Chapitre 20

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Pdv de Talia :

Mon cœur bat tellement que je crains qu'il ne me lâche.

Comment est-ce que c'est possible ?
C'est un cauchemar ? Rassurez-moi et dites moi que je vais me réveiller et que rien de tout ça n'est vrai.

Alors que je peinais à respirer, je me laissa engouffrer dans un trou noir.

Ça y est. C'est fini ? Je vais me réveiller chez moi ?! Tout ça n'était qu'un vilain cauchemar ?!

En effet, quelques instants plus tard je me réveille, dans un lit.

Mais pas chez moi.

Je le sens. J'ouvre lentement les yeux et un mal de tête aigüe me frappe de plein fouet.

Je grimace et mes dents se mettent à grincer, j'ai l'impression que je vais me casser une dent.

Je suis où ? De retour au palais ? Au cinéma ? Dans le désert ?

La seule chose que je savais c'est que j'étais dans un pétrin sans fin.

???: Majesté vous m'entendez. Dit une voix lointaine.

C'est qui lui encore ?

J'émerge lentement de ce profond... coma et vois petit à petit un visage se dessiner en face de moi.

???: Dieu merci vous êtes réveillée ! Dit-il en levant ses mains de manière théâtrales.

Moi: Qui êtes-vous ? Dis-je la gorge asséchée.

Je tourne mon visage vers une masse de muscles imposante.

Autrement dit Kalel.

Il était assis de l'autre côté de mon lit, le regard braqué sur moi.

???: Je suis le médecin Moustapha Noumass votre majesté.

Arrêtez de m'appeler comme ça bordel avais-je envie de hurler. Mais je n'en fis rien surtout au vu de ma situation. Je n'arrive même pas à bouger mais je me force à me redresser.

Le regard sévère de Kalel s'intensifie dès lors que j'ai essayé de me redresser.

Kalel : Ne bouge surtout pas. Tu as besoin de repos. Dit-il en pressant mes épaules et me rallongeant par la même occasion sur le lit.

Moustapha: En effet son altesse a raison ! Vous devez bien vous reposez ! Vous avez quelques carences et je vous aies donc prescris quelques vitamines et suppléments alimentaires à prendre !

Moi: J'ai déjà les miens. Dis-je d'une voix semblable à un murmure.

Kalel : Comment ça ! Dit-il en se levant précipitamment et se plantant devant moi.

Moi: Je sais que j'ai des carences, n'oubliez pas que je suis infirmière de base avant d'avoir été kidnappé ! Dis-je en me redressant un peu trop vite ce qui m'a valu un énorme mal de tête et une jolie grimace très glamour.

Kalel : Attend ! Ne te redresse pas. Dit-il en me tenant l'arrière de la tête. Reste allongée, on en reparle plus tard. Dit-il d'une voix plus douce.

Le médecin s'en va par la suite et il ne reste plus que nous deux. Encore.

Kalel : Pourquoi ne prenais-tu pas tes médicaments ?

Ah oui d'accord, « on en reparle plus tard ».

Moi : Car avec tout ce qui s'est passé j'ai raté l'occasion de les prendre et je les ai même complètement oublié. Me défendis-je comme je le pouvais face à son regard mécontent.

Kalel : Ce n'est pas possible !

Moi: Ne haussez pas le ton sur moi ! Si j'en suis à la aujourd'hui c'est à cause de vous !

Kalel : Talia. Prononça-t-il sur un ton plein d'avertissement et de retenu.

Moi: Il n'y a pas de Talia qui tienne ! Écoutez moi à votre tour ! Je suis à bout, je ne veux plus de cette vie, et je ne veux pas être votre femme ! Je veux simplement retourner dans mon pays et retourner à mon travail et à ma sœur et - Je marque une pause la voix tremblante et les yeux larmoyants. Je veux juste vivre bordel, est-ce trop demandé ? Finis je par dire en laissant quelques larmes couler le long de mes joues.

Il est debout. Il m'observe comme à son habitude de son regard vitreux et absent.

Terne. Tout comme lui.

Quel être peut-être aussi mauvais ? Aussi tenace ?

Il ne peut pas me dicter ma vie.
Me forcer à être sa femme !

Moi: Sommes-nous marié ? Dis-je difficilement la voix retentissante.

Kalel: Non. Dit-il d'une voix coupante.

Et sans attendre une seconde de plus il s'en alla. 

Mon cœur reprend petit à petit un rythme régulier alors que je sens mon cœur se débarrasser d'une pression énorme.

Je ne peux pas l'épouser.
Je ne peux pas l'aimer.

Il est un coureur de jupon qui ne veut que s'amuser.
Et je suis une âme brisée.

Lui est le feu.
Et moi la glace.

Lui est un roi.
Et moi une simple femme.

Lui est fiancé à une autre femme.
Et moi promise en union à un autre homme.

Arthur Rochele Constentin.

L'un des hommes d'affaires les plus influents du pays et du monde.

The prisoner's nurse Où les histoires vivent. Découvrez maintenant