Chapitre 25 : Novomoskovsk

69 9 9
                                    


Gros big up à Marie qui m'as permis de capter une notion de zoo la veille de mon partiel

love you, j'espère que t'aura ton année <3

 Iris :

Comme à chaque fois qu'on s'endort après avoir pleuré toutes les larmes de son corps, on passe souvent la meilleure nuit de sa vie. Mixé à ça un câlin avec l'un des plus gros capo de la bratva et vous obtenez un sentiment plus qu'étrange.

Comme la dernière fois, le sommeil me tout doucement. Plongé dans mon oreiller, je laissais le rayon de lumière qui avait réussi à se faufiler à travers les rideaux caresser ma peau en profitant du souffle de Viktor qui s'engouffrait dans mes cheveux.

Je rosis légèrement lorsque je me rendis compte que mon tee-shirt me montait jusqu'aux hanches, là où son bras nu caressait la peau de mon ventre.

Il fallait que je me lève, mais une partie de moi ne voulait pas quitter ce lit. Parce que je savais que ce qui s'était passé n'était qu'un songe dans un cauchemar et qu'à l'instant où je le quitterais, je ne pourrais plus retrouver la paix dans laquelle je baigne actuellement.

Alors, je fermais de nouveau les yeux et m'engouffrait encore un peu plus dans ces draps, dans ses bras. Et le feu qui me prit aux joues arriva si violemment que mon cœur s'était arrêté de battre un instant.

Comme si je venais d'être brûlé, mon corps s'immobilisa aussitôt.

Oh merde... Ça ne pouvait pas être...

Ok... La bosse contre mes fesses ne laissait la place à aucun doute possible. Hum... d'accord, c'était naturel... Essayait de me convaincre mon cerveau.

Tout doucement, je retrouvais ma place précédente, mais la chaleur de mes joues refusait de me quitter. Soudain... Je dus rêver, mais je crois avoir senti le sourire de Viktor s'élargir contre mes cheveux.

Aussitôt, je quittais le lit pour lui faire face, mais ses yeux clos me rassuraient aussitôt. Ok, tant mieux mon cœur n'aurait pas supporter ça.

Alors que je quittais enfin ce lis maudit, une déferlante de coups s'abattit contre notre porte en bois, réveillant en sursaut Viktor qui me lança un regard d'incompréhension. Je hochais les épaules l'air de lui faire comprendre que je ne savais pas et il s'empressa d'aller ouvrir.

Derrière la porte, Alban se présenta à nous, il entra rapidement dans la chambre habillée d'un simple jogging qui lui tombait sur les hanches et d'un tee shirt à la main. Bien que ce ne soit absolument pas le moment, je ne pus m'empêcher de laisser mes yeux se balader sur son tronc parfaitement dessiné. Lui aussi arborait tout un tas de tatouages et je me suis surpris à me demander si Viktor en avait des semblables.

J'ai entendu dire que dans la bratva chaque tatouage avait une signification, Viktor en avait bien quelques-uns inégalement répartis sur les bras, mais je n'avais jamais pu vraiment voir ceux de son torse.

 - Il faut qu'on se casse. Mikhaïl nous a rapidement envoyé un message. Ils ont trouvé le corps de Stanislav et Louis.

Tout en l'écoutant, Viktor qui venait tout juste de se lever se gratta son début de barbe avant de reprendre.

 - Vous me préparez toutes vos affaires, on est partie dans vingt minutes, trente grands max. Tu dis à Alexeï de trouver un contact avec Mikhaïl et de suivre le plan C. Après ça, on laisse Mikhaïl tranquille, je veux qu'il se concentre sur sa mission avec Dimitri.

Alban hocha rapidement la tête puis posa un instant ses yeux sur moi. Et furtivement, ses yeux semblaient teintés de douleur.

Quand la porte se ferma après lui, je pris quelques micros secondes pour remettre de l'ordre dans ma tête. Viktor ne m'avait pas apporté la moindre attention ce qui était compréhensible. Je me levais du lit et me rendis jusqu'au dressing où je pliais les vêtements aussi rapidement que possible. Heureusement, je n'avais pas pris grand-chose.

-Moy Sokrovitch- -Mon trésor- [Terminé]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant