Moi et mon "demi-frère", Ashton Irwin - 5 SOS

Chapitre 36

SYDNEY, Maison, 18H50 :

Je m'étais installée sur le canapé, près de Anne et mon père. On regardait simplement la télé, mais il fallait que mon père gâche tout.

- J'espère que tu es prête ? Ainsi que tes cours ? Demanda mon père.
- Je les travaille ce week-end. Dis-je simplement.
- Nous sommes déjà samedi, Lilou. Me gronda-t-il.
- J'ai le temps. Ne t'inquiètes pas, papa. Dis-je en roulant des yeux.
- J'ai peur que tu ne t'en crois trop capable. Je n'ai pas envie de te ramasser en pièces, au bout du deuxième trimestre. Dit-il d'un ton plus doux.
- Je travaillerais dur, papa. Très dur. Je suis consciente du travail qu'il faut fournir. Dis-je en lui adressant un petit sourire.
- Nous n'avons jamais parlés de l'internat. Remarqua-t-il.
- Je t'écoutes. Lui répondis-je.
- Tu n'as pas de questions ? Demanda-t-il surpris.
- Non. Qu'est ce qu'il y a à savoir de plus ? Je dormirais à la résidence universitaire, avec sûrement une colocataire. Dis-je blasée.
- Et qu'est ce que je t'ai dit ? A propos des sororités ? Demanda-t-il plus durement.
- En aucuns cas je ne rentre dans une sororité, ce qui mettrait mes études et mes principes en faillites... Je sais. Répétais-je.
- Très bien. J'espère sérieusement que tu réussiras, Lilou. Ça fait beaucoup d'argent à perdre si tu abandonnes. Me prévient-il.
- Oui, je sais. Lui assurais-je encore une fois.

Il embrassa ma joue et je montai dans ma chambre. Je m'étais ennuyée de Ashton pendant tout l'après-midi. J'aurais voulu au moins suivre l'émission dans laquelle ils passaient, mais ce n'était pas en direct. Je décidai de prendre une petite douche, avant d'enfiler de beaux sous vêtements, pensant faire plaisir à Ashton.

J'entrai dans sa chambre et fis un petit tour de pièce. Je fouillai un peu partout, m'ennuyant, et je tombai sur un tiroir du lit. Je le fermai brusquement, découvrant des préservatifs Durex Feeling Sensitive et du gel lubrifiant. Je balayai la pièce du regard à la recherche de témoin, le rouge aux joues, et soufflai de soulagement en ne voyant personne. Je m'allongeai sur son lit, regardant le plafond.

SYDNEY, Maison, 20H30 :

Anne m'appela pour que je descende. Le dîner était sûrement prêt. Je descendis les escaliers, vêtue d'un mini short et d'un simple débardeur. Je regardai la pièce, cherchant mes parents, lorsque la porte d'entrée s'ouvrit. Ashton s'essuya rapidement les chaussures sur le paillasson et leva les yeux vers moi. Je courus dans ses bras et il resserra ses bras autour de moi. Je ne m'étais jamais ennuyée d'une personne à ce point.

- Ça va ? Me demanda Ashton, d'une voix inquiète.
- Tu m'as manqué. Dis-je avant de l'embrasser.

On se sépara et mon père nous interpela de la cuisine.

- On va y aller, nous. Dit-il en un sourire.
- Oui, on vous laisse en amoureux. Dit Anne en faisant un clin d'œil à son fils.
- Vous allez où ? Demandais-je curieuse.
- Sûrement au restaurant, puis à l'hôtel. Me répondit mon père.
- Oh. D'accord. Dis-je en une grimace rapide, imaginant mon père et Anne dans une chambre.
- On sera de retour pour le dîner de demain. Ethan m'emmène au parc demain midi. Dit Anne d'un ton enjoué.

Ils partirent, nous laissant seuls. Je regardai Ashton, qui avait un sourire aux lèvres.

- Qu'est-ce qui te fais sourire ? Demandais-je en me tournant face à lui.
- Je suis heureux de voir ma mère heureuse, avec ton père. Il la fait vraiment rêver. Dit-il plein d'étoiles dans les yeux.

Je me contentai de sourire, et embrassa sa joue avant de m'assoir sur le canapé du salon. J'allumai la télévision, et regardai la météo prévue pour demain. Ashton entrai dans le salon et s'assit à mes côtés, regardant mes moindres faits et gestes. Je rougis, et le regardai pour l'arrêter. Il sourit innocemment et m'embrassa brièvement sur les lèvres.

- Je t'aime. Dit-il lorsque je me tournai vers l'écran de la télévision.

Je souris, et rougis d'une chaleur gênante, avant de me tourner face à lui. Il me regardait toujours, avec cette malice dans les yeux. Je souris en retour, ne pouvant m'en empêcher face au regard d'Ashton.

- Je t'aime. Dis-je en l'embrassant furtivement, avant de me lever.

J'entrai dans la cuisine, et mon ventre gargouilla bruyamment. J'enroulai mes bras autour, du mieux que je pouvais. Je sortis une casserole, et chercha longuement ce dont j'avais envie. Je grognai et abandonnai l'idée de faire à manger. Je pris la liste de la pizzeria du coin et commandai deux pizzas.

J'entendis le home-cinema de plus en plus fort, passant une radio de slow. Ashton entra dans la cuisine, et me tira doucement vers le hall d'entrée. Il plaça ses mains sur ma taille, et automatiquement, je passai mes bras derrière sa nuque. Il sourit et balança ses pieds au rythme de la chanson. Je compris rapidement son rythme et suivis ses pas.

- Tu as déjà dansée un slow ? Susurra-t-il.
- Oui, avec mon père. Répondis-je tout bas.

Il sourit, découvrant ses fossettes et ses yeux rieurs se plissèrent. Je pinçai mes lèvres et baissai les yeux. Ashton embrassa ma joue, puis ma mâchoire, avant d'embrasser tendrement mon cou. Je fermai les yeux, profitant du moment, et bloquai un soupir d'aise dans ma gorge.

Ashton resserra ses bras autour de ma taille, et me rapprocha de lui. Nos corps n'avaient jamais été aussi proches, en un câlin. Il m'embrassa tendrement, et tira doucement sur ma lèvre inférieur. Je l'embrassai, donnant un autre rythme au baiser. Nos lèvres suivaient un parfait mouvement excitant, et nos langues dansaient ensemble.

L'interphone sonna, et je dus m'écarter d'Ashton. Il m'embrassa tendrement et s'écarta une nouvelle fois lorsque l'interphone sonna encore. J'ouvris le portail au livreur de pizza et l'attendis sous le porche de l'entrée. Je payai et pris les pizzas avant de rentrer rapidement dans la maison. Ashton, qui avait éteint la radio, me débarrassai des cartons et les posa sur la table basse du salon. On s'assit et mangea nos pizzas silencieusement, affamés.

- L'interview s'est bien passé ? Demandais-je.
- Oui, comme d'habitude. Les journalistes ne cherchent pas encore à nous briser. Dit-il en mangeant une nouvelle part de sa pizza.
- Oh. Lâchais-je en évitant un mal aise.

Je laissai la moitié de ma pizza, et Ashton ferma son carton vide, avant de me serrer dans ses bras. Je m'assise sur lui, calant mes jambes de chaque côtés de son bassin. Il me répéta des mots doux au creux de l'oreille, et un frisson me parcourus. J'en avais envie.