PARTIE 28

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Papa: Nia, réveil toi il est 14h, tu ne réussiras pas à dormir cette nuit.
Moi: Mmmmh. J'ai mal partout !
Papa: (en touchant mon front) Tu es un peu chaude, tu as mal où ?
Moi: Au ventre, au dos et dans mes jambes. J'ai vraiment trop mal.
Papa: C'est les règles ?
Moi: Je ne sais pas pas je ne suis pas partie au toilette.
Papa: Bah vas vérifier.

Je me lève avec difficulté et je vais jusqu'au toilette. Effectivement c'était bien ça, j'en profite pour aller me brosser les dents et me laver. Ensuite je retourne m'allonger. Je ferme les yeux quelques minutes et mon père toque à ma porte.

Moi: Oui ?

Il entre avec son gros petit déjeuner là, il me fait rire mais en même temps il me fou la haine avec ses gros plateaux.

Moi: Je vais pas tous manger il y a trop de choses.
Papa: Mange une grosse partie alors, (en posant une bouillotte) tiens.
Moi: Merci !
Papa: De rien. T'a besoin de quelque chose d'autre ?
Moi: Non merci t'inquiète. Tu peux m'appeler Aïsha ? Hier je lui ai acheté son ensemble bleu là.
Papa: (rire) Je parie qu'elle va crier et courir comme une folle !
Moi: C'est sûr !
Papa: Bon appelle moi si besoin.
Moi: D'accord !

Il s'apprêtait à sortir mais d'un coup j'ai une question qui m'est venu.

Moi: Papa je peux te poser une question ?
Lui: Oui vas-y.
Moi: Tu réponds sincèrement d'accord ?
Lui: Je te jure.
Moi: Est-ce que parfois tu regrettes de m'avoir eu ? Enfin tu te dis que ta vie serait beaucoup plus facile et paisible sans moi. Parce qu'avec du recul, toute ma vie je t'ai fatigué avec mes bêtises ou mes sauts d'humeurs alors que les autres ont toujours été quasiment irréprochables et je me dis que tu aurais peut-être préféré que je ne soit pas...
Lui: Non, non et non. Je ne veux pas que tu dises des choses pareil et je ne veux même pas que tu y penses d'ailleurs ! Quoique tu dises ou tu fasses, je ne regretterais jamais de t'avoir eu et si c'était à recommencer je le ferai 100 fois même. Je ne veux pas que tu en doutes et surtout que tu te compares à tes frères et sœurs. Vous êtes tous différents et je vous aimes tous sans exception.
Moi: T'es vraiment sincère ?
Lui: Mais bien sûr que je le suis. Comment tu peux en douter même ! J'ai fait ou dit quelque chose qui t'a fait penser que je n'ai jamais voulu de toi ?
Moi: Non pas du tous c'est juste une question qui m'est venu à l'esprit.
Lui: Tu verras quand tu seras maman In Sha Allah, tes enfants pourront même commettre un meurtre ça va être plus fort que toi, tu seras obligé de les pardonner et tu les aimeras toujours autant.
Moi: Si tu le dis.
Lui: Je n'aime pas quand tu poses des questions de ce genre, j'ai l'impression de t'avoir fait douter un moment ou un autre.
Moi: Mais non t'a rien fait du tous, je me suis juste dit qu'avec une enfant chiante comme moi bah c'est pas facile quoi.
Lui: Tu ne retient que le négatif de toi chérie. Tu es très drôle, tu es serviable, gentille, attachante et la liste est longue. C'est pour te faire comprendre que oui tu n'es vraiment pas facile tous les jours mais tu as des bon côtés.
Moi: (sourire) Merci.
Lui: Donc conclusion ne te pose plus de question de ce genre et que je vous aime tous.
Moi: Oui je le sais.

Il vient vers moi et me fait un bisou sur le front.

Lui: Allez mange, je vais appeler Aïsha.
Moi: Merci !

Il part de la chambre et quelque secondes après j'entends Aïsha courir dans le couloir.

Elle: Toque toque.
Moi: (rire) Entre !
Elle: Bonjour !
Moi: Bonjour, ça va ?
Elle: Ouiii. Aïsha peut manger avec toi ?
Moi: Oui bien sûr, mais avant regarde y'a un cadeau pour toi dans le sac.
Elle: C'est quel sac ?
Moi: Le noir.

NIA : UNE VIE BRISÉE Où les histoires vivent. Découvrez maintenant