The prisoner's nurse

Chapitre 2

Pdv de Talia :

Je me lève de bonne heure et je suis atrocement angoissée.

Je me dirige vers la salle de bain et fais ma toilette.

Je descend et me dirige par la suite vers la cuisine, j'ai très faim !

Je prends mon bol de céréales et vais m'assoir au salon.

J'allume la Tv et mange doucement.

J'ai le temps, il est 18:00, et c'est normal que je me réveille à cette heure.

Je n'ai plus aucune limite pour le sommeil.
Un coup je dors la journée et l'autre coup la nuit, comme tout le monde. Tout dépend de mes horaires de travail.

Mon téléphone sonne lorsque je pris la dernière bouchée de mes céréales.

C'est Étienne.

Moi: Allô ?

Étienne : Lili ! Tu réponds enfin !

Moi: J'ai bossé jusqu'à 6:00 du matin et je me suis endormie directement une fois que je suis rentrée, alors je ne vois pas quand est ce que tu voulais que je te réponde !

Étienne : Ah oui c'est vrai ... Dit-il en riant nerveusement. Bon je voulais juste savoir si t'étais chaude pour qu'on sorte ce soir. Ajouta-t-il tout excité.

Moi: Je ne pourrais pas ce soir ni les suivants d'ailleurs. J'ai été transférée, dans une prison plus précisément.

Étienne : Pardon comment ça dans une prison ? Tu as fait quoi ? T'as commis un crime ? Tu n'es plus infirmière !? Dit-il affolé.

Moi : Mais non pas du tout, je suis toujours infirmière, mais cette fois-ci, je le serais dans l'enceinte d'une prison... Dis-je peu assurée.

Étienne : Attend, mais c'est toi la personne, dont tout le monde parle à l'hôpital ? J'ai entendu quelques collègues dire qu'une infirmière a été envoyé là-bas. Mais jamais je n'aurais pensé qu'il s'agissait de toi.

Ah oui d'accord super, tout le monde parle de moi en plus.

Il ne me manquait plus que ça !

Moi : Malheureusement, oui, c'est moi. Je n'ai pas vraiment eu d'autre choix mais bon. D'ailleurs je pars bientôt là donc je dois te laisser. Dis-je en me levant et en mettant mon bol dans l'évier.

Étienne : Bon... à bientôt. Appelle moi dès que t'arrives.

Moi : Ne t'inquiète pas. Bonne soirée. Je raccroche et monte à l'étage me changer et prendre mon sac.

Une fois cela fait, je prend ma voiture et pars.

La prison est à environ 40 minutes.

Je mets ma musique à fond et essaye de me détendre et de ne pas trop penser à ce qui m'attend, autrement dit, l'horreur.

Mais le trajet passe plus rapidement que je ne le voudrais.

J'arrive au parking et gare ma voiture.

Je descend les mains moites et prends mon sac à main.

Et c'est d'un pas hésitant que je me dirige vers le portail.

On m'ouvre et après m'être faîte contrôlée j'accède enfin à l'intérieure.

À peine un pied à l'intérieur qu'une femme accoure vers moi.

- Avez-vous besoin d'aide ? Me dit-elle en souriant.

Moi: Euh... oui .. je suis la nouvelle infirmière. Dis-je peu assurée.

- Ah c'est donc vous ! Mais vous êtes bien jeune ! Bon suivez moi, je vais vous faire visiter puis je vous conduirais à votre bureau.

Euh, visiter comment ? Non mais parce que je tiens encore à mes organes vous voyez ?

Je la suis la boule au ventre dans les longs couloirs humides et sombres.

Qui m'a envoyé sérieusement ?

-On va arriver vers les cellules, ne vous approchez pas de trop près de ces dernières. Me dit-elle l'air soudainement plus sérieuse.

Je ne réponds rien et me contente de hocher de la tête pour simple réponse.

C'est pas comme si j'avais pas déjà assez peur. Avais-je envie de rétorquer. Mais je n'en fis rien.

Elle ouvre une porte et nous nous engageons à nouveau dans un long couloir.

Celui-ci semblait interminable.

Des cellules logées les murs de tout le couloir.

Aucun bruit ne se faisait entendre. Rien. Silence.

-Viens, je vais te montrer les cellules où les plus dangereux sont placés. À l'écart des autres.

Non sans façon, avais-je envie de dire. Mais encore une fois je ne dis rien et me contente de suivre docilement les instructions et je me laisse donc me faire traîner tel un sac à patate dans les couloirs.

-Ici se trouve trois prisonniers. Le plus dangereux est nommé Kalel Santon.

Ce prénom.

-D'ailleurs il a eu une confrontation assez brutale ce matin et il a besoin de soins. Je compte sur vous pour vous occupez de lui ! Dit-elle en sortant des clés de sa poche.

Seigneur que va-t-elle faire ?

Elle se dirige vers la cellule et met les clés dans la serrure avant de tourner cette dernière trois fois.

Je rate plusieurs battements de cœur alors que la porte s'ouvre lentement.

Une silhouette en émerge aussitôt.

Mon souffle se coupe et ma vue se brouille.

Terrifiant n'est pas assez pour qualifier ce que je vois.

Pour le qualifier lui.

...