l'avais complètement oublié. Après des centaines d'aller-retour, je n'arrivais pas à le trouver alors je m'effondrais au sol, les mains dans mes cheveux.

Putain, ce n'est pas vrai !

Je l'avais jeté ! L'évasion. J'avais complètement oublié. Quand devrait-elle avoir lieu déjà ?

Je me souvenais du message, dans quinze jours. Mais quel était le jour où je l'ai reçu et qu'elle était la date d'aujourd'hui, ça, je n'en avais aucune idée.

Ok alors. La, ça fait... Cinq jour- non sept. Ça fait une semaine que je m'entraîne avec Alban ! Et avant ça, il y a eu le GYPSI et encore avant... Merde, j'arrive pas à me souvenir...

Soudain, je quittais de nouveau ma place pour retourner à mon repas. Sans prêter attention au mets, j'attrapai directement le premier beignet que j'ouvris rapidement.

"L'Asie est un jardin digne d'une évasion". Putain, je n'avais clairement pas le temps pour ses conneries !

Le deuxième était tout aussi inutile.

-Moy Sokrovitch- -Mon trésor- [Terminé]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant