-Moy Sokrovitch- -Mon trésor- [Terminé]

Chapitre 23 : le gala partie 3

Et voila on arrive enfin à la dernière partie de se chapitre, bon sang qu'est ce qu'il était long...

...

Iris :

Dès que Viktor avait fini ses rappels, je m'étais engouffré dans la sortie arrière, en suivant les serveurs. Comme prévu, ils étaient tous beaucoup trop occupés pour faire attention à moi. Je descendis les marches jusqu'à me retrouver où il y avait les fourneaux. Bon sang, il y régnait une telle chaleur que je me demandais comment ils arrivaient à supporter ça.

Je traversais la salle jusqu'à enfin en sortir. Mais alors que je finis de monter les étages, il fallut qu'une personne m'interrompe.

 - Mademoiselle.

- Oui ?

 - Vous ne pouvez pas être ici. Cette partie est privée.

Alors qu'il s'approchait de moi, je détaillais cet homme qui faisait clairement partie du personnel. Alors qu'il n'était plus qu'à quelques pas, il sortit son téléphone, certainement pour avertir l'un de ses collègues. Alors mon corps bougea tout seul. En une fraction de seconde, je lui avait administré un coup de pied dans l'abdomen, et d'un geste de la main, avait abattu le cross de mon arme contre son crâne. Ainsi, l'homme chuta lourdement contre le sol. Bon, je n'avais pas vraiment le temps de le cacher quelque part, surtout que son corps devait facilement faire trois fois mon poids. Alors je le traînai jusqu'à une petite pièce dérobée où j'essayais de l'enfermer. Mais bien sûr l'une de ses jambes refusait de rentrer.

Bon tant pis. Je laissais son membre sortir du cagibi et repris mon ascensions. Quand enfin, je fus face à la porte, je tentais de l'ouvrir, mais bien évidemment celle-ci était fermée à clef. Alors je sortis les deux barrettes que m'avait données Mikhaïl. Pendant trois jours, on m'avait forcé à suivre des cours de crochetage de serrure et contrairement à ce qu'on pouvait penser. Bien que terrifiant, Mikhaïl était un bon professeur.

Je m'acharnais sur la serrure une bonne demi dizaine de minutes jusqu'à enfin la voir céder dans un petit clique.

Quand j'entrais dans ce bureau, il m'accueille comme la caverne d'Ali baba. Je regardais les multiples feuilles volantes entassées de toutes parts ainsi que l'ordinateur posé sur le meuble. Comme me l'avait enseigné Mikhaïl, la première chose que je fis était de me brancher à celui-ci et d'y insérer la clef USB. Suite à cela, je me concentrais sur le reste.

Je passais les dix autres minutes à fouiller partout dans le bureau, mettant de côté les quelques papiers qui me semblaient être intéressants, mais n'oubliant pas mes deux principales missions. Trouver le carnet qu'attendait Viktor et davantage d'informations sur les liens qu'il entretenait avec Ivan. J'avais face à moi une mine d'information impressionnante. C'était le moment rêvé pour en apprendre plus sur ces deux-là et me faire un avis sur qui croire, mais surtout. Savoir comment les manipuler.

A ce moment, une idée me vient en tête. L'Irak. J'ignorais pourquoi, mais c'est à partir de cette cargaison que ma vie est partie en fumée. Certes, ça n'allait rien apporter de plus, mais quitte à être plongé dans cette histoire, autant être au courant de tout...

En fouillant plus profondément, je tombais sur un vieux dossier ou l'Irak était mentionné. Mais en épluchant les pages, mon cœur rata un battement lorsqu'un visage familier m'apparut. Je commençais à lire les premières pages lorsque le son de l'ordinateur me coupa. La clef avait fini de craquer l'ordinateur, donnant un accès direct à celui de Mikhaïl. On pouvait en dire ce qu'on voulait. Cet homme était un crack en informatique.