29 - Parce que le monde nous est inconnu

105 27 157
                                    

Parce que le monde nous est inconnu

Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.

Parce que le monde nous est inconnu

- SOOBIN -


Maman avait demandé à San de se lever à cinq heures du matin pour qu'il nous accompagne à la gare de Yongsan. Il avait beaucoup râlé avant d'accepter. Il avait roulé des yeux lorsque je lui avais demandé de ne pas oublier de nourrir mon hérisson. Quand bien même son attitude laissait à penser le contraire, San était une personne serviable sur laquelle je savais que je pouvais toujours compter. En dépit de ses airs malicieux et taquins, il demeurait un grand-frère bienveillant. Maman et papa me disaient souvent que l'affection qu'il avait pour moi ne datait pas d'hier. Apparemment, lorsque je n'étais qu'un bébé, San me contemplait avec des prunelles brillantes et un sourire béat. Il bombait le torse lorsque voisins et passants remarquaient ô combien le nourrisson qui l'accompagnait était mignon.

Je ne le disais pas souvent, mais j'étais heureux d'avoir un frère comme lui.


💬 De Soobice_cream :

Coucou Ayesha, j'espère que tu vas bien !

Que vas-tu faire ce week-end ? Je serais ravi d'apprendre que tu as décidé de t'octroyer quelques moments de repos.

En ce qui me concerne, avec maman je commence officiellement mon marathon des festivals printaniers ! C'est une sorte de tradition qu'elle et moi avons pour coutume d'honorer chaque année, au début du printemps.

Notre première destination : Gwangyang ! C'est là-bas qu'a lieu un merveilleux festival des fleurs d'abricotiers ! Je t'enverrai plusieurs photographies, en espérant qu'elles sauront transporter ton esprit à mes côtés. Aujourd'hui, j'ai l'honneur de te présenter un nouveau petit rêve, qui vient tout juste d'éclore dans cette prairie enchantée qu'est mon cœur. Un jour, j'aimerais avoir la chance de vivre les festivals printaniers avec toi. Je suis convaincu que c'est possible, et si tu penses le contraire, aucun problème ! Moi, je crois dur comme fer que cela se réalisera un jour !

Je te souhaite un merveilleux week-end, et si tu veux me parler ou m'appeler, n'hésite pas, je serai là. Je t'aime très fort, ne l'oublie pas s'il te plaît.

P.S : alors, tes kimbaps ? ;)


Dans le train, je ne pouvais m'empêcher de consulter mon téléphone en espérant recevoir une réponse d'Ayesha. Il suffisait qu'elle ne me réponde pas pendant un peu plus d'une heure pour que je commence à me faire du souci pour elle. Il n'était certes que six heures, mais je savais avec pertinence qu'elle avait pour coutume de se lever peu de temps avant l'aube.

𝐍𝐎𝐒 𝐒𝐔𝐁𝐋𝐈𝐌𝐄𝐒 𝐂𝐎𝐍𝐓𝐑𝐀𝐃𝐈𝐂𝐓𝐈𝐎𝐍𝐒 | Soobin | TXTOù les histoires vivent. Découvrez maintenant