21- Notre histoire.

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Notre histoire. 

- SOOBIN -


Je ne comptais déjà plus le nombre de fois où j'avais regardé mon reflet. J'avais beau savoir que la perfection était inatteignable, je demeurais hanté par le désir de la connaître et de l'effleurer du bout des doigts. J'étais dévoré par une envie iraisonnable de plaire. De lui plaire. 


Mes cheveux aussi sombres que l'ébène possédaient une structure assez éloignée de celle que j'idéalisais. Par le biais de mes doigts, je retirai avec justesse les mèches brunes qui chatouillaient mes paupières. Ma frange était trop longue. Ma chevelure devenait de plus en plus abondante et menaçait de faire preuve d'indiscipline. 


Ma tête se tourna vers la droite, puis vers la gauche. Mon cœur s'octroya le droit de souffler de soulagement lorsque je constatai qu'aucune imperfection ne souillait ma peau, et que mon teint pouvait toujours prétendre être similaire à de l'ivoire. Mes lèvres étaient rosées et bien hydratées. Aurait-elle envie de les embrasser ? Mon cœur cogna avec violence à l'intérieur de ma poitrine dès lors que je me mis à imaginer le genre de baisers qu'elle pourrait m'offrir. Je devais cesser de rêver. Elle ne le ferait jamais. 


— Soobin ? T'as fini ? 


La voix de Yeonjun acheva mon terrible retour à la réalité. Mon meilleur ami devait sûrement être debout près de la porte de ma chambre, avec les bras croisés. 


— Bientôt ! 

— Ok, je t'attends à la cuisine alors. Je suis avec ta mère et San. 

— Ça marche. 


Je l'entendis s'éloigner. 

Je fis quelques pas en arrière pour avoir une vue d'ensemble sur la tenue que je portais. Elle était simple, décontractée, et avait donc de grandes chances de lui plaire. Ayesha n'était pas une fille superficielle, elle semblait avoir horreur des surplus d'artifices. 
Alors, j'avais opté pour un simple t-shirt noir que je portais en dessous d'une large chemise blanche laissée ouverte. Un jean à la coupe droite et des baskets noires et blanches - que je comptais enfiler quelques secondes avant de m'en aller - complétaient cette tenue plutôt simple mais efficace. Après avoir arrangé encore une fois ma chevelure, je me décidai enfin à attraper un petit sac à bandoulière dans lequel je fourrai un tote-bag, mon précieux appareil photo et quelques affaires qui pourraient se révéler utiles. 


J'ouvris la porte de ma chambre et ne fus nullement surpris d'entendre des paroles et des éclats de rire de Yeonjun, San et ma mère. Lorsque je fis mon apparition dans la cuisine, ils cessèrent subitement de discuter pour m'accorder toute leur attention. 

𝐍𝐎𝐒 𝐒𝐔𝐁𝐋𝐈𝐌𝐄𝐒 𝐂𝐎𝐍𝐓𝐑𝐀𝐃𝐈𝐂𝐓𝐈𝐎𝐍𝐒 | Soobin | TXTOù les histoires vivent. Découvrez maintenant