Chapitre 26 : Un poing pour une place

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Salut tout le monde, un petit flash back sur la rencontre Alexeï/Alban ça vous dit ?

Que se soit oui ou non de toute façon vous n'avez pas le choix. bref bonne lecture bisous bisous  <3





Viktor :


De nouveau dans une voiture, j'avoue être impressionné par la capacité de moy plennik de dormir en toute situation. J'ignorais combien d'heures de sommeil elle avait à rattraper, mais là elle devait même avoir du rab.

Le soleil tapait faiblement ma fenêtre, m'offrant un bain de lumière m'empêchant de fermer les yeux. À la place, je me contentais d'admirer les kilomètres de vides qui se succédaient sous mon regard lassé. À mes côtés, Alban ne quittait pas la route des yeux, le silence qui s'était installé entre nous devait être dû au fait que je ne l'avais pas promu lieutenant. Mais j'avais mes raisons et je ne reviendrais pas dessus.

 - On arrive dans vingt minutes. M'informe-t-il. J'envoie un message à Youris pour qu'il prépare notre arrivée.

Je me contentais de hocher la tête avant de sortir le carnet qu'iris avait réussi à trouver. Effectivement, un bon nombre de noms se succédaient. Pour la plupart, je m'y attendais pour d'autres, j'étais plus ou moins surprit. Stanislav était un homme aigri qui aimait avoir tout un petit monde sous son contrôle, et apparemment, il n'avait pas lésiné sur le chantage pour obtenir ce qu'il voulait.

Bon sang, ça avait été un beau bordel, mais la page qui se tenait juste face à moi, noircie par l'ancre m'indiquait plusieurs coordonnées géographiques que je me ferais un plaisir de décortiquer. Et maintenant un seul problème demeurait... Iris semblait doucement émerger de son sommeil et Alexeï ronflait comme un pompier. Mais il était encore trop tôt pour y repenser...



Alexeï :


J'inspirais une immense quantité d'air après le cri que je venais de pousser. Alban abatis furieusement son volant vers la droite après que je me sois réveillé en sursaut.

 - Mais t'es complètement con ou quoi ?!! Cria-t-il encore choqué.

J'affichais un sourire pour cacher les tremblements qui m'habitaient. Une goutte de sueur glissée le long de mon échine pendant que je calmait mes battements de cœur. Putain, encore un cauchemar, à croire que tuer des gens marquait mon âme. Les yeux fermés, je passais mes mains dans mes cheveux pour les rabattre en arrière. Puis j'ouvris la fenêtre pour laisser un peu d'air glacé fouetter mon visage histoire de calmer mon corps qui était en ébullition.

 - Mais ça va pas, ferme la fenêtre, il caille de ouf !

Je ne répondis pas à mon casse-couille préféré et me contentais de respirer mon petit bol d'air frais. Croyez-le ou non mais cette caisse puait le cannabis et la transpiration. En même temps, elle avait dû être pas mal occupée.

 - Non mais il va se calmer le dupek la ? Riposte-je enfin après qu'Alban se permette d'ouvrir le trous béant de connerie qui lui servait de gęba -bouche/gueule-.

 - Combien de fois, on t'a dit d'arrêter de parler la langue de ton bled toi, on comprend rien.

 - Après, pas besoin d'être un génie pour savoir qu'il t'insulte. Répondit mon chef bien-aimé.

-Moy Sokrovitch- -Mon trésor- [Terminé]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant