Chapitre 50 : Tes marques

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ATTENTION :

Ce chapitre contiendra des scène à caractère sexuelle. Si vous n'êtes pas à l'aise avec ça vous pouvez sauter la partie de Iris. (Je vous est un peu spoil non ?)

Lisez tranquille, j'encadrerais ces parties avec ce symbole : (!)   Pour vous permettre de passer le passage sans perdre des morceaux du livre.

Bonne lecture.




Viktor :



 - C'est bon, boss, on a la fille. On sera là dans même pas une heure.

 - Très bien.

Je raccrochai et balançai mon téléphone de l'autre côté du lit avant de m'engouffrer de nouveau dans mes draps. J'avais à peine dormi quelques heures et j'étais vraiment claqué. Si bien qu'à peine avais-je raccroché, je m'étais déjà endormi. Puis je me relevai en sursaut. On tambourinait à ma porte, me donnant une envie de fracasser le crâne du mec qui faisait ça.

Non sans peine, je décidai de quitter ma couverture.

 - Qu'est-ce que tu veux ? Cameron, l'un de mes gardes de sécurité spécialement recommandé par Alexeï, se trouvait devant moi.

 - J'ai eu les gars au téléphone. Ils ont le fils de pute.

Je marquai une pause et portai mes mains à mes yeux. Putain, j'essayais de ralentir les clopes, alors j'étais constamment à cran.

 - Il est ici ?

 - Non, pas encore-

 - Alors, putain. Pourquoi tu viens me péter les couilles ?

Les sourcils froncés, il me regardait l'air décontenancé.

 - Qu'est-ce que je vous ai dit ? Hein ? Ne le voyant pas répondre, je repris. Ne viens pas me voir pour me dire des choses que je sais déjà. Toque à cette putain de porte quand ce fils de pute sera déjà enchaîné en bas. C'est clair pour toi ?

Le doigt pointé vers lui, je m'efforçais de garder mon calme autant que je le pus. Mais au final, je lui montrai mon dos et claquai la porte avant de rejoindre mon lit.

Une heure, je voulais juste une toute petite heure. J'en pouvais plus.

...

J'ouvris doucement les yeux. C'est bizarre, j'étais trop reposé.

J'attrapai mon téléphone. Il était déjà seize heures, j'avais dormi deux heures. Deux appels manqués m'interpelaient plus que les vingt-quatre autres. J'appuyai sur l'icône et portai l'appareil à mon oreille.

 - Da ?

 - On est arrivé.

Je m'empressai de me passer un pull et de me passer un coup d'eau au visage.

Les choses s'étaient améliorées pour nous. Nous avions remporté l'élection de maître des finances. Il fallait que je mette Moretie en sécurité. Ensuite, je devais voir notre banquier et vérifier les comptes en Suisse pour m'assurer qu'ils sont prêts à recevoir notre prochaine entrée d'argent provenant du commerce surveillé actuellement par Dimitri. Ensuite, je devais voir Fiodor pour lui présenter les livrets de compte et lui expliquer l'enterrer de notre partenariat avec les Italiens, ainsi que parler à Irina pour savoir comment Antonio avait réagi.

-Moy Sokrovitch- -Mon trésor- [Terminé]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant